Les mémoires de la comtesse de Boigne
- Par guy sembic
- Le 01/03/2020 à 07:28
- Dans Livres et littérature
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… Née D'Osmond, récit d'une tante. Tome I, du règne de Louis XVI à 1820, édition présentée et annotée par Jean Claude Berchet, collection Mercure de France.
Voici ma fiche de lecture de ce livre dont j'ai arrêté la lecture au bout d'une cinquantaine de pages :
En livre de poche, cet ouvrage comporte 730 pages... Couvrant près de 70 ans, les mémoires de la comtesse de Boigne, depuis les dernières années de l'ancien régime jusqu'à la révolution de 1848, nous avons là un premier tome de 730 pages : du règne de Louis XVI à 1820...
Il y a donc un deuxième tome pour la période 1820 à 1848, qui sans doute comporte autant de pages...
Déjà, il faut parvenir à aller jusqu'au bout d'une longue introduction d'une vingtaine de pages...
En règle générale, je ne suis que fort peu « partant » pour lire de ces préambules, préfaces, introductions, que je passe, afin d'entrer tout de suite dans le vif du récit, du roman ; et cela ne peut être qu' après avoir achevé la lecture du livre, que je me décide à prendre connaissance de l'introduction...
Au début de la première partie, chapitre I, Versailles, nous devons « ingurgiter » tous les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée, autant du côté maternel que paternel avec les grands et célèbres aïeux, leur place et le rôle qu'ils ont joué dans la société aristocratique et bourgeoise de l'époque... Tous ces personnages au noms composés à particules, difficiles à retenir -autant dire que ça te passe au travers de la tête d'une oreille à l'autre...
Il va sans dire que pour un lecteur (en l'occurrence le lecteur que je suis), immergé dans son temps dont il est le témoin, pris par la vie qui est la sienne au quotidien, avec ses activités, ce qui le sensibilise, ce qui le motive... Les tenants et aboutissants d'une généalogie très compliquée de personnages dont les noms de surcroît ne sont en aucune façon mémorisables ne sont que de peu d'intérêt voire d'aucun intérêt...
Je ne retiens de ce livre, de ces quelque 50 pages que j'ai lues, ainsi que d'autres pages entrevues (« survolées » on va dire)... Que la qualité de l'écriture, bien dans le « beau style » de ces auteurs notamment féminins de ce XVIII ème siècle des Lumières...
En règle générale dans mes lectures, je privilégie des textes, des récits, où n'interviennent et ne sont mis en scène qu'un nombre restreint de personnages, et cela en l'absence de toute intrigue compliquée du genre « thriller » policier, psychologique, aventurier, etc. (En revanche je recherche là où il y a du sens, de la réflexion, du réalisme « pur et dur » -mais néanmoins empreint de ce qui participe à la beauté du monde et impacte-, tout cela au delà de la seule dimension émotionnelle)...
… À priori, du fait que je m'intéresse à l'Histoire, au récit historique, et cela de toutes les époques ; j'ai pensé en ayant vu ce livre en ma possession et se trouvant parmi d'autres livres sur une étagère, ce livre que j'avais dû sans doute trouver dans un vide grenier, et dont je n'avais point encore commencé la lecture, j'ai donc pensé qu'il pouvait m'intéresser et j'ai pris connaissance du résumé en 4 ème de couverture, puis je me suis lancé...
Entre autres récits ou romans historiques relatifs à la période révolutionnaire 1789-1799, j'avais notamment lu, de Christian Gilles « Madame Tallien » et de Anne Couvreuse « Les mémoires de madame Roland », et Condorcet en livre de poche...
Mais pour ces mémoires de la comtesse de Boigne j'ai déclaré forfait au bout de 50 pages... Je n'arrivais pas à « entrer vraiment dans le texte »...
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