James Webb, voyage aux origines de l'univers
- Par guy sembic
- Le 14/10/2022 à 16:04
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… Documentaire sur France 5, jeudi 13 octobre 2022 à 21h… Nous voyons la Lune telle qu’elle était il y a 1 seconde ; le soleil il y a 8 minutes… Le télescope Hubble permettait déjà de voir l’univers (les dernières galaxies les plus lointaines visibles depuis ce télescope) tel qu’il était il y a 13 milliards d’années, sachant qu’il manquait environ 0,7 milliards d’années, espace de temps du début de l’univers puisque l’univers (celui que nous observons) est âgé de 13,7 milliards d’années…
Hubble ne voyait donc pas ce que contenait et ce dont était fait l’univers dans ce premier temps de 0,7 milliards d’années… Mais James Webb, en orbite autour de la Terre à 1,5 millions de kilomètres voit désormais dans cet espace de temps de 0,7 milliards d’années, mais en partie seulement, soit jusqu’à environ 0,3 milliards d’années après le « Bing Bang »… Où déjà se forment des galaxies à partir de « nuages » de gaz et de poussière (matière et énergie, particules, interagissantes entre elles et se réunissant, s’associant)… Un « processus » en somme, de création de ce qui existe, existera, et donc, de la vie dans ses formes originelles les plus simples et destinées à se complexifier…
La première chose qui m’est venue à l’esprit à la vue de ce documentaire, c’est que le Temps (durée) « n’existe peut-être pas » ou bien se pose cette question « Qu’est-ce que le Temps ? »
En effet, en tant qu’humains tels que nous sommes faits, constitués, nous demeurons dépendants de notre perception du temps (de sa durée) … De même que nous sommes d’ailleurs aussi, dépendants de la gravitation…
Ainsi 1 seconde pour nous, humains, ou 8 minutes, ou 1 année lumière ( 300 000 km parcourus par la lumière en 1 seconde) donc ces 300 000 km multiplié par autant de secondes qu’il y a dans une année de 365 jours, ça donne la distance parcourue en kilomètres en un an…
Ainsi voyons nous la galaxie d’Andromède située à 2 millions d’années lumière (estimation très approximative en vérité) telle qu’elle était il y a 2 millions d’années… Ce qui implique, que, si dans la galaxie d’Andromède il y a plusieurs planètes où une vie intelligente s’est développée, ces planètes là nous les voyons telles qu’elles étaient il y a 2 millions d’années. ( Depuis, il est à peu près certain que la vie sur ces planètes a disparu)…
Le temps n’existe peut-être pas « dans l’absolu » (ou dans la réalité de l’univers), le temps n’existe, ne se définit et ne se mesure en différentes unités du plus petit au plus grand, de la nano seconde à l’année lumière, que selon notre perception du temps en tant qu’humains…
Le temps (durée) est aussi perçu par tous les êtres vivants autres que l’humain, mais différemment.
Ainsi pour un chien ou pour un chat, par exemple, une de nos journées, est perçue différemment en durée… Et nous, humains, nous « retraduisons » en fait, la perception du temps de chaque autre être vivant que nous, dans notre propre perception du temps… De telle sorte que pour nous, par exemple, 1 an pour un chien c’est 7 ans humain…
Un papillon de nuit vit donc pour nous un quart d’heure !
Mais « la vie c’est la vie » et « qu’est-ce que sa durée » sinon sa durée « dans un absolu » c’est à dire dans la réalité de l’univers ?
Si le temps existe vraiment, il ne peut exister que dans une inclusion, dans une réunion ou dans un ensemble de la totalité (comme amalgamée) des perceptions du temps, uniques et singulières, de chaque être vivant (du plus simple au plus complexe des organismes) : le « vrai » temps universel et intemporel, en quelque sorte… Un temps qui « autoriserait ou permettrait » le voyage dans l’espace et la communication pouvant s’établir entre notre civilisation et une autre située quelque part dans l’univers… Ce qui implique que nous parvenions à acquérir la capacité de nous rendre non dépendants de notre perception du temps.
Dans la perception du temps qui demeure la nôtre, telle qu’elle est, un voyage dans l’espace sur de grandes distances et une communication avec une autre civilisation ne sont ni envisageables ni réalisables ; seulement pensables…
Ce que nous recevrions (un signal) d’une autre civilisation par exemple située à 2 millions de nos années lumière, aurait été émis il y a 2 millions d’années lumière et notre réponse mettrait autant de temps, 2 millions d’années lumière à leur parvenir…
Quel intérêt, alors, pour nous, y aurait-il à recevoir un signal de ces « autres » si ces « autres » ont disparu depuis ?
Et nous mêmes n’aurions pas nous aussi, disparu, lorsque ces « autres » recevraient notre réponse ?
Il y a sûrement une autre réalité dans laquelle le temps, tel que nous le percevons en nos secondes, jours, et millions d’années, n’existe plus en tant que tel…
Il en est de même pour les distances dans l’espace, dans l’univers, entre les étoiles, les galaxies : comme pour le temps, nous percevons la distance en tant qu’humains que nous sommes… ( Comment par exemple, sur notre planète, une fourmi perçoit – elle 1 de nos kilomètres ? )
C’est dans la réalité d’un temps qui n’existe plus en tant que tel, et de distances ou d’espacements qui n’existent plus en tant que tels… (tels que nous les percevons) … Que voyage dans l’espace et communication avec d’autres êtres deviennent possibles et réalisables…
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