Cent ans de solitude, de Gabriel Garçia Marquez
- Par guy sembic
- Le 23/05/2020 à 10:27
- Dans Livres et littérature
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… Ce livre, de Gabriel Garçia Marquez écrivain Colombien né le 6 mars 1927 et mort le 17 avril 2014, prix Nobel de Littérature en 1982 ; « Cent ans de solitude », publié aux Éditions du Seuil en langue Française en 1968 ; fut classé il y a de cela quelques années, dans une liste de 20 ouvrages les plus lus sur la planète, autant dire le succès qu'il remporta auprès d'un très large public dans le monde entier.
« Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel » lit-on en page de 4 ème de couverture en édition de poche « Points »...
Je ne me souviens plus exactement du rang, dans la liste des 20 ouvrages, qui était celui de « Cent ans de solitude »...
Toujours est-il que, peu de temps après avoir eu connaissance de cette liste des 20 ouvrages les plus lus dans le monde, je m'étais décidé à lire ce livre...
Mais je dois dire que j'ai « déclaré forfait » à la 35 ème page, alors que j'avais pris soin cependant, de lire la présentation d'Albert Bensoussan, écrivain né en 1935 à Alger, traducteur et Docteur ès Lettres... Une présentation faisant état de l'écriture d'un auteur « épico-lyrique, parodique et grandiose, excessive et fleurie, à la fois hyperbolique et simple, charmante et fascinante, et parfois terrifiante, comme peut l'être le langage d'un conteur de village qui impose à la conscience stupéfaite de son auditoire-ici de son lecteur- des contes de fées et des histoires fantastiques »...
Récemment, ayant retrouvé sur l'une des étagères de ma bibliothèque, ce livre « Cent ans de solitude » j'ai tenté un deuxième essai de lecture, m'étant aperçu qu'à la page 35, se trouvait encore le marque page, un bout de papier plié en deux avec une flèche écrite au stylo pour repère...
Et cette fois en dépit de toute ma bonne volonté, j'ai encore déclaré forfait, cette fois, à la page 32...
Je dois dire -il en a toujours été ainsi de mes lectures depuis adolescent- que le côté « conte de fée » et histoire fantastique mettant en scène des fantômes, des personnages aux pouvoirs surnaturels ; que tout récit de fiction trop éloigné de ce qui est rationnel, dont la crédibilité fait défaut (du moins une apparence de crédibilité)... Ne m'a jamais attiré ni passionné....
Pour moi, dans le rêve, dans l'imaginaire, dans la fiction, il doit entrer une dimension -comment dire- « d'ordre universel » ou « cosmique » en rapport avec des lois physiques, des principes de relation, d'association des éléments ou particules, une sorte de chimie de la vie, et tout cela dans une « logique », un « sens »...
Il m'est arrivé de dire que la réalité est plus « surréaliste » par elle même dans son état brut, naturel, complexe ; que le « surréalisme » des artistes (peintres ou écrivains) du surréalisme en Art...
Je n'ai guère senti ou perçu le lien -s'il y en a un – entre le réel et le rêve, dans les trente premières pages de « Cent ans de solitude » ; je n'ai pas été sensible à ce langage de conteur de village épico-lyrique, parodique et grandiose, excessif et fleuri, en lequel je n'ai trouvé que ce qui me gêne dans le surréalisme, dans le récit de fiction, à savoir cette absence ou cette déficience de « dimension universelle ou cosmique » (dans la dimension universelle, naturelle et cosmique il n'y a pas de « fantômes » ni de surnaturel mais des formes, des organismes, des structures, tout cela d'une diversité quasi infinie, en somme une sorte de « réservoir inépuisable de création », et d'une grande complexité (le « vrai surréalisme » donc)...
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