Pensée, réflexions, notes, tags

Mots de la vie, interrogations diverses et parfois essentielles...
  • C'est quoi le succès ?

    … Le succès, c’est, à deux ans comme à quatre-vingts ans, de ne pas faire dans sa culotte…

    Et le succès, pour les « sans dents » ou pour les personnes dont le coefficient masticatoire est inférieur à 30 %, c’est, au restaurant, lors d’un repas familial, de pouvoir « pédaler » (« denticoter » on va dire) au même rythme que les amis ou proches âgés de 30/40 ans qui eux, ont un coefficient masticatoire supérieur à 50 %… En optant au menu du restaurant, pour des mets ne nécéssitant aucun effort masticatoire – ou en avalant sans les mâcher les morceaux d’entrecôte bordelaise, au risque de s’étrangler et de s’étouffer si « ça passe par le mauvais trou » - bonjour alors les obsèques à échéance accélérée (rire)…

    Lors du repas familial, si c’est de l’entrecôte à l’os – épaisse de 5 centimètres – c’est « dur/dur » pour le déficient de la mastication ! À moins que par déférence, les autres – aux « belles dents » ne s’impatientent pas en attendant le « retardataire » !

    Il faut être réaliste : on vit dans un monde « assez cruel » et donc, difficile pour les déficients en quoi que ce soit !

    Que de « perfide et hypocrite compassion » dans la bonté « de bon aloi » manifestée consensuellement !

    De « bons, forts et gros pavés jetés dans la mare de cette bonté de façade !

     

     

  • La réflexion du jour, samedi 14 décembre 2024

    … Sept millions de personnes en France ne mangent pas à leur faim… Soit !

    Mais il y en a sûrement plus de sept millions, qui « ont les moyens » de se nourrir « au mieux » (« bio » ou du terroir local)… Mais qui, « par économie » et – il faut le dire - « parce qu’ils préférent dépenser pour une croisière, pour un abonnement à NETFIX, pour des fringues à la mode, pour une Télé écran plasma de 2 mètres en diagonale »… Achètent tout ce qu’ils bouffent en promo, au prix le plus bas, du poulet brésilien, de la vache américaine, de « la merde », du « bourré de composants et additifs chimiques et hormones » !

    Bravo les agriculteurs en colère – et quelques consommateurs les soutenant – qui investissent des supermarchés et sortent dans des caddies tout ce qui, dans ces supermarchés, vient de pays du Mercosur ! Et détruisent ensuite ces produits scélérats sur les parkings en y foutant le feu ou les aspergeant d’eau de javel !

    Ainsi, si oui, il y a quelques pauvres que l’on prive de produits alimentaires, par un tel comportement contestataire ; il n’en demeure pas moins qu’on s’attaque, de cette manière là, à ces gens qui « ont les moyens mais bouffent volontairement de la merde » ! Ceux là sont les « vrais coupables » !

    Cela dit, les agriculteurs en colère, ils devraient aussi cesser de se fournir en soja brésilien pour nourrir leurs vaches !

     

     

  • Ni pour ni contre ni neutre

    … Être pour, être contre, être partisan, être opposant, adhérer, se démarquer… Ou être neutre…

    C’est – dans un sens ou dans un autre, en quelque nuance que ce soit – et avec tous les arguments possibles et imaginables aussi bien fondés soient-ils - « être dans l’Ordre du Monde »…

    La neutralité pouvant être une « position » - personnelle- ou un « choix » n’est pas – et ne sera jamais – de « l’indépendance et de la liberté d’esprit »… La neutralité entre elle aussi, tout comme l’adhésion à une idée, à un parti, à une opinion, et, tout comme au contraire, l’opposition et le fait d’être contre… Dans l’« Ordre du Monde »…

    Dans la pensée ordinaire et courante des gens, la neutralité est confondue avec l’indépendance d’esprit… Alors qu’à bien réfléchir la neutralité se rapproche de la démission, de l’acceptation tacite ou non avouée, d’une forme de lâcheté…

     

    Être ni pour ni contre ni neutre, implique un « mode de pensée » un « état d’esprit », des comportements et des choix en face de ceci ou de cela, un « rapport de relation à l’autre » qui n’est pas commun et qui en général suscite de l’indifférence, au mieux de l’interrogation ou interpelle…

     

    Être ni pour ni contre ni neutre, implique un travail de réflexion, d’analyse des situations, une tension toute sa vie durant vers la clairvoyance, et cela même avec des yeux en partie aveugles…

     

    Cependant, être contre ce qui détruit, contre ce qui fige, contre ce qui empêche d’avancer, contre ce qui nuit, contre ce qui déshumanise, contre ce qui sépare, contre ce qui exclut parce qu’étant inacceptable… Cela c’est « dans l’ordre naturel des choses »…

     

     

    L’aune ou l’étalon en quelque sorte, tout comme le mètre ou le kilogramme, c’est cette faculté que l’on peut avoir en soi à être ni pour ni contre ni neutre dans le plus grand nombre possible de situations les plus sensibles…

     

  • Réflexion du jour mercredi 11 décembre 2024

    … Pourquoi les agriculteurs, qui combattent le traité Mercosur – signé par Ursula – et qui à mon sens ont raison de combattre ce traité… Acceptent et font venir chez eux du Soja Brésilien pour nourrir leurs vaches ?

    N’y a -t-il pas là un paradoxe ?

     

  • Promptitude à accueillir

    … Le téléphone – ou le smartphone – à portée de main, afin de répondre au plus vite ; la porte jamais fermée à double tour, mais juste d’un tour de clé d’une seule serrure de manière à l’ouvrir en moins d’une demi seconde à celui ou à celle qui vient te rendre visite ; la boisson à servir, à proximité (le frigo n’est pas loin), à un ami ou à une connaissance, un voisin venu…

    La promptitude, donc, à accueillir…

    C’est aussi – parfois (cela arrive) – risquer d’être importuné, au téléphone par un démarcheur, un « emmerdeur », sans compter que le timbre de la sonnerie retentit au moment où tu te trouves sur la cuvette des WC ou en train de te laver les dents, ou encore au moment où tu finis ce que tu as dans ton assiette avant que cela ne refroidisse ; à l’ouverture de ta porte d’entrée à un gitan te proposant quelque objet de vannerie, ou de repeindre ta façade… Et, quant à la boisson à servir, si oui c’est un ami, une connaissance, un voisin qui vient te voir, manque de pot dans ton frigo y’a pas ce qu’il faut, et t’as juste un fond de pernod dans une bouteille sous l’évier…

    La promptitude à accueillir…

    C’est « civil », c’est « de bon ton »… Y déroger est-ce critiquable, est-ce que ça fait de toi un « mauvais coucheur », un impoli, si tu transgresses ; est-ce que déroger à ce qu’il est « de bon ton » de faire, en matière d’accueil, ça doit susciter une « levée de boucliers » de la part des autres, de ces autres qui soit dit en passant « ne sont pas irréprochables » ?

     

  • Le coup de gueule du jour

    … Jour aussi, mercredi 4 décembre 2024,  où ont voté  nos députés LFI, RN et d’autres, la censure du gouvernement de Michel Barnier…

    Que leurs portefeuilles financiers à tous tous ces gens là, nos élus, si le budget ne passe pas, si le gouvernement tombe, prennent un bon coup dans l’aile si vient une énorme tempête ou crash financier réduit en peau de chagrin leurs actions et leurs dividendes !

     

    … Il sera bien difficile – à plus vrai dire impossible – à un plaisantin iconoclaste, d’écraser une boule puante, lors de la cérémonie d’inauguration de Notre Dame, auprès des grands chefs d’état invités, en particulier tout proche de Donald Trump… Ou peut-être « si ça se trouve » d’Erdogan – si ce dernier est invité !

    Quand on pense que des chefs d’état Arabie Saoudite, Qatar, Emirats seront présents lors de cette cérémonie d’ouverture de Notre Dame (des « mahométans ») en plus de Donald Trump personnage dont on n’attend rien de bon pour le monde et pour l’Europe sauf pour les dictatures du « tiers monde » et de la Russie, de la Chine et de la Turquie… Il y a de quoi « vomir toutes ses tripes » !

    Ne manquerait plus que ça, Erdogan invité – et au côté de Donald Trump ! Erdogan qui veut islamiser son pays et a fait de Sainte Sophie cathédrale, une mosquée !

    « Bien vu » le pape François, de préférer se rendre en Corse, plutôt qu’à cette cérémonie d’inauguration de Notre Dame, à laquelle sont conviés de « hauts crétins empanachés en beaux manteaux et enturbannés pour certains, qui iront tous en enfer » !

     

     

  • Contre la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier

    … N’étant pas du RN sans pour autant être « cent pour cent » NFP à cause de la confusion du NFP entre islamisme et islam… Et, étant donc « de Gauche » (mais n’adhérant pas à « certaines orientations » - ou « dérives »- de la Gauche)…

    J’espère que la motion de censure que vont voter le NFP et le RN ne recueillera pas les 287 voix requises pour fairer tomber le Gouvernement de Michel Barnier (je ne suis pas loin s’en faut « POUR » ce gouvernement)… MAIS… Mon sang se glace dans mes veines à la pensée du risque d’une « mise sous tutelle du FMI, de l’UE et de la Finance internationale   de la France »

    Si ce gouvernement tombe, et cela quel que soit ce qui va se passer politiquement en France dans les semaines et mois qui viennent…

    Certes, ce budget est à juste titre contesté… Mais ce qui nous serait imposé en « haut lieu » à nous Français dans notre vie quotidienne, serait bien plus dur, bien plus contraignant (imaginez les pensions de retraite réduites de moitié, ainsi que la plupart des salaires… Et bien d’autres conséquences impactant les entreprises, les commerces, l’artisanat, le marché des services, la santé publique, les hôpitaux, les écoles, enfin tous les domaines de l’activité) !

    Souvenez vous de l’Argentine, de la Grèce…

     

     

  • "Trancher dans le vif"

    … Il est très difficile de s’entendre -et encore plus de se comprendre- avec des personnes d’une culture, d’une sensibilité, d’un mode de vie, d’idées, d’opinions, de comportements très différents ou opposés… Et de manifester à l’égard de ces personnes, de la considération, du respect, d’être à leur écoute…

     

    Dans la vie que nous vivons au quotitien, parmi nos connaissances – et même parmi nos proches – nous sommes souvent ou occasionnellement confrontés, selon les situations se présentant, lors de rencontres, dans des réunions, dans des activités communes, dans des associations de toutes sortes où l’on est adhérent, participant, à ces personnes si différentes de nous, et dont nous devons un temps donné, supporter la présence, les réflexions, les comportements, tout ce qui de ces personnes nous heurte…

     

    Accepter, faire « profil bas » ou « faire semblant » ou encore et surtout comme cela se pratique dans un ordre – ou « morale » - de civilité citoyenne ; ne pas se découvrir, demeurer « zen », éviter « les sujets qui fâchent » … Cela finit par devenir assez pesant, et inévitablement à un moment où un autre « ça craque » et alors on se lâche et ça fait forcément mal…

     

    Cet « ordre moral de civilité citoyenne, de considération et d’écoute de l’autre, ce « vivre ensemble » mis en avant et prôné – et inscrit dans les chartes des espaces de discussion sur la Toile- par les instances chargées de nous modérer, toutes aussi « moralisatrices » les unes que les autres… Que des gens d’une « Gauche de la tolérance, du partage, de la convivialité et de l’écoute » (mais aussi de la part de gens d’une « Droite du même genre ») veulent nous faire adopter par « martèlement de principes et de règles », par tous les « discours » véhiculés par des médias inféodés à la pensée formelle dominante… Cet « ordre moral de civilité citoyenne » est-il « une valeur » ?

    Est-ce un « crime de lèse-majesé », que de le brocarder, que de le contester, que de l’« iconoclaster » cet Ordre ?

     

    La vérité, la réalité, c’est que ces gens qui nous heurtent, dont on ne peut supporter les comportements, les idées, les réflexions, les opinions, les agressions directes et indirectes, et qui nous « pourrissent la vie » - mais qui assez souvent nous apparaîssent masqués – l’on ne s’entendra jamais avec eux et que « l’Ordre moral de civilité citoyenne » ne sera et ne restera qu’un « paravent aussi inutile, aussi vain qu’affligeant » !

     

    Il y a un moment dans la vie où il faut « trancher dans le vif » - c’est à dire « se battre, résister, répondre coup pour coup » , ne pas céder à la toute puissance des hypocrisies et des ordres dominants et imposés de pensée… Quitte dans le combat, à ce que d’une certaine façon on y « laisse la peau de son intériorité incorruptible – voire sa véritable peau » !

     

     

  • "L'ombre de l'ombre" ou l'indéfinissable en l'autre, en nous...

    … Au delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique chez une personne en particulier, une femme, un homme, et qui sans aucun doute l’est vraiment…

     

    Et au-delà même de la relation de sympathie, ou si l’on veut « d’atomes crochus » que l’on peut avoir ensemble, au-delà de ce qui nous unit dans nos projets, dans nos activités, dans nos aspirations ; au-delà encore de l’idée que nous nous faisons du monde, de la société, de l’environnement où nous vivons, l’un et l’autre… Et tout cela en dépit de quelques différences de sensibilités ou d’opinions ou de projets, ou d’aspirations…

     

    Il demeure chez certaines de ces personnes avec lesquelles nous nous entendons si bien, un côté « indéfinissable » (ou « indicible ») voire parfois « obscur » et qui nous interroge… Mais qui pour autant ne nous met pas mal à l’aise – ou alors « juste un peu par moments et dans des situations imprévues, inhabituelles, sensibles »…

    Et ce côté « indéfinissable » ou « indicible » - ou « obscur – il arrive que l’on le perçoive aussi, au travers ou delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique… Un peu comme une ombre - « l’ombre de l’ombre dirais-je » dont nous ne sommes point sûr…

     

    Mais il y a encore, parmi nos connaissances, proches, amis, ce que l’on appelle des « bipolaires » c’est à dire des êtres femmes et hommes, ayant en eux comme deux personnalités opposées qui coexistent et tour à tour se manifestent en fonction d’une situation vécue, d’un événement survenant « modifiant la donne » en quelque sorte…

     

    L’existence du côté « indéfinissable, indicible, inconnu, parfois obscur, et qui porte à s’interroger » étant une réalité au même titre que l’existence du jour et de la nuit… Il n’y aurait donc dans l’absolu, pas de personnes « de confiance totale » (ou d’une fiabilité à toute épreuve »)…

     

    Reste cette « aspiration » que l’on peut avoir,  d’offrir à son prochain ce dont il peut être certain, absolument certain, de notre personne, sans la moindre ambiguïté et qui exclue l’indéfinissable, l’indicible ou « l’ombre de l’ombre »… Quand bien même existe l’ombre… Car tout homme, toute femme, porte en lui, en elle, une part qui n’est pas « de lumière » - sans être forcément une part d’obscurité – quoique parfois oui… Reste la question d’assumer ou non cette part qui n’est pas « de lumière »…

     

    En somme, ce qu’il y a de sûr, de fiable, de vrai, de solide, en soi, dont l’autre ne peut douter… L’est d’autant plus encore, sûr, fiable, vrai, solide… Qu’est assumée et non dissimulée l’ombre en soi… Du moins cette part d’ombre en soi dont on reconnaît et assume l’existence… À défaut de connaître ce qui en nous, demeure inconnu et sur lequel nous n’avons pas de pouvoir…

     

     

  • Une idée comme ça, qui me vient ...

    … Nos pensions de retraités, nos salaires de personnes actives en entreprise, fonction publique, etc. … Ainsi que les prestations sociales que perçoivent de nombreuses personnes, enfin, autant de paiements qui nous sont faits…

    Tout cela versé sur nos comptes bancaires par internet depuis des centres de gestion automatisés… Virtuellement pourrait-on dire mais en même temps aussi concrètement comme cela se faisait jadis, du temps où il n’y avait ni internet, ni numérique, ni informatique, et où il fallait se rendre à un guichet de caisse percevoir en numéraire…

     

    Si d’un seul coup, du jour au lendemain, tout cela s’arrêtait, comme totalement grippé, gelé, par une immense panne générale, plus aucun accès à nos comptes, distributeurs automatiques d’argent liquide devenus inutilisables, plus aucune transaction financière, de paiement de quoi que ce soi !

     

    Et que néanmoins il faille par nécessité, se nourrir, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans sa voiture, se procurer tout ce dont on a besoin au quotidien, qui n’est aucunement gratuit et ne l’a jamais été…

    Comment ferait-on alors ? Que se passerait-il ? Avec nos cartes bancaires désormais muettes, sans liquidités, nos comptes inaccessibles ?

     

    J’imagine le chaos, la panique, le désarroi, la sidération, l’impuissance, tout cela généralisé, universel, planétaire…

    Reviendrait-on au troc ? Que signifierait « être riche ou être pauvre » ? Peut-être (c’est une idée) que cent euros, ou dix ou vingt ou mille … Se verrait remplacé par une heure, dix heures, cent heures de travail ou d’activité de service rendu, de production de quelque chose… Encore faudrait-il être en capacité de produire, de faire, d’exercer… Mais alors qu’en serait-il pour obtenir des denrées alimentaires sur des marchés, dans des boutiques, ou toutes sortes d’équipements de nécéssité, comment « retraduire » autrement qu’en argent – liquide ou par écriture ou par opération automatisée internet numérique informatique, le « paiement » qui devrait alors être fait ?

     

    Et pour les transactions achats ventes dont le montant excède la somme de ce que coûte un produit dont en a besoin et que l’on se procure  ? Par exemple pour acheter une voiture, un terrain, une maison ?

     

    Ces centres de gestion des retraites à payer aux gens, et de versements de prestations, de salaires, fonctionnent avec de la technologie de pointe automatisée, des algorythmes ; des données compilées, de l’informatique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, de la robotique… Et tout cela marche avec de l’électricité.

     

    Imaginons une panne électrique ou un bug gigantesque créant un dysfonctionnement majeur affectant toute la planète : tout ce qui est électrique s’arrête, les batteries ne peuvent alimenter que durant 6 à 8 heures au mieux, après plus rien, rien de rien ! Tout s’arrête !

     

     

  • Douter ou nier

    … Entre « douter d’une capacité de réflexion » et « nier l’existence d’une capacité de réflexion », il y a une différence…

     

    L’on peut douter, oui, de la capacité de réflexion d’un certain nombre de personnes – dont en particulier de quelques jeunes de 15 à 20 ans plus ou moins nombreux autour de nous … Mais nier l’existence d’une capacité de réflexion, qui peut-être existe, de qui que ce soit… Est pérempoire, et c’est comme déclarer formellement une porte fermée…

    Douter ce n’est pas nier…

    Douter c’est considérer difficile que puisse s’établir une communication, un dialogue, un échange avec telle ou telle personne…

    Nier c’est considérer impossible l’établissement de tout échange, communication, dialogue…

    Reste cependant la pesée qu’exerce le doute sur la possibilité d’un échange, d’un dialogue, d’une communication.

    La capacité de réflexion est dépendante de l’environnement familial, social et culturel en lequel chacun vit et évolue… Et donc, plus cet environnement est défavorable, et moins existe et se manifeste la capacité de réflexion… Quoique parfois, un environnement défavorable tout au contraire, peut contribuer à ce qu’une capacité de réflexion se développe…

     

  • Contestataire

    Contestataire

    De toutes les vacheries

    De toutes les roueries

    De toutes les simagrées

    De toutes les hypocrisies

    De toutes les pueries

    À ta façon certes

    Et ce n’est peu dire

    Tant ta façon peut déconcerter ou surprendre

    Ne serait-ce que par ton langage

    Par tes propos

    Nous ne sommes point

    Toi et moi pour autant

    Du même bord

    En ce sens

    Que nous ne mettons pas dans l’Urne

    Le même bulletin

    Nous ne sommes pas du même bord

    Mais nous sommes du même « autre bord »

    Celui de ces personnes

    « Franches de collier »

    Et sur lesquelles on peut compter

    En toute confiance

    Les « bonnes personnes »

    Qui à leur manière sont des résistants

    À l’ordre scélérat

    À l’ordre auquel tant adhèrent

    Ou aux désordres faits ordres

    Qui font des communautés

    Partout

    Sur les réseaux sociaux

    Dans les villes et dans les campagnes

    Dans les esprits

    Dans les opinions

    Les « bonnes personnes »

    Des « vieux » comme des « rassis » comme des jeunes

    Et même des gosses et des ados

    Qui dans la rue te disent bonjour

    Sans te connaître

    Et que toi tu ne connais pas non plus

    Les « bonnes personnes »

    Sont  légions dont ne sait le nombre

    Sûrement plus grand que l’on ne le croit

    Ce sont ces « amis les danseurs »

    Ces « amis de la promenade »

    Ces «amis de la musique »

    Ces « amis de la nage »

    Ces « amis de la bricole »

    Ces « amis du vélo »

    Ces « amis des minous »

    Ces « amis de tout ce à quoi on fait partie »

    Que l’on retrouve de temps à autre

    Un temps où l’on est tous de cet « autre bord »

    Celui de la résistance

    À l’ordre qui domine aujourd’hui

    Qui dominera encore demain

    Qui ne cesse d’être donné gagnant

    Et dans lequel cependant

    De « l’autre bord » que nous sommes

    Nous faisons partie

    Et que nous reconnaissons tel qu’il est

    Tout en le combattant

     

    À un ami, disparu à la fin de l’été 2024

    « prolixe en paroles mais discret et « franc de collier »

    Un « petit bout d’absolue confiance »

    Qui « s’est fait la malle » hélas

     

     

  • Liberté, tolérance

    … L’on ne voit sur Terre aucun arbre d’une hauteur très largement supérieure à la hauteur d’un séquoïa géant… Par exemple de 300 mètres de haut…

    Et aucun arbre sur Terre n’a de branche d’une longueur de 50 mètres…

    Il en est de même de la liberté et de la tolérance, qui sont comme des arbres dont la croissance et l’envergure dépendent de forces et de principes naturels…

    Or dans les pays du monde où règne « en principe » - et donc « idéologiquement » la liberté de s’exprimer et d’entreprendre, ainsi que la tolérance…  Aux forces, aux principes, aux lois, à l’ordre naturel et universel, se sont substitués des désordres qui se sont imposés comme des ordres, en réaction d’opposition à des ordres établis…

    Et c’est ainsi qu’abîmée, la liberté disparaît sous l’emprise d’un ordre qui revient au pouvoir et renforce son autorité…

    Et que la tolérance qui accepte tout, creuse la fosse dans laquelle elle tombe et est ensevelie…

     

  • Le pire est à venir

    … Les Américains marchent sur la tête : ils élisent Président du pays le plus puissant du monde, un type qui a qualifié Kamala Harris de « vice-présidente de merde » en public, devant les médias et les Télés, et qui en novembre 2020 a investi et pris d’assaut le Capitole comme pour un « coup d’état » en contestant par la violence l’élection de Jo Biden, et qui, encore, était passible de 4 ans de prison ! (recel de documents, falsification de comptes, surévaluation frauduleuse d’actifs)… On aura tout vu, mais le pire est à venir…

    J’imagine que lors de l’attentat – tentative d’assassinat- dont il a été victime, le tireur devait être d’élite pour atteindre seulement l’oreille (et ainsi laisser croire au monde entier qu’il avait loupé Trump entre les deux yeux) …

    Et dire que plus de la moitié de la planète – en nombre d’humains c’est bien plus que la moitié- dit « amen » et trouve « pas si mal que ça » voire approuve, que Trump soit élu – à commencer par tous les partis d’extrême droite, par les dictateurs et autocrates et les curés, les imams et les rabbins – plus Kim-Jong-Un et Poutine…

    Dans notre pays, la France il est certain qu’un certain nombre de gens ayant voté dernièrement pour le RN – mais pas seulement – ne « voient pas d’un mauvais œil » que Trump soit élu – sans compter ceux qui sont nettement « pro » !

    Le climatosceptique Trump à la 29ème conférence sur le changement climatique – COP 29- à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre 2024… Ça promet !

     

     

  • Grand Hôtel du Merdier

    … Le fait que des millions de personnes de par le monde, de toute génération, adoptent et se livrent à de mêmes comportements d’une vulgarité, d’une banalité aussi crasse que généralisée, de consommation, de loisirs, de lectures tout cela dans le culte de l’apparence, dans la médiocrité autant culturelle que relationnelle, dans un individualisme aussi exécrable qu’ostentatoire et revendicatif… Ne fait pas de ces comportements, de ce à quoi adhèrent des millions de personnes, des vertus, des modèles …

    Le fait qu’elles partagent les mêmes erreurs, les mêmes croyances, ne fait pas de ces erreurs et de ces croyances, des vérités…

    Et lorsqu’en face de ces comportements exécrables, de ces erreurs et de ces croyances qui font le monde que l’on connaît tel qu’il est, tel qu’il devient ; se lève un vent de colère, de révolte, de celui, de celle, de ceux qui n’adhèrent pas et subissent… Toujours se lève aussi toute la hargne d’une majorité outrée d’être conspuée…

    Et quand « Dieu s’en mêle » c’est encore pire, le « Grand Hôtel du Merdier » !

     

     

  • Mercredi 6 novembre 2024

    … Ça y est ! Notre Emmanuel devra donc féliciter Donald Trump avant de lui serrer la main à la prochaine rencontre au sommet entre grandes puissances !

    Une dure réalité s’impose dès aujourd’hui mercredi 6 novembre 2024 et pour les années à venir :

    L’Amérique de Trump tire le monde vers le bas !

    Vers le bas c’est à dire la médiocrité culturelle et relationnelle, tout ce qui fait de notre occidentalisme un monde décadant…

    Ce n’est pas une surprise d’apprendre que les artistes, que les intellectuels, aux USA, ont quasiment tous voté pour Kamala Harris et pour le parti démocrate !

     

     

  • Désespoir

    « L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même » ( Albert Camus )

     

    … Il faut dire que l’habitude du désespoir est entretenue par l’opinion dominante axée sur tout ce qui va mal et ne s’articule jamais sur ce qui va bien…

     

  • Pensée du jour, jeudi 17 octobre 2024

    … Les ennemis de l’opinion dominante, pour un certain nombre d’entre eux, sans doute – et à dessein- de plus en plus nombreux, n’ont plus ce statut d’ennemi qui était le leur lorsque la masse leur tombait dessus à bras raccourcis…

    Ils passent désormais sur scène, sont applaudis et ils bénéficient du statut d’amuseur public, de contestataire en vogue et de novateur plébiscité… Et les dominants n’ont pas de meilleurs alliés qu’eux !

    Reste que les ennemis de l’opinion dominante qui ne passent pas sur scène, ne sont jamais plébiscités – et qui deviennent de moins en moins nombreux, isolés qu’ils sont – quant à eux, lorsqu’ils ne reçoivent plus de coups, suscitent de l’indifférence, personne ne vient les chercher…

     

  • Hommage rendu à Samuel Paty

    … Il y a de quoi s’interroger au sujet de la réaction à l’ hommage rendu à Samuel Paty assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste, dans le cas d’ une classe de collège où la quasi totalité des élèves sont des musulmans issus de l’immigration maghrébine dont les parents ne veulent pas entendre parler de laïcité (oui, il y a des classes comme ça en France dans des « banlieues difficiles »)…

    Je doute fort que ces élèves là soient sensibles à l’hommage rendu à Samuel Paty, parce qu’à mon sens – et je ne dois pas être le seul à penser ainsi – ces élèves là – du moins les plus contestataires d’entre eux, de toute leur insolence et leur irrespect pour nos valeurs républicaines » entretiennent une « vision » communautariste exacerbée fanatisée axée sur leur revendication identaire en tant que musulmans… Qui leur est inculquée par leurs parents, leur famille, leur environnement religieux…

    Le message des autorités de la République Française et de l’Enseignement, relayé dans toutes les écoles, les collèges et les lycées ; s’impose donc, avec la commémoration et l’hommage à Samuel Paty… Mais il est certain que dans les classes dont les élèves sont en majorité des musulmans, pour la minute de silence, cela ne va pas être « si évident que ça » … Et je tremble pour l’enseignant motivé et « pétri de valeurs républicaines et de laïcité » mais qui ne va pas arriver à faire vraiment passer le message, et verra se dresser en face de lui, un « agité » contestataire refusant d’observer la minute de silence…

     

    … Et que dire d’un jeune non musulman, bien « blanc et baptisé catholique », qui, dans une classe de 3ème dans un collège, conteste l’hommage rendu à Samuel Paty ? Subverti qu’il est, ce jeune, par de l’idéologie d’extrême gauche mâtinée d’un islamisme anti occidentalisme ?

    Quel discours peut tenir un enseignant même formé à ce genre de situation, à un tel jeune ?

     

    « On n’apprivoise pas les hyènes et les chacals » - si ça arrivait ça se saurait…

     

     

  • Ce qui vieillit en nous...

    … « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    … Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • Une union, un pays

    … Une union – un mariage- n’est durable qu’à deux conditions aussi essentielles l’une que l’autre :

    - La réciprocité absolue dans ce que ressent, éprouve, l’un pour l’autre, et avec la même intensité, les mêmes besoins, les mêmes aspirations… Cela quelque soient par ailleurs, les différences…

    - L’accueil – heureux et bienveillant - des parents et de la famille de l’un pour l’autre…

     

    En effet, s’il n’y a pas tout à fait ou s’il y a seulement en partie, la réciprocité ; la durée de l’union est compromise et d’autant plus brève si c’est surtout l’un qui est plus « aimant » que l’autre…

    Ainsi l’un – ou l’autre – n’aime pas « pour les deux » car il n’est pas « dans l’autre » …

    Dans la réciprocité aucun des deux n’est « dans la peau de l’autre » -c’est vrai… Mais il y a ce même élan vers l’autre qui, au plus près le rapproche et le lie à lui…

    Quant à l’accueil de l’un ou de l’autre par les parents, par la famille de l’un ou de l’autre ; s’il est « mitigé » ou inamical et s’il ne fait pas lien (et lien durable) ; alors un jour ou l’autre l’union se défera… Ou si, à la limite elle dure, elle deviendra et demeurera difficile…

     

    Il en est exactement de même pour une personne venue d’un autre pays qui entre dans un pays où désormais, pour un temps ou pour toujours, cette personne va vivre :

    -La réciprocité entre ce qui motive une personne « venue d’ailleurs » à s’installer dans le pays où elle arrive, et ce qui motive le pays accueillant à voir s’installer cette personne « venue d’ailleurs »…

    -L’accueil – heureux et bienveillant- du pays où vient vivre la personne « venue d’ailleurs »…

     

    Cela dit, dans une union – un mariage – entre deux personnes de pays – ou de régions- différents ; l’un, en épousant l’autre, épouse pour ainsi dire, le pays -ou la région – de l’autre…

    Car l’environnement – de famille, de connaissances, d’amis, de pays, de région – de l’un, se joint à l’environnement de l’autre… Et du lien s’ajoute et se lie au lien existant… Selon la loi naturelle, intemporelle, universelle, « cosmique » en quelque sorte, qui régit le principe de la relation entre les êtres et les choses dans cet univers de 13,7 milliards d’années et de tant de galaxies, de tant de mondes aussi différents et uniques les uns que les autres…

     

     

  • La vie, une "fête costumée" ?

    Kafka 1

    … La « fête costumée » à « proprement parler », n’est pas une « fête » mais plutôt un carnaval qui n’a rien de drôle, rien de vraiment joyeux (sauf pour ceux et celles que cela divertit dans la mesure où rien de fâcheux ne leur gâte la « fête » et où ils sont le « héros du jour » et « followérisés ») - ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde…

     

    La « fête costumée » est un mauvais carnaval, souvent tragique, cruel, sans bonté, imbécile, de personnages égoïstes, arrogants, consternants, ennuyeux, « faux-jetons », crispés, vaniteux, « lèche-bottes », menteurs, faussaires, méprisants… et j’en passe de mille façons… qui tous avancent masqués ou sous des avatars dans les réseaux sociaux… Et « s’existent » autrement dit se produisent et s’affichent, toujours à leur avantage…

     

    Mais… La « fête costumée » a sa « contre fête » qui elle, est celle de personnages dont on voit les vrais visages, de personnages qui sont parvenus à effacer la honte qu’ils avaient d’eux-mêmes… Alors leurs visages sont devenus des visages résistants… En face des visages masqués, des visages « caramélisés »…

     

     

  • Solitaires...

    … Solitaires dans leur vie de tous les jours…

    Solitaires parmi leurs connaissances et amis, et même leurs proches…

    Solitaires en ce sens qu’ils, elles, demeurent souvent en société, en réunions, en public, « en retrait » voire invisibles… Parce qu’ils, elles, « ne se mettent jamais en avant »…

    Ils, elles, ne sont pas pour autant, dans leur intériorité même, dans leurs aspirations, dans tout ce qu’ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir la possibilité d’exprimer, de partager, de transmettre aux autres autour d’eux…

    Désespérés de devoir taire, désespérés de ne pouvoir partager, désespérés de demeurer étrangers à tous ces autres qui eux, « se mettent en avant », se soucient de leur apparence, manifestent de l’indifférence, du désintérêt…

    Il, elles, à vrai dire, sont intimement convaincus d’appartenir à l’immense communauté de toutes les personnes de bonne volonté qui agissent, combattent pour la vérité, pour la beauté, pour la justice, pour l’édification d’un monde de relation dans lequel l’autre devient un interlocuteur voire si possible un ami, quand bien même cet autre demeurerait un étranger dont le mode de vie différent s’accorderait mal avec le leur…

     

    Il n’y a pas, il n’y a jamais, en apparence… De « solitude heureuse » - du fait que la solitude n’est jamais « confortable » (elle peut paraître rassurante mais pas confortable)…

    La solitude « assumée » qui est la conséquence de ce qui fonde notre intériorité dans ce qu’il y a de plus intime en nous et donc, de plus indicible… Serait presque, cette solitude là, une « solitude heureuse »…

    Ce qui la rend heureuse alors, cette solitude là, c’est parce qu’elle nous relie à toutes les solitudes « assumées » des autres… Avec lesquelles on s’entend, on se comprend, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, rien que d’un regard, d’un geste, d’un imperceptible signe de reconnaissance…

     

     

     

  • Il, elle, eux

    … Quand la pente s’incline et devient abrupte, en un mot quand ça ne va plus très bien et que ce n’est plus comme cela était il y a encore pas si longtemps… Fini les « nouvelles du jour », tout ce qu’il y avait à montrer afin de le partager, là où tout le monde va… Plus rien… La « page » s’étiole, n’est plus servie et, dans un premier temps ça passe inaperçu…

    C’est que… La vie des gens, notamment la vie des gens que l’on connaît, dont on suit ce qu’ils nous montrent, est loin d’être « un long fleuve tranquille » !

    C’est… Une santé qui n’est plus « florissante », un proche dont on se soucie, un emploi perdu et donc le revenu que l’on tirait de cet emploi qui disparaît, une activité – un travail- que l’on ne peut plus exercer dans des conditions favorables dans un monde de plus en plus dur, un deuil, une séparation douloureuse, un choix difficile à faire entre deux ou plusieurs options qui se présentent mais dont aucune de ces options n’est la meilleure…

    L’on ne voit, l’on ne sait, de l’autre, des autres, que ce qui paraît, que ce que l’on croit, que ce que l’on imagine…

    Et c’est des « il devrait faire ceci, cela »… C’est des « on ne le voit plus », et « qu’est-ce qu’il devient » …

    Si les mots – mais lesquels ?- pouvaient être des mains tendues… Ils le sont oui parfois… Mis c’est du vide qu’on étreint, du silence, de l’absence…

    Ou bien… Quand ça va plus du tout, au contraire tu les vois qui rappliquent… Et quand ça reva, plus personne ! Juste bonjour bonsoir et encore !

    Drôle d’expérience que la vie qu’on vit, drôle d’expérience que celle de la relation à l’autre !

    « Si j’aurais su j’aurais pas venu, je m’aurais suicidé dans le ventre de maman » ! Pourrait-on dire !

    Mais à vrai dire – c’est ce que je dis et que je dirai jusqu’à la fin de mes jours - « si c’était à refaire je sauterais à pieds joints sans aucune hésitation dans la même mare et en sachant que je pataugerai dans les mêmes boues »…

    Il n’y a ni paradis ni enfer, il n’y a que des gens et du monde – la mare en somme – qu’on ne peut faire autrement que de prendre tels qu’ils sont, les gens, le monde… Et de témoigner de ce que l’on trouve de mieux sans pour autant se taire au sujet de ce qui désenchante, déçoit, horrifie, écrase, déchire…

    Muet si tu deviens, ou pas vus les mots que tu as écrits sur les murs, il te reste ton regard… Mais c’est difficile des yeux voyants avec les yeux aveugles qu’on a ! C’est difficile les mots qui ont du pouvoir – je veux dire en fait les mots qui ne déchirent pas parce que ceux là, oui ils ont hélas du pouvoir, trop de pouvoir !…

     

     

  • "Amis " et amis ...

    … Les « amis » - amis entre guillemets – ne voient de nous, que ce que nous paraissons, que ce dont on « s’existe »…

    Les amis – sans guillemets – voient de nous « un peu plus que ce que l’on paraît, autrement dit ne voient qu’une partie de ce l’on est réellement – et que l’on ne montre ou n’expose pas toujours – mais peu d’entre eux nous « existent » en ce sens qu’ils ne viennent pas souvent nous chercher – parce qu’ils sont davantage préoccupés de ce qui les anime, de ce qu’ils font et qu’ils montrent ou exposent ; que de ce qui emplit notre vie, dont ils ne sont cependant pas indifférents, tout comme les « amis » - avec guillemets – qui, eux, sont indifférents ou condescendants à notre égard – ou parfois méprisants… Et le plus souvent il faut dire, silencieux de ce silence « qui en dit long »…

     

     

  • La pensée du jour, lundi 23 septembre 2024

    … Si Jordan Bardella avait été premier ministre – au lieu de Michel Barnier – il n’aurait pas trouvé pire ministre de l’Intérieur premier flic de France, que Bruno Retailleau ! (il eût en effet été très difficile de trouver pire que Bruno Retailleau comme premier flic de France !)

    Du coup, le RN a de quoi se réjouir car il est pour ainsi dire « coiffé sur le poteau » !

    Mais bon… De là à penser qu’il eût mieux vallu que Jordan Bardella aurait dû être nommé Premier Ministre…

    Il y a gros à parier qu’en 2027, le RN cette fois obtenant plus de la moitié des sièges à l’Assemblée Nationale, reconduise Bruno Retailleau ministre de l’Intérieur !

     

  • Réflexion du jour samedi 21 septembre 2024

    … Il y en a marre, plus que marre, de devoir « se prendre la tête » chaque jour ou presque (enfin très souvent) pour installer sur son ordi ou sur son smartphone , une appli pour ceci, une appli pour cela, ou télécharger tel machin censé résoudre telle chose dont on a besoin ; devoir ouvrir ceci, ouvrir cela (s’inscrire, créer un compte) ; aller sur « Mon Leclerc » (ou autre « Mon quelquechose ») pour voir si on a gagné (gagné combien sinon que dalle ou un malheureux euro)… Et tant d’autres trucs où il faut suivre une procédure, comprendre le système (on se plante presque toujours à un moment ou un autre, de telle sorte qu’on finit par abandonner, ayant ouvert et essayé pour rien le truc restant dans ton historique d’activité comme une chrysalide vide suspendue sur un fil de clôture avant d’être emportée par le vent)…

    Ce qu’il faudrait c’est une IA sous la forme d’un personnage (ou d’une « personnagette ») virtuel avec lequel tu entres en contact sur demande (une espèce de Copilot imitant un vrai personnage technicien résolveur de problèmes) qui aurait accès direct à ton ordi (jouant ainsi le rôle d’un technicien assistance informatique internet venant chez toi) et qui te dirait point par point, dans le détail, ce qu’il faut faire comme toi tu veux ; de telle sorte que le travail de mise en place pour le prêt à fonctionner, serait réalisé comme toi tu le souhaites…

    Bien sûr une fois la mise en place effectuée, le cadre c’est à dire l’architecture, conçu spécial pour toi… Il reste plus qu’à créer, inventer, produire, exprimer, et ça, tu sais faire !

    Est-ce que « apprendre à maîtriser de la pure technologie, de la mécanique de fonctionnement, c’est valorisant, est-ce que ça prouve que t’es plus intelligent qu’un autre ? Et qu’est-ce que ça t’apporte dans ta vie ? C’est juste des contraintes, de l’emmerdement, un véritable carcan, ça te rend pas meilleur qu’un autre, ça fait pas de toi un vrai créateur, un artiste, un écrivain, un penseur, ni rien qui ne vienne de ton intériorité et du potentiel réel de ton intériorité !

    Tout ce qui est purement mécanique, procédurier, de mise place et d’installation de ceci de cela, de cadre, d’architecture, tout ça n’a strictement rien à voir avec le talent, le vrai talent, la capacité de créer, d’imaginer, d’inventer, de transmettre, de partager, et qui, tout cela, fait ton intériorité, ton vrai pouvoir, ta vraie intelligence…

    Tout ce qui est donc, purement et seulement mécanique et procédurier, l’IA peut s’en charger, afin de te libérer toi le créateur (te libérer de ces épouvantables et assommantes contraintes qui absorbent ce temps précieux de création qu’il te faut)…

     

     

     

  • On a raté ...

    … La remise de médaille de la République Française par Emmanuel Macron lors de la Parade sur les Champs Elysées samedi 14 septembre des JO de Paris 2024, à la tireuse à l’arc Afghane en hijab qui a réalisé une performance remarquable de septs tirs au centre de la cible à 90 mètres de distance.

     

    … Et il n’y a point eu non plus, sur les Champs Elysées, de couscous hyper géant de l’amitié sportive, universel, servi sur une table de deux kilomètres de long, avec de part et d’autre de l’immense table, cinquante tonneaux en perce de Sidi Brahim.

     

    … Cela dit, sur les champs de bataille en Ukraine ainsi qu’à Gaza, ce n’était point, samedi 14 septembre de 16h à 3h sur les Champs Elysées et autour de l’Arc de Triomphe, la même ambiance d’euphorie et de fraternité !

     

     

  • Réflexion du Jour, vendredi 13 septembre 2024

    … C’est d’un très mauvais œil, et donc avec beaucoup d’inquiétude – et de tristesse – que je vois l’armée Ukrainienne en difficulté dans son combat contre l’armée russe dont la puissance de feu est hélas supérieure à celle de l’armée Ukrainienne…

    « Ça me fout les boules » et m’horrifie ! Et me révolte encore davantage contre le régime de Poutine, contre les russes en général qui, pour bon nombre d’entre eux soutiennent la politique de Poutine…

    Il faudrait – c’est ce que j’appelle de tous mes vœux – que des catastrophes naturelles de grande ampleur et très dévastatrices s’abattent en séries sur toute la Russie, avec des ouragans, des tornades, des inondations, des incendies, des tremblements de terre, d’une violence inouïe et impactant des régions entières, sur des milliers voire des dizaines de milliers de kilomètres carrés, détruisant des villes, faisant de nombreuses victimes… De telle sorte que les autorités russes se voient dans l’obligation, afin de faire face à ces catastrophes naturelles, de mobiliser leurs forces armées pour secourir les populations, et en quelque sorte pallier au plus pressé face aux dévastations…

    Ainsi se dégarniraient les fronts de guerre en territoire Ukrainien et l’armée Ukrainienne pourrait alors espérer faire reculer les russes…

    Bon sang, de ces catastrophes à répétition, il y en a partout sur la planète – un jour à tel endroit en Amérique, un autre jour en Inde, au Japon, un autre jour encore en quelque région de France ou d’un pays d’Europe… Alors pourquoi pas en Russie et que cela fasse très mal aux russes !

    Il serait absolument hors de question, que je compatisse si cela devait arriver en Russie, une catastrophe naturelle de grande ampleur faisant des dizaines de milliers de victimes, et que je donne le moindre euro à des organisations humanitaires en l’occurrence !

     

     

  • Ce "JE" qui transparaît toujours ...

    … Dans tout ce qui s’exprime, en particulier par l’écriture, et notamment sur les réseaux sociaux internet et les blogs par les publications accompagnées ou non d’images, de photos, de séquences vidéo, des uns et des autres ; mais aussi par les auteurs d’ouvrages qui sont des romans, des récits ou des essais… C’est le narratif qui s’impose, et narrer c’est raconter, décrire, exposer, rendre compte, retracer, tout cela en une histoire ou en un récit et en une succession de faits, d’événements et de personnages réels ou fictifs…

    Et le narratif dominant c’est celui du « je », même si « je » n’apparaît pas dans ce qui est exprimé, car « je » d’une manière ou d’une autre transparaît toujours…

    Et ce « je », qu’il paraisse ou transparaisse dans ce qui est raconté, décrit, exposé à la vue des autres, soutient – plus ou moins- une réflexion, laquelle réflexion cependant, est souvent influencée par une opinion dominante ou par ce que peut exprimer une personne jouissant de considération, bien connue et dont les propos sont partagés, relayés…

    Sortir ou tout au moins se démarquer de ce narratif dominant qui est celui du « je », c’est assurément ce qu’il y a de plus difficile pour qui fait – ou essaye de faire - « œuvre d’écriture » tout au long de sa vie… C’est même tellement difficile que cela paraît quasi impossible…

    La liberté que l’on peut prendre dans ce que l’on exprime et que l’on expose à la vue des autres (liberté par rapport à ce qui domine ou s’impose ou fait référence ou se fond dans un ordre commun de pensée), cette liberté est personnelle et donc forcément laisse transparaitre ce « je » que l’on écrit pas…

    « On n’est jamais très loin de l’imposture » quoique l’on exprime, en parole ou en écrit, le plus sincèrement du monde et avec la conviction en soi la plus déterminée… Et le seul moyen de ne pas laisser l’imposture s’introduire et demeurer maîtresse du jeu, c’est de lier ce que l’on exprime à son comportement, à ses agissements ; à faire de son apparence le reflet de son intériorité… Et non plus cette image de soi que l’on « fabrique » avec tout ce que le monde et que la société mettent à notre disposition comme sur les étalages d’un marché…

     

     

  • Grand enterrement général

    … « Il est triste de voir les membres d’une famille ne plus se parler. Un jour viendra où ils le regretteront. Et ce jour s’appelle l’enterrement. »

     

    … Non seulement les membres d’une famille mais aussi des personnes qui furent durant vingt ans des amis et qui un jour ont cessé de se voir et de se parler…

    L’enterrement ? Ils, elles n’iront pas, et d’ailleurs ne sauront pas…

    Les regrets ? Il n’est point sûr qu’ils, elles en aient, des regrets…

     

    Fractures, ruptures…

     

    Ils, elles, ne t’ont plus vu voler toi qui de plus en plus loin battait des ailes d’un ciel à l’autre et d’horizon en horizon…

    Et là où tu te posais ils, elles n’ont pas su…

     

    Dans les enterrements, en général, c’est des « il était ceci il était cela »… Mais en vérité si vérité il y a « c’est pas du tout ça » - même si ça y ressemble…

     

    Ce qui a été perdu sera-t-il retrouvé ?

    Ce n’est pas sûr…

    C’est peut-être autre chose qu’on touvera – ou plus probablement que l’on imaginera…

     

    Le non dit ne sera jamais révélé

    Le dit sera oublié

    Le numérisé c’est dans le temps de l’Histoire bien moins que de l’écrit sur de la pierre

    Et tout loin s’en faut n’est pas numérisé…

     

    Grantenterrement Général

    Trois cent personnes, un corbillard, des dames chic en noir et en trench, des messieurs compassés costardés – des rassis et des jeunots…

    Des bagnoles garées en files, le « cela est juste et bon » du Curé

    La Pompe… Funèbre mais révélatrice de l’Ordre du Monde

     

     

     

  • His birthday

    … Today is September 5th, his « bourriquette-à-versaire » *

     

    * « bourriquette-à-versaire » en Français dans le texte.

     

    … Elle sera vieille dans ces années 2060 où j’aurai cessé depuis une génération, d’être témoin de mon temps…

     

     

  • Le désir d'être aimé ...

    « Le désir d’être aimé est la dernière illusion. Abandonnez-le et vous serez libéré »

     

    [ Margaret Atwood ]

     

    … Après – sinon « en même temps » - que la préoccupation tout au long de la vie de la plupart des gens (lorsqu’ils possèdent quelque chose, autrement dit quand ils ne sont pas dans le dénuement) de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine ( terrain, maison, bien immobilier) ; vient -juste derrière mais à peine – le désir d’être aimé (c’est à dire « bien vu », considéré, connu, écouté, lu, etc. )…

    Et désirer être aimé c’est forcément se soucier de son apparence… Et l’apparence on la « conforte » presque toujours « dans le sens – le sens et la « mode » - de l’Ordre du Monde, d’un « consensus d’opinion admise et reconnue du plus grand nombre » en fonction de la « physiologie » si l’on peut dire, d’une société, d’une civilisation, d’une époque (de nos jours)…

    Abandonner cette préoccupation est difficile (il arrive que l’on le souhaite, que l’on y aspire et même que « l’on fasse autant que possible en sorte de…) mais « au bout du compte » c’est quand même ce souci d’être « bien vu » et de la valorisation de son patrimoine qui revient inévitablement et d’une certaine manière s’impose…

    Quant à la question de se libérer, c’est à dire de parvenir à une « indépendance d’esprit » vraiment marquée voire totale pourquoi pas ; il n’y a « jamais de miracle autre que celui auquel on croit et qui n’en est pas un »…

    Parce sans être « du monde » on est qu’on le veuille ou non « dans le monde »…

    Déroger, contester, être « autrement » question comportement, habitudes, mode de vie, etc.… Cela ne garantit rien, absolument rien dans un sens ou dans un autre, cela ne te fait ni plus ni moins être aimé, ne pas être aimé…

    Et « se couler dans le moule » - comme on dit – ne garantit rien, absolument rien non plus, ne te fait pas pour autant « être aimé »…

    La liberté, l’indépendance d’esprit… C’est pas seulement une affaire de « par rapport à ce qui se fait et se voit autour de soi », pas non plus seulement une affaire de « par rapport aux ordres d’opinion, ou à ce qui « doit » se croire et se savoir et qui a cours… Ou encore « par rapport à tout ce que les gens recherchent en priorité »… C’est aussi une affaire de « rapport avec sa propre intériorité » (et là, c’est « une autre histoire »)…

    Autrement dit la liberté et l’indépendance d’esprit tout ensemble, ça passe par le rapport qu’on a, confronté que l’on est , avec sa propre intériorité qui est « un monde en soi » - à gérer…

     

  • Ce "putain d'covid" ...

    … Quand il m’arrive d’y repenser – depuis le 14 mars 2022 où le masque n’a plus été obligatoire – son souvenir est celui d’un cauchemar épouvantable… Il m’a fait être, ce « putain d’covid », en juillet 2021 au moment des mesures prises de « pass sanitaire » à présenter sur smartphone ou sous la forme d’un document, de certificat de vaccination de moins de 48 heures à fournir dans les aéroports, les gares, les trains, certains lieux publics de loisirs et de festivités et de spectacles ; ainsi que lors des périodes des confinements les plus contraignants et limitatifs… Il m’a fait être ce « putain d’covid », ce que je ne suis pas, ce que je n’ai jamais été et ne serai jamais de ma vie : il m’a fait « péter un câble » (ou les plombs) comme on veut, il m’a fait tenir des propos que je regrette, indignes qu’ils sont, ces propos, de l’être que je suis (enfin « que je m’efforce d’être)…

    Depuis cet été 2021, trois ans se sont passés et, avec le recul, je réalise que les « anti vaccin », que les « anti confinements », que tous les réfractaires aux mesures prises « avaient leurs raisons » - sans doute contestables aux yeux d’une majorité de gens - mais néanmoins pouvant être défendues et argumentées…

    Le covid ? Plus personne n’en parle aujourd’hui, trois ans après… Le masque ? Rares sont les personnes qui le portent en extérieur…

    L’hôpital ? Est-ce que la situation s’est améliorée ? Il faut reconnaître que, quand tu vas à l’hôpital pour des soins d’urgence ou pour une consultation externe (et bien sûr aussi quand tu y séjournes à la suite d’une intervention) les personnes qui t’accueillent et s’occupent de toi exercent leur activité avec sourire, gentillesse, bonne volonté, du mieux possible, t’écoutent, te réconfortent, te renseignent… Tout cela en dépit de conditions d’exercice d’activité très difficiles, vraiment difficiles…

    Bien plus que de tous les covids possibles et imaginables et que sans doute quelques prochaines pandémies à venir… Partout dans le monde on meurt bien plus, mille fois plus, de cancer, de misère, de faim, de solitude, de guerres, de violences, de toutes sortes de maladies difficilement soignables…

    Et les lobbie’s pharmaceutiques, les géants de l’industrie du médicament, de l’agro-alimentaire, de la bio-chimie et du marché mondialisé de la consommation… N’ont jamais autant perçu de milliards d’euros ou de dollars…

     

     

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

    Biens immobiliers

    … Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !

  • L'espérance

    … Dans un monde – actuel - « qui va si mal », demeure l’espérance qui « sauve du désespoir »…

    Mais… Que dire du monde d’il y a cent ans, d’il y a mille ans… Que dire du monde de l’antiquité Gréco-romaine, du monde des peuples du Paléolithique Supérieur de 20 000 ans avant notre ère ?

    Allait-il plus mal, ou aussi mal, le monde, jadis ? C’est là une question sans réponse… Mais une question cependant, à la quelle sont données toutes sortes de réponses selon des interprétations différentes et à partir de « critères de valeurs »… Cela dit, les interprétations et les critères de valeurs se sont multipliés et accrus depuis la seconde moitié du 20ème siècle, et d’autant plus au 21ème avec la technologie animée d’intelligence artificielle (l’on interprète même le futur)…

    Jusqu’au 19 ème siècle il n’y avait que les peintres et les sculpteurs pour saisir les scènes, les personnages, les décors… C’était déjà de l’interprétation, même au mieux saisi et représenté, de la réalité…

    Au 21ème siècle avec la technologie et l’intelligence artificielle l’on arrive à reconstituer des présents historiques tels qu’ils « devaient être » à l’époque et donc, à les voir virtuellement…

    Dans les animations de spectacles futuristes lors de grands shows d’événements sportifs, culturels, retransmis sur toutes les télés ; tout ce que l’on voit s’ancre en images dans nos esprits et nous dessine les paysages urbains, les environnements de demain, de « dans cent ans, de dans dix mille ans »… Ce ne sont là, toutes ces images, toutes ces animations, que du « projeté  à partir de notre présent » et « rendu crédible par la technologie animée d’intelligence artificielle » produisant les effets, les scènes, les personnages, les décors, les environnements…

    Mais… Est-ce que dans cent ans, est-ce que dans mille ans, ça sera comme ça ? Nous n’en savons à vrai dire rien… À croire que la connaissance, que la réalité qui sera, se « fabrique » !

     

    L’espérance ne rend pas le monde meilleur, ne crée pas la paix, n’empêche pas la guerre, ne mouche pas la violence… Mais il y a dans l’espérance ce qui incite à un « autrement possible »…

    L’espérance se « matérialise » par les œuvres humaines – sportives, culturelles, artistiques et autres, nécessitant du talent, du travail personnel et de l’effort collectif…

     

    L’espérance est-elle plus grande, la sent-on plus nécessaire parce que le monde va mal ?

    Dans un monde qui irait bien, qu’en serait-il de l’espérance ?

  • Une Nième « réflexion du jour » qui « ne verse pas dans le monument de littérature et d’écriture loin s’en faut » ! (rire)

    … Internet ne rend les gens ni plus intelligents ni plus cultivés, et Google et Bing sont des béquilles dont ne peut plus se passer pour marcher. Car puisque tout est dans Google, à quoi bon avoir une bonne mémoire ?

     

    Cela dit, certains – en général des générations des nés avant 1990- disent qu’ils regrettent le téléphone fixe, le fax et la machine à écrire, le papier à lettre et le stylo plume… Et la photo argentique et la caméra super 8 à la papa des années 1970…

     

    La « parlotte » au téléphone ? Quand ça sonne c’est presque jamais au moment opportun, ça te « dringue-coupe-la-chique » super invasif alors que t’as les mains mouillées, pleines de farine ou autour du cou de ta bien aimée… Et puis, quand c’est lancé la parlotte, surtout si c’est l’un des deux qui accapare la converse, tu sais jamais comment arrêter (paraît-il que c’est à l’appelant de conclure – et non à l’appelé)…

    La parlotte au téléphone, quand ce que t’as à raconter de ta vie au quotidien, n’intéresse aucunement l’autre parce qu’il se situe dans un tout autre environnement de trucs à la mode d’activités « enrichissantes » et « valorisantes » et entouré d’amis dans le même ordre de vie et d’activités dans la modernité »… T’as plus qu’à le laisser parler et à l’écouter, juste dire oui, oui…

     

    Le fax c’était déjà mieux que la parlotte au téléphone mais ça marchait pas toujours !

     

    La machine à écrire c’était la galère pour les corrections, les copies avec carbone, les rubans, l’alignement, les marges…

     

    Le papier à lettre et le beau stylo plume, d’accord… Mais pour la réponse fallait attendre de 2 à 15 jours voire un mois ou plus – si devait réponse y avoir…

     

    La photo argentique c’était galère pour mettre la pellicule pile au poil près, plus le développement chez le photographe, relativement coûteux plus deux jours d’attente.

     

    La caméra super8 à la papa de 1975 - « parlante top du top du progrès » galère aussi pour ces films de 3 minutes qu’il fallait coller pour faire une bobine d’une demi heure à mettre sur un projecteur devant un écran…

     

    C’est bien mieux aujourd’hui en 2024 les mails, la messagerie smartphone, whatsapp, messenger… Quand c’est que de l’écrit c’est idéal pour souhaiter fête et anniversaire, tu t’emmerdes pas à devoir te casser la tête pour dire quelque chose en plus – des banalités d’usage… Et à « entretenir le crachoir trois heures » sans savoir comment à la fin arrêter la parlotte…

    C’est que « conclure » au téléphone, c’est pas facile… à part dire « excuses moi faut que j’aille faire pipi » ou « je dois partir en courses » ou « je vais faire un tour en vélo »…

     

    Bon c’est vrai il faut reconnaître : la mémé ou le papy en EHPAD qui sort presque jamais de sa chambre et qui attend le coup de fil du petit fils, de la petite fille, il, elle décroche aussitôt et vas-y trois heures de parlotte (sauf que « patates salades » c’est rapé depuis que la mémé fait plus de jardin… Reste plus que le monde qui va mal, la politicaille et la météo qui déconne… Et les « dans le temps… suivi fu feuilleton habituel à rallonges et re-rallonges »… Le « défilé des souvenirs »)…

     

    Cela dit, si Google et Bing c’est des béquilles et si c’est l’idéal pour savoit tout dans l’immédiat sans galérer trois heures de recherche comme avant dans des encyclopédies Hachette… Ça empêche pas d’avoir et d’entretenir de la capacité de réflexion, d’analyse, de comparaison, de prise en compte des infos obtenues… En un mot de faire marcher ta cervelle, tout ça en plus de savoir retenir, situer dans le temps, rapprocher d’autres faits, etc.

     

    Ah, pour le téléphone fixe : y’a désormais le petit écran LCD où tu vois apparaître le numéro de l’appelant, et ça c’est génial parce que ça te dit en fonction de la typologie du numéro, si c’est un emmerdeur une pub un quémandeur (dans ce cas là tu laisses sonner)… (en téléphonie mobile c’est pareil : derrière le 06 y’a le premier groupe de chiffre signalant que c’est un emmerdeur)…

     

     

  • Réflexion du jour, 9 août 2024

    … La liberté de pensée n’a pas de vision politique, elle n’est pas dans les anarchismes des anarchistes actuels et passés… Mais elle a néanmoins une grammaire et elle est d’un ordre qui n’est pas l’ordre de tous les désordres dont on fait des ordres. Son anarchisme est encore à découvrir et à édifier dans l’évolution difficile et incertaine de l’évolution de la civilisation et de la société humaines.

     

  • Etre ou ne pas être du monde ou d'un monde

    … L’on peut ne pas être du monde, mais pas contre le monde.

    Beaucoup de personnes sont du monde voire d’ un monde… Et sont des personnes très bien, avec lesquelles on peut dialoguer, s’entendre…

    Si être d’un monde n’est pas être du monde, il n’en demeure pas moins que être d’un monde est être de l’ordre de ce monde.

    L’on peut ne pas être du monde mais on est dans le monde.

    Et en n’étant pas du monde, on peut aussi n’être d’aucun monde, et, en conséquence, d’aucun ordre.

    Déjà quand on n’est pas du monde, l’on n’a pas pour préoccupation principale dans sa vie : la valorisation des biens que l’on possède ni le souci constant et affirmé de son apparence.

    Or dans LE monde, la valorisation des biens que l’on possède, si on la néglige, si l’on déroge par rapport à ce qu’elle représente dans le monde, cela passe très mal aux yeux de nombreuses personnes de notre entourage (famille, amis, connaissances).

    Le monde par lui-même est ce qu’il est, mais l’on y est dedans aussi peu du monde que l’on soit…

    Et encore, quand on n’est pas du monde, outre l’indifférence que l’on a pour la valorisation de ses biens et pour son apparence ; il y a aussi cette même indifférence pour les opinions, les ordres de pensée qui dominent, pour les modes de vie et d’usage que l’on fait des choses que l’on achète…

    Enfin quand on n’est pas du monde, on n’est pas forcément « sans grammaire »… Autant dire que ne pas être du monde et être sans grammaire, c’est comme être du monde sans grammaire (ce que sont beaucoup de personnes dans le monde actuel…

     

     

  • Réflexion du jour, 7 août 2024

    … Quand bien même serions nous dix milliards et peuplerions dix Terres, chacun de nous, êtres humains – et pour n’importe quel autre être vivant il en est de même – est un être unique, absolument unique tel qu’il est parmi des milliards d’autres… Et unique d’une seule fois dans le temps ; la nature ne fait jamais de clone ni dans le temps présent ni dans un autre temps à venir…

    Et pourtant en dépit de milliards de différences, de milliards d’êtres tel que chacun est une seule fois dans le temps ; tout ce qui vit sur Terre ou ailleurs, est fait des mêmes éléments, des mêmes particules, vient de la même source d’une origine que nous méconnaissons en dépit de notre savoir et de notre science de tout ce qui existe dans la dimension que nous percevons…

    Ce sont les similitudes – ou les ressemblances – qui nous rapprochent ; mais les différences ne nous opposent pas forcément puisqu’elles nous permettent de nous associer, d’être en relation de symbiose, de nous compléter entre nous, même si les différences sont génératrices de conflit, de combat – ce qui procède de la loi naturelle…

    Mais les similitudes ou les ressemblances ne nous rapprochent pas forcément…

    La « lecture » de toi, que se fait l’autre selon ce qu’il peut voir de toi, qu’il voit peu voire une seule fois ou beaucoup ou souvent, n’est qu’une « lecture » parmi d’innombrables « lectures » pouvant être faites, quand bien même des dizaines, des centaines, des milliers de personnes voyant de toi ce qu’elles voient, font à peu près la même « lecture »…

    Il n’y a jamais de « lecture absolument exacte », au mieux, la « lecture » est révélée – lorsqu’elle procède d’une connaissance et d’une conscience aiguë de l’existence de l’autre, approfondies, déterminées, volontaires et en constant travail…

     

     

     

  • Réflexion du jour, 30 juillet 2024

    … La presse internationale – donc nombreux pays dans le monde – saluent la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024…

    Que des détracteurs ou des contempteurs puissent s’exprimer, oui

    Mais rejeter, démolir, non

    En 2224 le monde tel qu’il sera, par les témoins qui l’observeront, jugera, appréciera, mesurera ce qu’aura été la culture du 21ème siècle…

    Nous ne connaissons des cultures qui nous ont précédé, même les mieux connues, les mieux étudiées, celles qui ont laissé des traces que seul le temps géographique a pu corrompre en partie… Que ce que les Historiens depuis l’antiquité greco-romaine ont écrit dans leurs livres, que ce que les archéologues depuis à peine deux siècles ont mis à jour…

    Bon oui c’est vrai : le numérique ce n’est point le support idéal pour la postérité des œuvres, comme le fut la pierre…

     

     

  • La provocation ...

    … « La provocation peut être de mauvais goût, absurde, engendrer critiques et réactions, mais elle est nécessaire » [ Elisabeth Badinter ]

     

    … Encore faut-il ne pas confondre provocation avec injure… Parce que, lorsque l’on parcourt ce qui s’écrit et se « poste » sur la Toile ( internet, les blogs, les forums, les réseaux sociaux les plus utilisés) nous sommes en général très éloigné de ce que produisent, dans leurs ouvrages ou de ce que disent en tant qu’invités dans une émission de radio ou de télévision, les écrivains et auteurs décriés et provocateur dans leurs propos…

    La provocation ce n’est pas l’injure, ce n’est pas le déni, ce n’est pas la haine, ce n’est pas la violence brute, ce n’est pas l’arrogance dans l’agressivité, ce n’est pas l’écrabouillement ou le piétinement ni l’humiliation de l’autre…

    La provocation est iconoclaste, irrespectueuse, et elle dénonce non pas forcément des personnes en particulier mais surtout des comportements, des manières d’agir et de penser qui sont celles les plus communes adoptées par habitude, par ignorance, par manque de réflexion et pour se conformer à une opinion dominante…

    La provocation poussée à l’extrême c’est à dire à ce qui dérange, à ce qui choque « au plus haut point » quasi unanimement, peut être le « pavé » jeté dans la mare, qui, atteignant le fond vaseux et nauséabond, projette à la surface de la mare les boues putrides et donc, expulsant ces dernières et en quelque sorte, nettoyant en partie, le fond de la mare…

    En tant que « pavé jeté dans la mare » la provocation, celle qui « fait mal », qui dérange, qui choque, qui indispose les « bien-correct-commun pensants » est donc nécessaire…

    Mais il n’est pas sûr pour autant, que la provocation « expurge » ; la provocation c’est aussi le risque pris qu’elle incite à faire, au lieu d’expurger…

     

     

  • Réflexion du jour, 20 juillet 2024

    … Ce ne sont pas les gouvernants ni les élus, en France, dans les pays de l’Union Européenne et occidentaux qui sont, en tant que personnes mêmes, quoi que l’on puisse leur reprocher ; responsables, initiateurs et en cause de ce que l’on observe de déplorable dans la société…

    Ils ont pour certains d’entre eux comme on dit « quelques casseroles qu’ils traînent à leurs basques »… Mais l’opinion publique se fait telle, que les gouvernants et les élus, ainsi que les présidents et chefs d’état et personnages les plus importants de la « machinerie administrative » deviennent les « boucs émissaires » seuls responsables de la situation en laquelle se trouve le pays…

    En vérité – mais cette « vérité là » est « éclipsée » - les « vrais responsables » sont les personnes mêmes que nous sommes chacun d’entre nous, englués et conditionnés par : le consommable, le culte de l’apparence, l’obsession de l’effet immédiat, le pouvoir que donne l’argent, l’individualisme et le communautarisme exacerbés… En un mot « dans une déliquescence accélérée de la grammaire qui régit la relation humaine »…

    Cette « nouvelle grammaire » - qui « n’en est pas une – que nous avons « inventée » - ou plus précisément « mise en place par commodité, par facilité, par démission, par complaisance, par lâcheté, par tout ce que l’on veut » - a produit ce à quoi l’on assiste aujourd’hui à savoir l’Assemblée Législative que l’on a, dans une ambiance de foire d’empoigne et d’alliances « contre nature », « reflet » ou « écho » de la société dans laquelle nous vivons au quotidien…

    « Reconstruire une société, un état, une nation, une économie, cela commence par se reconstruire soi-même »… Ce qui « ne se décrète pas », que rien ni personne ne peut imposer de force ; qui est tout autre chose qu’une « affaire de morale »… Ce qui ne peut venir que d’une volonté, d’une détermination, d’une prise de conscience aiguë en soi, dans la mesure où nous vient la nécessité, comme pour l’arbre, d’avoir des racines dans le sol et des branches et des rameaux s’élevant vers le ciel…

     

     

  • Les grands esprits

    « Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition violente de la part des esprits médiocres » [ Albert Einstein ]

     

    … De nos jours c’est l’indifférence qui s’est substituée à l’opposition violente, et, « c’est peut-être pire » !

     

    L’opposition en effet, suscitait du débat et, en conséquence intervenaient les défenseurs des grands esprits qui, même s’ils ne gagnaient pas la partie, en minorité qu’ils se trouvaient dans le nombre, renforçaient les rangs des fidèles…

     

    Puis dans l’opposition en plus de la violence, se sont invitées l’injure et le déni, de la part des détracteurs les plus en vue sur la scène qui eux, sont ces « pseudo grands esprits » confortés par une opinion publique canalisée ; et, au niveau des réseaux sociaux, de la rue, des « parlotes », de tous ceux et celles qui lisent les « best-sellers » et s’expriment là où la visibilité de ce qui est exprimé est immédiate… C’est l’indifférence, la « zappe », la déconsidération, et « tu me les pompent », qui sont les réponses à ce que disent et écrivent les grands esprits… En lieu et place de l’opposition frontale entre interlocuteurs…

    Triste temps pour les « grands esprits », désormais « petites bêtes » dans l’immensité de la « jungle »…

     

     

  • Les limites de l' Intelligence Artificielle

    …. L'IA qui sera capable de concevoir et surtout de produire un texte "Célinien" ou de tout autre écrivain "novateur et très personalisé dans la langue (française ou autre) , dans le vocabulaire , dans le style, dans une grammaire tout aussi personnelle qui, cependant, ne s' affranchit pas pour autant des règles et du sens ; un texte tel qu'aucun bon traducteur ne pourra jamais rendre avec des mots équivalents à ceux que l'auteur hors normes a employés dans un contexte particulier... Cette IA là n' existera jamais, et si d'aventure elle "existerait presque" - à son niveau parvenu - elle serait alors "battue à la course" par l' écrivain hors normes !

     

  • Réflexion du jour, 13 juillet 2024

    … L’ on pourrait attendre de l’ Intelligence Artificielle qu’elle produise, sur la demande de toute personne en France, en Europe et dans le monde, anti – anti sémitisme, anti religion, anti islamisme radical, anti lobbys, anti milliardaires, anti actionnaires, anti mafias, anti voyous, anti marchands d’ armes… Un « article ultra choc » d’ un impact considérable, un véritable «  monument de littérature », iconoclaste en plein, démolisseur, en un mot « atomique » et qui fasse très mal, vraiment mal, aux fanatiques religieux, à «  dieu à toutes les sauces », aux antisémites, aux islamistes radicaux, aux lobbys, aux milliardaires, aux actionnaires, aux mafias, aux voyous, aux marchands d’armes… Un « article » tout ce qu’ il y a de plus laminant, qui paraîtrait « à la Une » de toutes les pages des réseaux sociaux… « Clouant le bec » de la « buse Uhlémane dont le cri de ralliement s’ éteindrait dans le fond du gosier de cette buse juchée sur des potominarés ; anéantissant les arguments fallacieux de toute la caste des potentats de cette planète, des mafiosos et de leurs hordes de nervis…

     

     

  • Pensée du jour, 12 juillet 2024

    … Cueillir des fleurs, mettre des oiseaux en cage… L’ humain fait ça ! Et le chat, lui, quand il « cueille » une souris, il la « tapototote » de sa patte griffue, il l’estourbit… Mais ça, c’est « la nature qui ne fait pas dans la dentelle… Dans toute sa réalité, dans toute sa beauté… Mais la beauté n’ a pas de « morale », n’ a pas de « canons » ou de « modèles »… Elle n’ a pas attendu l’ Homme pour exister… Et quand l ‘Homme a défini la beauté en y introduisant l’ idée qu’il se fait de la beauté, quand il l’ a exprimée à sa manière par ses réalisations artistiques, la beauté s’ est toujours faite sans toi ni moi en particulier quoi tu aies fait, quoi que j’ aie fait… La beauté étant « l’ affaire » non pas d’ un en particulier aussi évidente qu’ elle soit, mais l’« affaire » de ceux et de celles qui ont placé dans le « puzzle » infini de la beauté, une pièce, une seule, de l ‘immense « puzzle » de la beauté…

     

    … L’avenir n’est rien d’autre qu’une projection dans un futur inconnu, d’ une vie, d’ un monde, de modes de vie, d’ une culture, d’ une « modernité », d’ une géographie, d’ une Histoire, de politiques et d’ économies, et avec des gouvernements, des codes, des lois… À partir d’ un présent dont nous connaissons l’ apparence qu’a ce présent, mais dont nous méconnaissons ce dont ce présent est fait de l’ intérieur…

    Il y a néanmoins en nous, cette capacité à imaginer le monde de demain, diversement présente cependant en chacun de nous… Mais l’ imagination demeure dépendante de ce qui a été dans un passé bien plus imparfaitement traduit ou interprété, bien plus « arrangé » selon les différentes « lectures » faites du passé, que ce qu’ il a, ce passé, vraiment été…

     

     

  • Réflexion du jour, 8 juillet 2024

    Comment peut-on aimer les livres sans aimer les mots ?

     

    Comment lire des romans sans avoir lu un dictionnaire ?

     

    Comment peut-on faire de la littérature sans voyager dans le vocabulaire ?

     

    Comme faire de la politique sans rendre essentiel le dialogue et la relation ?

     

     

  • Un monde autant clos qu' ouvert

    … Il est une loi naturelle qui est commune à tous les êtres vivants - le monde animal et humain et aussi celui des végétaux, mais encore également le monde minéral- en effet tout être vivant, et en particulier la personne humaine, ainsi que les choses – tout ce qui est fait de matière par exemple un caillou, une roche, de la terre… Contient un monde clos en lui, et en même temps ouvert sur tout ce qui l’entoure et qui est pour ainsi dire infini…

     

    L’humain tout comme n’ importe quel être vivant est un monde clos en lui, tel une sorte de « bulle » en laquelle il est enfermé, « seul dans sa peau » dans la traversée, dans le temps de son existence… Enfermé dans ce qu’ il ressent, dans ce dont il est fait ; et il perçoit le monde qui l’ entoure – son environnement, les autres êtres vivants ainsi que ses semblables – au travers d’une sorte de pellicule ou de « film » ou d’enveloppe transparente… Pellicule, film ou enveloppe qu’ il ne peut jamais franchir, jamais traverser afin d’ être « dans l’ autre » ( son semblable, un autre être vivant – son chat, son chien)…

     

    C’est cela le monde clos en soi, qui d’ailleurs est un infini… Un infini comme tout ce qui est « hors de la bulle »…

     

    Le « lien » entre le monde clos en soi ( l’intériorité dont un être est fait) et ce qui est « de l’ autre côté » ( les choses, les êtres, tout ce qui nous environne) c’est la relation…

     

    Nécéssairement – selon la loi naturelle - le monde clos en l’ être, totalement clos durant toute la traversée de l’existence, est, par delà la « pellicule de la bulle », ouvert à tout ce qui l’entoure – en premier lieu l’ environnement immédiatement perceptible, visible… Puis, au-delà de l’ immédiatement visible et perceptible, ce qui est éloigné et dont la forme et la dimension, ne peuvent être appréhendés que par l’ imaginaire… ( Mais l’imaginaire est une « essence en soi » - différente de l’ imaginaire en l’ autre, et cet imaginaire étant celui d’ une autre personne que nous-mêmes ou celui par exemple, d’ un animal domestique ou sauvage… L’imaginaire n’ est pas le propre de l’ humain et chez les animaux l’ imaginaire ne « fonctionne pas de la même façon » que chez l’ être humain)…

    Il ne peut donc y avoir, à proprement parler, autrement que par un concept purement humain – que l’ on peut porter très fort en soi – de « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre »… Qui peut être innée ou qui peut, pour l’ humain s’ acquérir par effort et volonté déterminée, qui est innée ou « automatique, instinctive » pour les animaux…

     

    Ainsi la « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre » - enfin « ce qui s’ en approche le plus, presque au point de vraiment être » - pour l’ humain, si l’on l’ associe avec le principe de relation, devrait « presque nous faire traverser l’ enveloppe de la bulle »… Et, en quelque sorte, sans cependant les confondre, faire se rejoindre l’ imaginaire et le réel…

     

    NOTE :

     

    « Bon, cela dit , un tel propos, un dimanche de second tour d’ élections législatives, c’ est un tantinet « faire fumer la moquette » (rire)…

     

     

  • Réflexion du jour, 6 juillet 2024

    … La « racaille » c’ est : les lobbys, les milliardaires, les actionnaires, les mafias et tout ce qui est proche d’ eux, tout ce conforte et pérénise leur domination…

    Et cette « racaille là » elle est autant Noire, que Maghrébine, que Blanche…

    Et elle est aussi, tout autant, celle des « Science-Potants », que celle des balayeurs de rue…

     

     

  • Réflexion du jour, 4 juillet 2024

    … Le Rassemblement national est encore plus proche des lobbys, des actionnaires et des mafias ; que ne le sont les partis de la droite centriste et de la gauche progressiste…

    Et, si la gauche Èlèfique est proche de l ‘antisémitisme/antisionisme lié au conflit Israélo-Palestinien, le Rassemblement National n’ a pas expurgé l’ ancien antisémitisme des siècles précédents notamment du 19ème et du 20ème…

    Quand aux lobbys, aux actionnaires et aux mafias, ils « passeront bien – à leur façon – un deal avec la gauche anti capitaliste anti ultra libérale…

    « D’un château l’ autre » la famille Le Pen et sa clique de grands privilégiés milliardaires, inscrivent dans leurs patrimoines, le manoir normand de la Perquette à 10 km de Caen ; la villa de Rueil Malmaison acquise pour 2,5 millions d’ euros ; la demeure et le domaine de Montretout à Saint Cloud ; le château de Brognon à 15 km de Dijon, le château de Lozier en Côtes d’ Armor, le château de Poillé en Indre et Loire ; et , proche de l’ aéroport de Perpignan, une immense Hacienda sur le modèle des grandes propriétés mexicaines des années 1850…

    Comment voulez vous que «  ces gens là » se soucient – comme ils le prétendent – du «  bon peuple de France » ?


     

     

  • Réflexion du jour, 3 juillet 2024

    Critique oui

    Moquerie oui

    Colère oui

    Opposition et ou contestation oui

    Humour et caricature iconoclaste oui

    Mais calomnie non

     

     

  • Réflexion du jour, 2 juillet 2024

    … L’on peut très bien :

    Ne pas opter pour le RN par rejet du RN

    Être de Gauche et voter pour le FP « par défaut » mais : détester et combattre l’antisémitisme, ne pas aimer voir dans l’espace public des femmes voilées, haïr l’islamisme radical…

    Pourquoi serait-ce si difficile d’ être de Gauche et de détester l’ islamisme radical ? Ou, plus précisément : être de Gauche et refuser de faire « guili-guili » aux musulmans et ne pas réagir à quelques entorses faites à la laïcité ?

    Pourquoi « faudrait-il » être pour le RN quand on est anti islam radical, anti entorse à la laïcité, qu’ on n’aime pas voir des femmes voilées dans l’espace public, qu’ on est contre les voyous et contre la déliquance ?

    Pourquoi ceux et celles qui demandent que soit créé un Etat Palestinien, ne précisent -ils pas « un état palestinien démocratique et républicain sans le hamas et sans islamistes au pouvoir » ?

     

     

  • Une "alliance" entre bloc de gauche et Centre LR Macronisme ...

    … Une « alliance » entre centrisme ( ou Macronisme) et « bloc de gauche », si elle ne donnerait pas, le 7 juillet au soir, une majorité au Rassemblement National et à ses alliés, cette « alliance » - que souhaiteraient les électeurs de Ensemble pour la République et du Front Populaire, contre le RN – du moins une partie d’ entre eux du côté de Ensemble pour la Réublique – cette « alliance » donc, serait un « pis aller » d’une durée forcément d’un an au minimum et de trois ans au maximum, pendant laquelle le RN se renforcerait en adhésion d’ un plus grand nombre d’ électeurs futurs, adhésion d’autant plus marquée en 2027 qu’en 2025…

    La « panthère » rassisante et dont les griffes ne sont pas émoussées, le « lionceau » aux dents longues et de belle envergure apparente, n’en sont pas à un an – ou à trois ans- près, pour exercer leur domination aussi durable que possible en ce deuxième quart de 21ème siècle…

     

     

  • La "grande question" de ces législatives 2024

    … Entre un électeur de Ensemble pour la République au premier tour et un électeur de Front Populaire au premier tour, est-ce que le refus inconditionnel de la victoire, au second tour, du Rassemblement National, peut être LE lien entre les deux électeurs l’ un de Ensemble pour la République et l’autre de Front populaire ?

    Par exemple si Ensemble pour la République obtient au premier tour 19 %, le RN 35, et le FP 29, l’électeur de Ensemble pour la République souhaite-t-il que SON candidat se maintienne au second tour alors qu’il n’a pratiquement aucune chance de passer au second tour ? Et de voir élu le RN ? Tandis que si le candidat Ensemble pour la République ne se présente pas au second tour, il laisse la possibilité à ses électeurs, de choisir le FP plutôt que le RN dans la mesure où existe en tant que lien commun pour un FP et un ER le refus absolu du RN…

     

    Entre un électeur de Rassemblement National et un électeur de Ensemble pour la République au premier tour, pour lequel des deux électeurs le refus du FP (ou le refus du ER) est-il le plus marqué ?

    Autrement dit, un électeur du RN déteste-t-il davantage le FP que le ER ? … Dans l’éventualité d’une « triangulaire » avec FP 32 %, ER 24, et RN 21 ? (soit dit en passant, une telle « triangulaire » sera certainement un « cas de figure » assez minoritaire)…

     

    Il est certain que, pour les candidats ER en 3ème position au premier tour, la question du maintien au 2ème tour, risque d’être « assez sensible » voire « cornélienne, avec un RN à 35 et un FP à 29… Dans l’éventualité – qui devrait être « logique » - d’un refus inconditionnel de la victoire du RN…

     

     

  • "Tu n' invoqueras pas le nom de Dieu en vain"...

    … Dans les dix commandements « tu n’invoqueras pas le nom de Dieu en vain » comment se fait-il que, dans le monde chrétien, musulman et juif, Dieu est « mis à toutes les sauces » - pour les batailles, à table, dans les conversations… ?

    Si l’ on faisait le compte de toutes les phrases prononcées (ou écrites) dans lesquelles apparaît le mot « Dieu », que ce soit par des croyants ou par des non croyants, il y aurait de quoi remplir l’équivalent sinon plus, d’un dictionnaire Robert ou Larousse, de locutions populaires – et même littéraires et poétiques – comportant le mot «Dieu » (avec ou sans majuscule)…

    Si l’on veut vraiment, résolument, en tant qu’ athée ou en tant que croyant, que Dieu n’ entre pas dans la vie publique, ne s’immiscie pas dans la vie publique, n’intervienne pas dans les affaires civiles et publiques… Et demeure « une affaire privée » -en soi et entre personnes partageant une même foi, une même croyance… Alors le mot « Dieu » ne doit figurer en aucune phrase prononcée ou écrite, par un non croyant… Et seulement prononcé entre croyants en des moments de communion hors la sphère publique, ou dans l’intimité de la prière, seul en un endroit isolé ou dans une église, une mosquée, une synagogue…

    Cherchez le mot « Dieu » dans les écrits, les écrits par milliers de pages, d’ un athée ou d’un non croyant résolu… Qui ne fait pas de son athéïsme une religion mais une foi profonde en lui qu’ à aucun moment de sa vie il n’ impose ou ne cherche à susciter en l’ autre…

     

     

  • L'humour du Jour

    … Alain Baraton, le jardinier de France Inter, se lance un défi : reconstituer tel qu’ il était, avec ses hautes herbes, un pré fauché de cent mètres carrés, en recherchant chaque herbe coupée afin de la greffer sur le moignon d’herbe demeuré au sol…

    … Jean Luc Mélenchon se lance ce défi : venir tous les jours avant midi devant le restaurant « les trois petits cochons » et attendre jusqu’au départ des derniers clients vers 15h, qu’ entre aux « trois petits cochons » une femme, touriste Qatarie en niqab…

     

    Et, à propos de ce dicton « quand les poules auront des dents » : dans le même « style » - si je puis dire- « quand une femme Qatarie en niqab dans une brasserie alsacienne commandera une choucroûte »…

     

    Cela dit, un couscous à la saucisse et au fumé vosgien… Pourquoi pas ?

     

    Cela dit – encore – un autre défi, celui que se lance Jordan Bardella de convaincre Edouard Leclerc de proposer à sa clientèle à revenus modestes, non plus en promotion mais en produit phare de la meilleure qualité, de la côte de porc à 1,90 euro provenant d’ un élevage porcin français… Alors que selon lui, la même côte de porc d’ excellente qualité et d’ origine française, avec la NUPES au Pouvoir, coûterait au consommateur dans les supermarchés Leclerc, 5euro 90…

     

     

  • Réflexion du Jour

    … C’est le terrorisme exercé par les colères de la Nature et de la Terre maltraitée et ravagée, qui sévira et fera bien plus de victimes et de dégâts que des attentats commis ; qui laminera tout sous le passage des vents violents et des tornades, qui incendira les périphéries des villes en bordure des forêts, inondera des espaces habités, fera des sans abris, videra les caisses des assureurs et des états… Qui sera le « Grand Vengeur », le « Justicier », l’ écraseur de toutes les ignominies et de tous les ordres établis dans le mensonge et l’ hypocrisie, et de tous les désordres promus en ordres tout aussi mensongers et hypocrites…

    Ce que tu ne peux pas faire en violence en tant que personne isolée en grande colère ni même en t’associant à d’ autres personnes, la Nature, elle, la Terre, elle, le fera sûrement… Certes elle le fera sans discernement, elle anéantira, elle ruinera gens de bonne comme de mauvaise volonté, mais de même que la Terreur de 1793/1794 a raccourci quelques vrais salauds, elle fera mordre la poussière à un certain nombre d’ indécrottables crétins vautrés dans la boue de l’ obscurantisme, dans les jouissances du consumérisme, et de prédateurs féroces…

    Vous avez voulu ce que vous avez voulu ? Alors ployez sous la violence des intempéries !

  • Cancers vaches

    … Deux cancers vaches foutent en l’air la santé du monde : Poutine et le Hamas… Que les électeurs du Rassemblement National aux élections européennes sachent que la thérapie Herhaine est celle que souhaite voir appliquer Poutine pour le développement de ses métastases ; et que les électeurs des partis de gauche Bizamokrane sachent que la thérapie Stigmatiguejuif est celle que souhaite voir appliquer le Hamas pour le développment de ses excroissances…

    Face à ces deux cancers vaches il faudrait à la fois radiothérapie et chimiothérapie de choc, ce dont le grand corps malade du monde a une trouille monstre on comprend pourquoi…

    Dans ces conditions ça sera difficile de s’en sortir… Et Dieu et Allah continuant à être invoqués et priés, ça n’arrange pas les choses ! Du coup le pire est à venir…


     


     

  • La pensée du Jour (rire)

    … « Mon grand-père me disait toujours : n’ ayez pas peur de ceux qui vous détestent, mais faites attention à ceux qui font semblant de vous aimer »…

    Je dis qu’ il y a pire que ceux qui font semblant de vous aimer : ce sont ceux et celles qui vous aimaient vraiment et puis un beau jour, pour un propos de vous qui les a choqué, vous ont claqué la porte au nez pour toujours… C’est vraiment les pires ceux là !

    Oui, c’est vrai, y’a des propos qui choquent, qui dérangent, qui vous valent des volées de bois vert… Mais les vrais amis restent des amis ! Ils vous prennent dans leur cosmos tels que vous êtes, ce qu’ils retiennent c’est le meilleur de vous à nul autre pareil !

    Ceux qui vous détestent, eux et elles, d’ une certaine manière ils vous inspirent, ils donnent de la dimension, de l’iconoclaste, de l’ humour noir, de l’ insolence, aux bras d’honneur que vous leur faites ( et ça vous ramène, mine de rien, des amis en plus )…

    Quant à ceux qui font semblant de vous aimer, à partir du moment où ils vous emmerdent pas, qu’ils vous laissent dire, qui, pour ne pas vous zapper, vous smilent… Ils sont tous de l’« ennemour généralisé » qui singe l’amour ( parfois assez lamentablement il faut dire) Mais… l’« ennemour » c’est pas de la haine ( même si ça peut faire autant de mal que la haine – mais ça c’est une autre histoire)…


     

  • L'hypocrisie version 21ème siècle

    … C’est mal connu mais c’est la vérité : l’hypocrisie fait plus d’ adeptes que la franchise… Et ce n’est ni une question d’ être riche ou pauvre, ni d’être éduqué ou non, ni non plus d’ être de quelque Ordre ou Désordrorde que ce soit …

    L’hypocrisie version 21ème siècle s’est renforcée dans sa pestilence, dans la diversité de ses fragrances, et jusque même dans les multiples nuances de senteurs de pourriture, de crevette ammoniaquée, de vinaigre, de cornichon et de mayonnaise éventée tout cela bien mélangé et bien présent dans l’air ambiant que moult humains respirent en écartant les narines…

    Belles baraques, beaux aménagements intérieurs, beaux jardins, bagnoles cossues, valorisation de patrimoine financier et immobilier, comptes en banque, caddies pleins y’en a la moitié pour les étagères de derrière au cas où mais dont on laissera passer la date de fin, portail balaise avec télécommande, toutou féroce « je monte la garde », The Voice à la tu-es-laid le samedi soir, crédits conso en cascade… Fiat Panda New Look à défaut du Duster Dacia, Poulet « origine européenne » à LiDl… Et j’en passe de toutes les façons de toutes les modes et tendances et promo et applis du consumérisme ambiant, des morales pour se donner de la crédibilité et surtout de la visibilité… Vive les vaches bleues et les oies rouges, au fossé les vélos et les tacots déconnectés… Le beau rôle, et, au coiffeur, on se revisagise ; et à la salle des Carmes au spectacle sur réservation trois mois à l’avance, le jour dit à l’heure dite d’ un bout à l’autre de la salle comble, houle de rires à chaque propos de l’ artiste sur la scène – dont plus de la moitié des spectateurs n’a rien compris mais rit et applaudit quand même ! …

    L’ hypocrisie ça fait des émules à la pelle, et la franchise, ça fait des coups de bâton dans le dos que tu sais jamais trop d’où ça vient – ou, « au mieux » des zappés…


     

  • Réflexion du Jour

    … Donald Trump ayant été formellement déclaré coupable, « normalement » ne devrait pas pouvoir prétendre à être élu Président en novembre 2024… Et donc, ne pourrait être candidat et faire campagne…

    Mais aux USA, que dit exactement la Loi à ce sujet ? Est-ce comme en France ? ( Par exemple Nicolas Sarkozy ne pourrait plus briguer un mandat présidentiel)…

    Un « bras d’honneur » ( à m’en bleuir le creux du coude) à tous les « pro-Trump » (et d’une manière générale, à tous et toutes les ceu’ s zé celles, en France et partout dans le monde, qui sont « pour l’Ordre du monde » tel qu’il est avec ses lobbys tout-puissants, ses milliardaires, ses actionnaires… Mais aussi ( beaucoup d’ autres) pour les désordres du monde dont ils font des ordres « ôte-toi-delà – que j’ my mette » - on change les Zélus et le Système mais c’est le même slip à l’envers qui schmucte le sexe sale)…


     

  • Une grosse lacune

    … Est-ce que c’est « une grosse lacune » de la part d’un poète, d’un penseur, d’un « homme d’écriture et de réflexion – et témoin de son temps à sa manière » de ne point connaître la moindre parole, la moindre musique, la moindre chanson en vogue… De Yul ou d’Aya, ces « deux mythes » des années vingt du 21ème siècle ? Et de ne rien savoir d’eux ?

    C’est pas « qu’il semble que oui, que ce soit une grosse lacune »… Ç’en est vraiment une, de lacune ! Pour ainsi dire un « péché » !

    De toute manière, quand on est à côté ou en marge de ce que l’ordre du monde encense, de ce que tout le monde plébiscite sur les réseaux sociaux d’une part, et dans les Zéniths et Arena d’autre part… On est en plein dans le « péché », on est « la lacune » !

     

  • La lenteur

    … « En cette époque d’accélération, de compétition, survoltée, hyperconnectée, la lenteur est un luxe inouï, ô combien enviable » [ Bernard Pivot, sur Twitter le 15 octobre 2018 ]

     

    … Mais qui envie la lenteur ?

    Très peu d’entre nous, même parmi les personnes de plus de 50 ans voire de 70 ou davantage…

    Et qui se moque de la lenteur et la décrédibilise ?

    Tous les hyperconnectés, tous les accros de l’immédiateté, du like et du partage de clips vidéo, souvent âgés de moins de 30 ans ( mais pas seulement)…

    La lenteur ne signifie pas forcément absence de rapidité, mais aussi et surtout recherche, effort, réflexion, mesure, appréciation… Ce qui implique du temps à passer, inévitablement…

    Ah oui « on a trouvé » : contre cette lenteur qui est bousculée, moquée, « ringardisée »… Il y a l’Intelligence Artificielle ! Accéder à tout en 1 seconde… Et… Soit dit en passant il faut aussi 1 seconde pour oublier ce que l’on vient d’apprendre ou de trouver !

    Au temps des universités du Moyen Age (13ème siècle) l’enseignement était oral et ce qui était acquis et appris était mémorisé…

    Le luxe de la lenteur, c’est bien ce que la lenteur implique de nécessité de recherche, d’effort, de réflexion, de mesure, d’appréciation et donc de temps à consacrer à la recherche, à l’effort, à la réflexion, à la mesure, à l’appréciation…

    La lenteur est aussi le défaut (en fait ce qui est considéré comme étant un défaut) des gens qui ne maîtrisent pas les nouvelles technologies de la communication et tout ce qui est en rapport avec manipulation et procédures… Cette lenteur là, quant à elle, est moquée, et elle discrimine, exclue…

     

     

  • Le rocher de Sisyphe

    … Observer sans juger n’ empêche pas de ressentir…

    Et ressentir n’empêche pas de se sentir libre et indépendant de tout ce qui se dit, s’écrit, se lit, se voit et s’entend, et cela quoique l’ on ressente…

    Même si ce que l’on ressent nous met en colère, ce qui est naturel…

    C’est ce que le monde dans l’ordre dont il est fait, que l’on nous fait porter en nous, qui n’est pas naturel…

    Et parvenir à se libérer de ce que le monde nous incite à porter en nous, c’ est ce qu’il y a de plus difficile, c’est comme le rocher sans cesse poussé vers le sommet sur la pente abrupte, qui toujours, à peine d’un mètre avancé, recule… Encore heureux qu’en reculant, le rocher ne nous écrase pas !

     

     

  • Un "monument" au pied duquel je ne me prosterne pas

    … Lorsqu’eut lieu, le 26 mars 2024 en l’église de Saint Thomas d’Aquin à Paris, la cérémonie pour les obsèques de Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, en présence de nombreuses personnalités politiques ; « je n’ai pas versé la moindre larme » ni eu le moindre regret à la disparition de ce « monument de la vie littéraire, culturelle et politique…

    Rappelons la parution en 2005 chez Robert Laffont, de son livre (autobiographie) « La mauvaise vie », où il fait part de son expérience de « tourisme sexuel » qui lui valut une accusation de pédophilie – dans la mesure où il aurait abusé de jeunes garçons pré ados et jeunes filles « à la limite de la puberté »…

    Rappelons également que, le 21 janvier 2011, Frédéric Mitterrand alors ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy, décida d’écarter Louis Ferdinand Céline des célébrations nationales.

    Je l’avoue : je ne puis me départir d’une haine totale et absolue à l’égard de la pédophilie, moi qui pourtant lutte contre toute forme de haine…

    Et, en ce qui concerne l’antisémitisme – en l’occurrence celui de Louis Ferdinand Céline – je rappelle – pour l’avoir plusieurs fois déjà signalé – que Louis Ferdinand Céline (de son vrai nom Destouches) lorsqu’il était médecin à Courbevoie juste avant le début de la seconde guerre mondiale, il soignait gratuitement en dispensaire des Juifs pauvres…

    Écarter délibérément Céline des célébrations nationales et ainsi rejeter son œuvre littéraire, c’est un « non sens », une aberration…

    Je suis résolument contre l’antisémitisme (« 2ème ligne rouge à ne pas franchir juste derrière la pédophilie ») … Mais je suis lecteur de Céline – et fervent interpelé par son œuvre…

     

    … Frédéric bite errante… Ton âme ? Ou plutôt l’âne que tu as entre les guiboles ? Ni à Dieu, ni à Allah, ni à Eloïm !

     

     

  • Le souvenir de ce qui fut ...

    … Rien de ce qui a été vécu, rien de ce qui a été vrai et s’est passé, rien de ce qui a un temps uni des personnes se fréquentant, en de mêmes aspirations, en de mêmes rêves, en de mêmes projets lors de rencontres et d’échanges… Ne peut et ne pourra être effacé…

     

    Tout ce que l’on peut se dire des torts de l’ un ou de l’autre, de ce qui a brisé une relation et nous a soudain éloigné de l’autre, ne peut effacer ce qui fut et nous a un temps lié…

     

    Il ne demeure – pour l’un comme pour l’autre - que la croyance d’avoir effacé…

     

  • L'indifférence et le refus de savoir

    … C’est l’indifférence qui « fait le lit » de l’ignorance…

    L’on ne veut pas savoir parce que l’on s’en fout, de bien des choses qu’il serait utile – parfois vital – pour nous, de savoir…

    À commencer par d’où nous venons, par ce qui nous précède, par ce qui va nous suivre… Et par ce qui existe au-delà des apparences, au-delà des modèles qui nous sont proposés, tous réducteurs de nos interrogations, de nos pensées, de notre capacité de réflexion …

    Et, l’indifférence « faisant le lit » de l’ignorance, « fait aussi le lit » du refus de savoir, un refus de savoir que renforcent, amplifient, organisent et répandent, les dogmes, les religions, les sectes, les communautarismes, les obscurantismes, les courants d’opinions, et tout ce que véhiculent les Médias, les Télés, les réseaux sociaux, les rumeurs, les multiples dépendances auxquelles nous conditionnent les dominants et les décideurs…

    Prendre résolument le parti du refus de l’indifférence, du refus du refus de savoir ; n’est jamais « bien vu » et souvent considéré gênant (pour ne pas dire « emmerdant »)…

     

     

  • L'intelligence confrontée à l'indifférence

    … Si l’intelligence c’est proposer à l’autre ce que l’on a de plus précieux, en faisant tout pour qu’il puisse en disposer – s’il le souhaite, quand il le souhaite…

    Si l’intelligence, c’est l’amour avec la liberté…

    Est-ce que pour autant, l’intelligence, ce n’est pas aussi – et peut-être surtout – de se demander à quel autre l’on doit proposer ce qu’il y a en soi, inné, acquis, et développé, de plus précieux ?

    Autrement dit « est-ce que l’autre souhaite recevoir ce que l’on tient en soi, de plus précieux ? »

    Il n’est pas aisé – et c’est même parfois très difficile - de découvrir si une personne ou une autre parmi nos connaissances, souhaite recevoir ce que l’on tient en soi de plus précieux…

    La quasi évidence qui s’impose dans le monde d’aujourd’hui où dominent les apparences, l’immédiateté de l’information ; la réduction de l’effort, de la recherche, de la réflexion, de la pensée, au plus accessible à tous… C’est cette indifférence générale, endémique dirais-je, en face de ce que l’on propose de plus précieux en soi que l’on se hasarde à offrir…

    Et l’intelligence confrontée à cette évidence qu’est l’indifférence, doit cependant s’exercer dans un choix difficile : celui de proposer, d’offrir, de donner, de communiquer, de s’exprimer « envers et contre tout » au risque d’être incompris, déçu, sciemment ignoré, ou fustigé… Ou celui de se taire, et qui en ce cas, prive les autres (certains autres) de ce qu’ils auraient besoin de recevoir de plus précieux…

    « Se taire » en quelque sorte, c’est renoncer, et renoncer c’est fermer… À moins d’avoir la certitude que l’autre en face, c’est un mur (On ne dialogue pas avec un mur)…

     

     

  • À propos des partis d'extrême droite

    … Dans les années 1940 – 1944 en France – et dans les autres pays d’Europe envahis par les Allemands – notamment dès le début de l’Occupation Allemande – il y avait des gens d’extrême droite qui furent des « résistants de la première heure »… Peu, certes, mais il faut le savoir et le reconnaître…

    … De nos jours, en 2024, en France, il y a des gens du Rassemblement National – peu, certes – qui ne correspondent pas tout à fait au « profil » que j’ai présenté précédemment dans mes notes, c’est à dire des gens qui, sincèrement peut-on dire, sont pour la défense des Ukrainiens et contre Vladimir Poutine et sa politique… Et qui un jour, pourraient être des « résistants de la première heure » dans le cas où la Russie, forte de sa victoire en Ukraine, envahirait l’Europe…

    Cela dit « je déteste l’extrême droite » question « ordre d’idée et projet de société » mais pas forcément toutes les personnes d’extrême droite (question « côté humain et comportemental honnête)…

    Cela dit, encore, du fait que, dans nos relations (au travail, en famille, dans des activités associatives) il y a des personnes avec lesquelles on doit compter et faire, et que par conséquent on est amené à fréquenter, à œuvrer avec ; s’il y a manifestement (ou probablement) une divergence de « vision du monde et de la société, d’idée, de sensibilité politique, de culture, de croyance)… Entre ces personnes et nous-mêmes… Cela est « à prendre en considération et à gérer au mieux »… (En politique notamment internationale on appelle ça « diplomatie »… Mais c’est vrai aussi dans la relation avec les gens autour de soi, notamment quand on doit « faire avec eux »… Cependant cela ne veut pas dire « faire avec », que l’on doive soi-même « faire profil bas », demeurer silencieux, renoncer à ce qui caractérise notre personnalié, notre singularité, en face de « quelqu’un de différent » de nous…

     

     

  • La bibliothèque ensevelie

    … Dans bon nombre de familles il y a souvent ce « personnage  qui dénote et étonne » aux yeux des autres membres de la famille… Un peu à la façon si je puis dire, de l’aieul que l’on compare, lorsqu’il meurt, à une bibliothèque qui brûle…

     

    Le « problème » - en général – c’est que l’aieul en question, qui a d’abord été un enfant, puis un adolescent, puis un jeune adulte, puis a franchi la barre des 40, des 50 ans… Et, toute sa vie durant, ce personnage qui étonne et dénote … Ayant été extraverti et donc très enclin à s’exprimer… N’est pas forcément – loin s’en faut – un personnage bien connu par tous les membres de la famille, notamment au niveau des jeunes générations ; étant surtout connu et considéré tel qu’il est, par les plus proches, ceux de sa génération (quoique…)

     

    Alors, inévitablement – et hélas - lorsque le personnage vieillissant s’éteint, semant sur le chemin qu’il peine à parcourir, ses ultimes notes éparses que n’auront pas parcourues de leurs yeux, quelques membres de la famille – en particulier les plus jeunes…

    Les « flots » et les mouvements du monde, tout comme les vagues et les courants des océans ou les éboulements sur les rivages, ensevelissent la bibliothèque…

    Et « ça », ce n’est point forcément une question d’époque (celle d’aujourd’hui étant ce qu’elle est devenue, ou celle d’avant que l’on peut regretter)…

    Mais … C’était peut-être pas ça chez les Néandertaliens ou chez les premiers Sapiens…

     

     

  • Brièveté de l'existence humaine

    … Une vision et un sens – comment dire - « poétique » des êtres et des choses ?… Sans pour autant que les êtres et les choses soient « idéalisés  »… Et – peut-on dire aussi – une vision « réaliste » en même temps, des êtres et des choses… Indissociablement liée, cette vision, à une dimension aussi vaste que profonde, de pensée… De telle sorte que, depuis la plus petite enfance il ne soit pas possible de s’en tenir seulement à la « surface », à l’apparence des êtres et des choses mais, par incessant questionnement – le plus souvent, d’ailleurs sans réponse satisfaisante ou convaincante – à se qui se situe en deçà, loin en profondeur, et n’ayant qu’une visibilité « purement intuitive » en soi…

     

    C’est, assurément, « traverser sa vie depuis son enfance jusqu’à la fin de ses jours », assez souvent, dans l’inconfort, mais cependant aussi dans ce qu’il y a de plus « heureux » et qui donne du sens à la vie (à sa propre vie et à la vie en général) et qui, en quelque sorte, « prolonge » (façon de parler) notre existence (ou plus exactement peut-être, la « projette » en avant par delà notre disparition de ce monde)… Ce qui me fait penser à ces bâtisseurs architectes ingénieurs artisans – et artistes et sans doute aussi « poètes à leur manière » - qui, au Moyen Age, construisaient des cathédrales dont ils ne seraient pas témoins de leur achèvement… En effet, que dire de la brièveté du « temps de passage » (de vie) d’un humain sur cette planète, en comparaison du temps qui se mesure en plusieurs générations d’humains, en plusieurs siècles et millénaires ?

     

    Et c’est pourtant dans la brièveté de ce temps, que nous agissons, que nous imaginons, et que nous pouvons nous sentir relié à ce qui nous précède, et à ce qui va nous suivre…

    Je ne sais pas comment on peut « imaginer » la « vie éternelle » (ou y croire) sinon autrement qu’en se sentant intimement et profondément, relié à ce qui nous précède et relié à ce qui va nous suivre…

     

    Les religions et les « croyances empiriques » sont des « pis aller », des « erzatz » et ne proposent que des modèles qui paraissent rassurants et qui sont censés convenir au plus grand nombre d’humains… Ce sont des modèles qui, en quelque sorte, « gomment » un « réseau complexe de traits entrecroisés » pour ne laisser voir que ce qui peut être compris et qui a un impact immédiat…

    La Science « fait sans nul doute un peu mieux »… Mais elle ne « résoud pas tout » - du moins pas encore…

     

     

  • JO 2024

    … Si les JO de Paris 2024 au mois d’Août cœur de la saison touristique sont gâchés par des « problèmes de société » du genre manifestations contestataires, violences urbaines, dégradations de bâtiments et de commerces, de l’insécurité ambiante… Bien que n’étant pas du tout un fan de ces Jeux et de cette grande messe sportive qui a lieu tous les quatre ans, et qu’effectivement ces JO à Paris risquent d’être un gâchis… Je ne me réjouis pas pour autant qu’il en soit ainsi, un gâchis…

    Peut-être pourra – t -on compter sur une majorité (même « relative ») de Parisiens et de Français qui, organisateurs, spectateurs, acteurs, participants, témoins etc. … Auront à cœur que « cela se déroule au mieux possible »…

    Ne serait-ce que pour « l’image de la France dans le monde »…

     

     

  • Reconnaître, oui ; mais accepter c'est "autre chose"

    Reconnaître la dureté du monde, oui

    Reconnaître l’ordre du monde, oui

    Et… Même les religions ? Oui

     

    Parceque la dureté du monde, parce que l’ordre du monde, parce que les religions

    C’est la réalité du monde

    Du monde où nous vivons

     

    Mais reconnaître ne veut pas dire forcément accepter

     

    Dans la dureté, dans l’ordre, dans les idéologies du monde

    Les humbles, les éclopés, les oubliés, les délaissés

    Ne sont pas reconnus

    Ne sont jamais valorisés ni introduits nulle part

    Là où président et officient les élus, les reconnus

    Là où « clientent » les foules de suiveurs dans les ordres et dans les idéologies du monde

     

    Ne pas accepter

    Ne pas se soumettre

    Contester

    Oui

    Mais reste à trouver la forme de violence qui fait disparaître l’ordre existant

    Et rend inutiles les religions et les idéologies

    Et habilite les inintroduits dont les valeurs n’ont pas été reconnues

     

     

  • Profils taillés et profils bruts

    … Entre les « profils taillés » et les « profils bruts » toute la différence réside dans la reconnaissance pour les uns (les « profils taillés ») et la non reconnaissance pour les autres (les « profils bruts »)…

    Un « profil taillé » - et cela d’autant mieux s’il est « bien taillé » - c’est un profil qui « passe partout », plébiscité qu’il peut être par une majorité de gens ; c’est donc un profil s’établissant sur la base d’un consensus en matière de règles, de codes, de chartes, de « bien et correct pensance en somme… C’est un profil qui ne fait jamais l’objet de quelque modération, de quelque avertissement, de quelle censure que ce soit dans les espaces de communication de la Toile ; c’est le « profil idéal » pour les membres de forums administrés par une équipe de modérateurs…

    Un « profil brut » - et cela d’autant plus s’il est « ébauché à coups de serpe autrement dit sorti nature de la matière dont il est issu » - c’est un profil qui lui, « ne passe que dans des endroits où il peut accrocher les regards de ceux et de celles qui s’écartent des chemins balisés…

    Ce n’est donc pas un « bon profil » pour les forums régis par des « administrateurs et des modérateurs » ni pour des espaces de communication de la Toile régis par l’intelligence artificielle et les algorythmes dont les concepteurs sont « d’un tout autre monde  que celui du commun des mortels », un monde de dominants, de cadreurs, de décideurs qui eux, n’ont à vrai dire que leurs propres règles hors les règles établies pour – en principe – tout un chacun…

     

     

  • Prendre soin de sa propre lumière

    … « Lorsqu’on sait prendre soin de sa propre lumière, on n’a pas le temps d’éteindre celle des autres » [ William Sinclair ]

     

    … Sans doute… Ou peut – être, oui…

     

    … Mais « prendre soin de sa propre lumière », à mon sens, implique de la défendre lorsqu’elle est contestée et parfois, brutalement mouchée…

     

    Car les détracteurs sont nombreux, agressifs… Encore « heureux » quand ils se contentent de passer à côté de ta lumière sans la regarder ou la considérant d’un œil sceptique et sans aucune bienveillance ou reconnaissance de son existence…

     

    Le temps d’éteindre la lumière qui aveugle, ou qui est une contrefaçon bien arrangée, de la lumière… Et qui est celle de certains – assez nombreux il faut dire – vient de lui-même sans être cherché et donc s’impose par la force des choses… Donc le temps, alors, on le prend… De moucher ce qui s’apparente à la lumière mais qui n’en est point, et nous brûlerait la peau au passage, à proximité de ceux et celles qui nous offensent, nous contestent ou nous aveuglent…

     

    Reste que, pour la lumière des autres – de certains autres aussi (mais moins présente dans le paysage que celle d’autres certains autres) – et qui peut être bleue, jaune, rouge, orange… Et donc différente de la nôtre qui est verte ou blanche – il ne nous vient pas à l’idée – en principe - de l’éteindre et encore moins de passer de notre temps à l’éteindre… À moins d’être si convaincu, si imbu de ce que notre lumière – verte ou blanche - représente à nos yeux, que nous en venions à moucher la lumière des autres – bleue, jaune, rouge, orange…

     

     

  • L'aventure heureuse

    … Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Les uns, les autres ...

    … Les uns se taisent ou crient, se terrent ou s’exposent ; les autres moralisent ou professent…

    Sur la gigantesque scène du monde se joue un ballet d'extravagances, d'outrecuidances, de conciliabulles et de concepts dérisoires…

    Dans la salle plus immense encore que la scène et dont on ne sait en quel endroit se différencie la salle de la scène, retentissent les applaudissements, les acclamations, les rires … Ou les huées…

    Le spectacle est partout mais il a ses exclus…

    Ce qui se joue en salle ou sur la place, tambourine et ameute ; les écrans s’emplissent d’images sacralisées…

    Les ordres et les désordres ont leurs défenseurs et leurs suiveurs, ou leurs réfractaires ou leurs évadés mais sont tous, ordres et désordres, dominateurs, niveleurs…

    Tout le monde voit venir le soleil sur l’horizon au matin, mais personne ne sait dessiner l’aurore…

     

  • Parcours du combattant

    … L’on ne peut pas dire que j’ai la haine du genre humain en ce sens que je n’ai pas la haine de la personne humaine par elle-même… À l’exception de quelques humains cependant, qui sont d’une cruauté, d’une barbarie, d’un fanatisme et d’un despotisme inouis…

     

    Mais j’ai la haine du wokisme, du religieux, du Trumpisme, de l’Islamisme radical, des pédophiles, du Poutinisme, du racisme, de l’antisémitisme… Et de toutes les dérives outrancières, dominantes, corruptrices, perverties, envahissantes, de la civilisation du 21ème siècle…

     

    Vivre dans un monde où domine le religieux – celui qui risque de porter Donald Trump au pouvoir à la fin de 2024, celui qui, par l’islamisme envahissant s’invite dans les pays de l’Union Européenne notamment en France, Allemagne et Pays Bas…

    Vivre dans un monde saccagé et dominé par toutes les dérives corruptrices de la civilisation du 21ème siècle… C’est un véritable « parcours du combattant » pour celui ou celle qui essaye de résister aux obstacles, aux pièges tendus, le plus souvent sans succès, ou en pure perte …

     

     

  • Déguisement

    … La culture, l’art, la justice, la morale, la religion, la déférence, la civilité, le « bien parler » et le « bien paraître »… Tout cela bien montré et dont on s’accorde, c’est un déguisement parfait pour les personnages les plus retors, les plus cruels, parfois les plus dangereux sur Terre ; souvent aussi, communément, de comportements individualistes désagréables ou agressifs…

    Cependant, les frustres, les primaires, les incultes, les brutaux ; sont tout aussi dangereux notamment lorsqu’ils agissent en foules ou regroupés entre eux, et qu’ils se fondent sur ce que véhicule la rumeur publique…

    Par exemple il est assez courant de constater que, dans une file d’attente à la boulangerie un dimanche matin à « Sainte Tarte de la Midoue », ce monsieur âgé d’une trentaine d’années accompagné de son petit garçon de 9 ans, se montre si poli, si déférent, si souriant, dans l’attente d’être servi… Et que le même monsieur un autre jour dans sa voiture, te klaxonnera rageusement dans un rond point où tu hésites à la sortie à emprunter…

    Cependant encore, les purs, les intègres, du moins autant qu’ils apparaîsent aux autres purs et intègres… Et qu’ils se l’accordent… Ne sont-ils pas souvent des mystificateurs, à l’exception – probablement – de ceux de ces purs et de ces intègres dont on ne voit pas qu’ils le sont, purs et intègres ? …

    En somme l’intégrité jusqu’à ce qu’elle a de plus absolu, n’est-elle pas un déguisement encore plus parfait qu’un habillement de culture, d’art, de justice, de morale, de religion, de civilité, de déférence, de « bien paraître » ? …

     

     

  • Le mot du jour

    … Loupés ratés zappés passés à côté de la plaque de toutes les Reconnaissances et de tous les Prix…

    Ces langages inouis et iconoclastes qui ne sont pas ceux des rappeurs en vogue plébiscités sur Youtube…

    Mais ceux des défenseurs des misérables…

    Et ceux des froisseurs de bannières…

    Louis Ferdinand Céline et François Rabelais ressuscités…

    Ça ferait pas de mal à une planète bouffie d’hypocrisies…

    Et toute emplie de grands hôtels du merdier…

     

  • Libre arbitre

    … Pensez-vous vivre dans une société qui vous laisse pleinement exercer votre libre arbitre ?

     

    … Il n’existe nulle part sur la planète des Hommes (des humains) de société qui laisse à chacun exercer pleinement son libre arbitre…

     

    En revanche il existe une société – diversifiée – qui laisse à chacun la possibilité de s’exprimer et de se produire publiquement sans risquer de se faire enfermer ou tuer : c’est la société de la civilisation occidentale.

     

    Cela dit, le libre arbitre est toujours malmené, dénaturé, influencé… D’une part par ce qui en soi nous incite à tel ou tel choix et qui est le plus souvent déterminant ; et d’autre part par tout ce qui, hors de soi, nous incite à tel ou tel choix et qui est tout aussi déterminant – et, en même temps – agit sur nous comme une drogue, un médicament, un excitant, un euphorisant, un conditionnement…

     

     

    Le libre arbitre, c’est aussi ce dont les religions se sont éloignées, ayant oublié (sans doute volontairement) que « Dieu a laissé à l’Homme (et la Femme) sa liberté en face de la connaissance reçue par éducation ou par intuition de manière innée »…

     

    Quel père – ou mère – aime mieux ses enfants, que celui (le père) ou celle (la mère) qui laisse libre ses enfants alors même qu’il (le père) ou qu’elle (la mère) ou que les deux ensemble, transmettent à leurs enfants leur connaissance leur venant de ce qui les précède et qui est comme la chevelure d’une comète ?

    Peut-il y avoir la liberté – ou le libre arbitre – sans la Connaissance ? (et quelle Connaissance?) …

     

     

  • Les mots et les maux

    … La passion des mots peut conduire à une passion obsessionnelle des maux…

    C’est ainsi que les mots se font maux « dans la bulle » et « hors de la bulle »… Et, si « maux » faisait au pluriel « mals », en remplaçant « m » par « b » ça donnerait « bals »… Ou « baux »…

    Alors il y aurait « les bals des maudits » - qui éclipseraient les « bals de fête »… Quant aux « baux » c’est parce que les lois et arcanes du marché ont remplacé « toper »…

     

  • Les autres formes d'expression que la parole et que l'écriture

    … Lorsque l’expression orale ou écrite fait défaut parce que les mots ne peuvent être trouvés pour dire ou pour écrire ce à quoi l’on pense – mais qui en notre esprit n’est pas sans image – il ne reste alors que le silence pour autant que le silence soit « entendu », ou que le regard parfois plus expressif que la parole ou que l’écriture, ou encore la musique jouée avec un instrument, ou le dessin…

    Je me pose cette question parfois :

    Quel écrivain n’a pas rêvé d’être, plutôt qu’un talentueux de la plume ou qu’un  magicien des mots , un grand musicien ou un  grand artiste de la peinture ou du dessin ou de quelque art plastique ?

     

  • Ignorance ou indéfférence

    Indifference

    …Cette image montre à quel point de nos jours, il est malvenu, piétiné, zappé… Et jusqu’à honni, dans la plupart des conversations, des propos échangés, de ce que l’on poste sur les réseaux sociaux, de ce dont on discute au bistrot du coin… Toute réflexion plus ou moins approfondie, développée, argumentée – et de surcroît – empreinte de sa « patte »…

    J’ai dans l’idée que le type au pull vert et aux cheveux roux ne viendra jamais dans ce bistrot, tenant en laisse une vache bleue et demandant que l’on lui serve au comptoir, pour lui un Martini mandarine et pour sa vache un lait fraise…

    Quant au type en costard gris, que ne pose – t – il pas la même question à « Bing » moteur de recherche sur internet « carburant » à l’Intelligence Artificielle » !

     

     

  • Cacophonie

    … Les puissances médiatiques – presse, audiovisuel – relayées par les réseaux sociaux et par les ordres d’opinion publique, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs ; se répercutent en échos désaccordés de flancs de montagnes en flancs de montagne, proches ou lointains, de val en val, de ville en ville et même par delà les océans…

    Ce sont des échos désaccordés, longs et percutants ; déchirant des silences résistants, murmurant des indifférences… Qui renvoient sans cesse des rires, des plaintes, des cris, des allégresses, des afflictions, des chagrins, de la morosité, des grondements…

    Et toutes les voix du monde…

    Quelle cacophonie !

    Et dans cette cacophonie il devient de plus en plus difficile d’entendre le chant du traquet rieur, le coassement du crapaud un soir de juillet dans les jardins, et… Encore moins ce que des vagues se brisant sur les rivages peuvent porter d’histoires, de vies, de confidences et de visages à un promeneur sur une plage…

     

     

  • Le mot du jour

    … Si un journal tel que Le Monde, titre « Israël assiège Gaza et rejette une pause humanitaire » - en première page – cela « donne une idée » du « sentiment général » qui domine dans les opinions qui en arrivent à évacuer les attentats atroces commis par le Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023…

    Du « grain à moudre », donc, pour les soit-disant antisionnistes qui « basculent » implicitement dans l’antisémitisme…

    Je fais en conséquence du « Lapallicisme » : « si il n’y avait pas eu cette attaque du Hamas (1400 Israéliens assassinés) le 7 octobre 2023, il n’y aurait pas eu de bombardements sur Gaza par l’armée Israélienne »…

     

  • Islam et cosmos

    … L’Islam fondamentaliste radical avec état islamique, califat, djihad et charia ; n’aura jamais d’astrophysiciens, de projets d’exploration de l’univers, n’enverra jamais d’hommes sur Mars…

    C’est Allah qui a tout créé point barre ! Et malheur à qui conteste !…

     

  • Religion

    … La « religion » en laquelle je crois « dur comme fer » et que d’ailleurs je pratique en plus d’avoir la foi en elle, c’est celle du Livre, de la Culture, de la Pensée, de la Poésie, de la Science, de l’Art, de la Musique…

     

    Mais je me dis aussi parfois, que les œuvres des cloportes, de l’épeire, du bousier et du lombric, sont peut-être des œuvres « plus éternelles » que les œuvres des humains… Quoiqu’il n’existe en fait que des « éternités provisoires », le maximum si l’on peut dire pour une longueur d’ « éternité provisoire » étant de cinq milliards d’années soit la durée de vie de notre étoile le Soleil…

     

    Durant l’âge de la pierre, depuis l’Australopithèque jusqu’ à Sapiens Sapiens, la technique de taille et de fabrication d’objets – utilitaires et « artistiques » ou n’étant pas de première nécessité- n’a cessé d’évoluer et de se perfectionner pour atteindre son plus haut niveau, sa plus grande diversité à la fin du Paléolithique Supérieur avec les Magdaléniens de -16 000 à -12000 environ…

     

    « Dieu » - ou quelque « Créateur » ou « intelligence qui dépasse notre entendement humain »… Peut-être faut-il « aller le chercher »… Dans « l’ère de Planck » soit avant le « Big Bang » depuis un « temps zéro inaccessible » jusqu’à ce que l’Univers d’actuellement 13,7 milliards d’années mesurait à sa naissance -en diamètre – 1,62 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre (la plus petite longueur connue et pouvant être calculée « humainement »)…

    Ce n’est pas, pas du tout, ce qu’enseigne l’Église Catholique Apostolique Romaine (ou Orthodoxe) ni l’Islam ni aucune religion… Ni non plus les légendes de peuples très anciens en Mézo Amérique, Asie Pacifique Océanie, Afrique, d’il y a des milliers d’années…

     

    D’ailleurs le « Big Bang » en tant que théorie et que cosmogonie actuelle qui se fonde sur les découvertes scientifiques récentes – celles depuis le 20ème siècle… N’est jamais que le « modèle actuel de référence »… Qui n’a pas tout à fait l’adhésion de la totalité de la communauté scientifique…

     

    En promenade sur un chemin de montagne, à la vue d’un bousier pattes en l’air, je remets ce bousier sur ses pattes afin qu’il poursuivre sa route… Et je suis autant émerveillé à la vue de la Voie Lactée dans le ciel de la nuit, que penché au dessus d’une cétoine cheminant entre des cailloux sur un sentier…

     

     

  • Pensée du jour, vendredi 29 septembre

    … Accepter une blague sans accepter le manque de respect, c’est « bien beau », c’est « bien moral »… Mais qu’est-ce qui est respectable, sinon ce qui n’est pas sujet à blague ?

    Or, qu’est-ce qui n’est pas sujet à blague ?

     

  • Ah, ces cimetières ...

    … Ah, ces cimetières où tu n’as pas les tiens, que de temps à autre ici ou là, dans ce beau pays de France, tu visites, t’arrêtant devant une tombe abandonnée, de terre surmontée d’une croix en bois ou devant un « grand livre de pierre » sur lequel depuis bien des années, plus personne ne vient poser de fleurs… Imaginant ce que fut la vie de celui, de celle dont l’inscription sur la pierre s’est effacée… Que n’as tu, ta vie durant, rejoint par la pensée, par voie postale ou « webienne », ou en vélo, en bagnole, en train, à pied… Cet « ami ou amie sans guillemets »… Dont tu t’es éloigné au « profit sans profit » d’« amis avec guillemets »…

     

     

  • Lumière et obscurité

    … « Car les uns sont dans l’obscurité et les autres dans la lumière.

    Et l’on voit ceux qui sont dans la lumière, mais non point ceux qui sont dans l’obscurité. »

    [ Bertold Brecht ]

     

    … Il est cependant une question que peu d’entre nous se posent, c’est celle – ci :

    De quoi est faite la lumière, de quoi est faite l’obscurité ?

     

    Car si la lumière n’est qu’éclairage et si l’obscurité n’est que sombritude, alors la lumière et l’obscurité sont dépendantes de la manière dont l’une et l’autre apparaissent au regard…

    L’éclairage est ce qui fait voir mais ne fait pas forcément voir ce qui doit être vu dans sa réalité complète.

    La sombritude est ce qui enveloppe le regard tel un voile et dissimule ce qui doit être vu qui pourtant existe.

     

    Ceux et celles qui sont dans la lumière et que l’on voit – mais « ne sont que  dans la lumière du monde » - n’éclairent que ce qui, à leurs yeux, doit être vu.

    Ceux et celles qui sont dans l’obscurité et que l’on ne voit pas – mais « ne sont que dans l’obscurité du monde » - sont peut-être eux, dans la lumière, celle qui n’est pas de l’ordre du monde…

     

  • Le temps qui passe

    … L’écoulement du temps est dépendant de nos activités quotidiennes, ainsi que du contenu dont nous meublons chacune de nos journées…

    Plus les activités quotidiennes sont répétitives et se ressemblent, plus le contenu de chacune de nos journées est fait de ce qui s’entasse, se superpose et compose le même ensemble… Et plus le temps « passe vite »…

    Ce n’est qu’avec le recul (lorsque le temps s’est écoulé et que les jours d’avant deviennent un « paysage » qui se déroule sous nos yeux), que parfois, lorsque « un coin particulier du paysage » contient du souvenir aussi dense que précis, de ce qui fut… Que le temps écoulé, alors, nous semble avoir moins vite passé…

    Lorsque les souvenirs sont à la fois nombreux, denses et précis, que l’on soit âgé de 18 ans ou de 30 ou de 80, le « paysage des jours d’avant » qui se déroule sous nos yeux, nous paraît aussi vaste que le paysage que l’on aperçoit, par exemple depuis le sommet du Mont Ventoux à 1912 mètres d’altitude, d’où l’on voit dans le lointain, la Méditérranée ; à 110 km à vol d’oiseau…

     

  • L'imaginaire

    ... L'imaginaire qui s'éveille... Enfin "qui peut s'éveiller"... À la vue - et pour autant qu'il est possible - d'une personne que l'on connaît - sans vraiment la connaître - ou encore l'imaginaire qui s'éveille, devant le "livre de pierre" (c'est à dire la tombe de quelqu'un que l'on n'a pas connu) dans un cimetière... Cet imaginaire donc, venu on ne sait d'où ni comment, que l'on n'a pas cherché à éveiller - mais qui nous est cependant venu... Dans une certaine mesure, "rejoint" peut-être?, ce qu'est cette personne dont nous savons si peu d'elle, rejoint ce que fut l'inconnu qui gît sous la pierre...
    Bien sûr l'"histoire" que l'on invente - ou qui, on ne sait comment, se construit, est sans nul doute différente de la "vraie histoire" de la personne... Mais en quelque sorte, elle a rendu vivant dans notre esprit, quelque chose qui aurait pu être... D'une personne que l'on connaît peu, d'une personne que l'on n'a jamais connue...

    ... Il n'y a pas de vie humaine sans imaginaire... Même s'il y a des gens de peu d'imagination, de peu de rêves, ou qui pensent peu, qui pensent comme il est "de bon aloi" de penser...


     

  • "Cent balles dans le Dada"

    Hommes sans voix

    … Tant que le Marché aux mains des dominants qui sont tous multimilliardaires et possédent à seuls 90 % des richesses et des ressources de la Terre, sera peuplé d’acheteurs, et que les acheteurs pour bon nombre d’entre eux, verront accrues, dans un système économique de marché, des facilités de financement mises en place par les dominants…

    Tant que près de la moitié de huit milliards d’humains, mettra « cent balles dans le Dada » et que le « Dada » branlotera, faisant ainsi illusion, sans même la pièce insérée…

    Tant qu’il y aura de ceux et de celles qui dialoguent avec les puissants, persuadés qu’ils sont, ces puissants, créateurs d’emplois et de bien – être relatif pour le plus grand nombre…

    Les hommes et les femmes sans voix, qui ne peuvent acheter – ou si peu - tant ils vivent dans la précarité, n’auront pas pour les défendre ou pour les représenter, assez de porte-paroles qui eux, dérangent, bousculent, sensibilisent les clientèles du Marché, et qui à force de «faire sonner les cloches » parviennent à empêcher de dormir les puissants…

     

     

  • La lumière rétrécie, des coronaires autour du cœur du monde

    … Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petits « han de heurts » font les grands « han de heurts »…

    Et c’est dans un grand « han de heurts » fait de multiples petits « han de heurts », que bat le cœur du monde dont les coronaires, de plus en plus « stent’cées », présentent jour après jour, une lumière que des concrétions obturantes, diminue…

    Lorsque les stents ne suffiront plus, et qu’il faudra envisager des pontages coronariens, quels bouts d’artère, fémorale ou autre, en l’état déplorable où ces bouts d’artère seront, pourra-t-on alors prélever ?

     

    NOTE : en langage médical, la lumière est le diamètre intérieur d’une artère, notamment d’une artère coronaire, mesurée en millimètres ou évaluée en pourcentage.

    Lorsque le pourcentage est inférieur à 50 %, l’on procède à la pose de stent…

     

     

  • Ces livres vivants devenant des livres de pierre

    … Nous sommes comme des livres dont on ne voit que la couverture, dont on ne lit que l’introduction… Au mieux quelque pages de ci de là, et dont presque personne ne connaîtra le contenu (en revanche quasiment tout le monde aura imaginé ou inventé un contenu très différent du contenu réel)…

    Lorsque nous expirons et disparaîssons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a entièrement lu, dont tout le monde a vu la couverture… Devient dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille un imaginaire de passage, qui lui, sera peut-être plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…

     

     

  • Intolérance, stupidité et fanatisme

    … Selon Albert Camus, l’intolérance, la stupidité et le fanatisme peuvent être combattus séparément…

    Mais à la condition, cependant, que l’intolérance, que la stupidité et que le fanatisme ne se manifestent pas au même moment, ensemble…

    Cela dit, l’indifférence est peut-être encore plus difficile à combattre, notamment lorsqu’elle est en quelque sorte une « gestation » de l’intolérance, de la stupidité et du fanatisme qui, insidieusement, « couvent » dans une « neutralité de principe et d’habitude »…

     

  • Les mots viendront plus tard...

    … Le vécu, dans le moment où il se vit, ne s’écrit pas.

    Les mots viendront plus tard mais ils ne seront pas l’exacte photographie de ce qui fut vécu tel jour, dans telle situation et dans tel environnement.

    Écrit-on ce que disent des regards, des doigts qui se touchent, des silences entremêlés?

     

  • Le tableau raté

    … Le grand, l’immense, l’infini tableau de la vie, du monde, de tout ce qui dans son ensemble le compose, ce tableau… Est raté…

    Un tableau raté, oui…

     

    Mais une part de ce qui fait le tableau lorsque l’on le contemple en ses détails, dans les nuances de ses couleurs, dans ce que l’on parvient à voir que les premiers plans nous obscursissent ou nous déforment, est à ce point sublime que cette part de sublime si minime soit-elle, nous le fait aimer, ce tableau raté, en dépit de quelques coups de poing parfois assenés sur une table, sur un mur, sur une porte qui ne s’ouvre pas ou une porte qui s’ouvre sur une pièce où l’on étouffe…

     

     

  • Des confettis

    … « Quoiqu’on comète… Mettons-y des étoiles »…

     

    Des étoiles qui seront davantage vues par ceux et celles dont tu ignores le regard qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète… Que par ceux et celles dont tu imagines, dont tu rêves, dont tu espères ce regard que tu voudrais bien qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète…

     

    Des étoiles que tu lances tels des confettis par la fenêtre que tu ouvres en grand, que le vent emportera et réduira en poussière…

     

     

  • Humanisme

    … Ce que l’on appelle « humanisme » avec tout le « cortège » de pensées morales, de dispositions prises pour qu’une société et une civilisation fonctionne au mieux, et que l’on conforte, développe et dont on débat… Et que l’on sublime…

    N’est qu’une « couverture » sous laquelle on dissimule une nudité brute, odorante, fragile ; une couverture que d’ailleurs on ne cesse de salir…

    L’humanisme n’est rien d’autre que l’essentiel de ce qu’il est, mais dont peu d’entre nous font état : c’est une conscience aiguë de l’existence de l’autre, des autres autour de nous, de l’existence de tout ce qui vit en même temps que nous sur cette planète, dans les airs, dans les eaux, sur la terre ferme…

     

     

  • Compassion ...

    … La compassion pour ce qui ne ressemble en rien à ce que l’on est, pour ce qui est tout ce dont un autre est fait et nous est étranger, mais que parvenons autant que possible à exprimer et à montrer lorsque l’autre se trouve en situation inconfortable ou dramatique… N’est pas forcément, pour autant « juste et authentique », dans la mesure où nous méconnaissons les raisons qui ont entraîné une situation difficile dans la laquelle l’autre se trouve…

    La compassion, calme et réfléchie, dénuée de sentiment exacerbé, d’émotion, et n’étant plus celle qui est dictée par une « morale conventionnelle », est la marque d’un être qui ne se laisse pas abuser par ce qu’il voit, entend, sent, touche autour de lui… Ni par ce que l’on lui fait voir, entendre, sentir, toucher…

     

     

  • Intranquilité ...

    … Sans intranquilité, il n’y a peut-être pas d’intériorité…

    Mais cette intranquilité, au mieux gérée, difficile à vivre en soi – et cependant nécéssaire quoique cela puisse se discuter – rend l’intériorité, aussi paradoxal que cela paraîsse, « confortable » voire « heureuse »…

     

  • Gommer sans déchirer ...

    « Certains jours, j’ai rêvé d’une gomme à effacer l’immondice humaine » [ Louis Aragon ]

     

    … Il faut dire que certaines variétés d’immondices incitent à fortement appuyer de la gomme sur ce qui macule le papier et heurte le regard… Alors, au risque de déchirer la feuille de papier, avec la gomme on frotte vigoureusement, et ne parvenant point pour autant à faire disparaître l’empreinte laissée par ce qui maculait le papier ; rageusement l’on frotte encore plus fort et la feuille se déchire…

    Gommer sans déchirer, n’est pas encore « entré dans l’Histoire »…

    Et, ne plus avoir besoin de gomme n’est pas, non plus, encore, « dans les cartons de l’Histoire »…

     

     

  • La dictée, en berne sur la planète ?

    … Lu dans « Le Quotidien » : « Il n’y a que la France qui fait des dictées ! C’est une sorte de délire national »

     

    … S'il n'y a "que la France qui fait des dictées" C'est la France qui a raison, seule et contre tous ! Le massacre simplificateur réducteur niveleur des langages et des grammaires de toutes les langues écrites et parlées, est un crime contre l'humanité, un enterrement de la civilisation, un attentat contre la pensée ! … Dis-je ! Persiste et signe ! …

    … « les papous ne font pas de dictée »… « La dictée n’est qu’un instrument de mesure »…

    Sans doute, oui, sans doute…

    MAIS à l’école primaire la dictée demeure à mon sens un exercice nécessaire… Qui n’en est plus un, d’exercice, que « de circonstance », comme par exemple certains concours de dictée lors de manifestations culturelles, proposés à des personnes désirant participer…

    Par exemple, au Festival de géographie à Saint Dié dans les Vosges, il y a toujours le samedi après midi, un concours de dictée auquel des gens de tous âges peuvent participer…

     

    … Cela dit – sans «rapport avec la choucroute » (rire)… À quand un « retour de terre inconnue » (cette émission préférée des Français qui a lieu tous les huit mois environ) avec pour invité de marque un personnage charismatique, artiste ou comédien ou écrivain, revenu d’un séjour de deux semaines en Papouasie, ou d’un village de Talibans en Afghanistan, ou encore de quelque coin perdu de steppe sibérienne au fin fond de la Russie… Et… Beaucoup d’émotion, de larmes, de fervent humanisme exprimé, huit millions de téléspectateurs ? …

    Et, ce que l’on ne voit jamais dans l’émission : l’hélico de sauvetage prêt à décoller pas très loin, appelé en cas d’urgence par internet satellite depuis la « petite valise munie d’une antenne radar » du technicien accompagnant discrètement (sans être vu) l’« expédition » d’une durée de deux semaines… ( rire… « quelque peu iconoclaste »)…

     

    C’est bien vrai : dans « voyage séjour en terre inconnue », là où le personnage charismatique – artiste, comédien, écrivain – est invité chez des gens vivant dans des endroits « à l’écart de la civilisation occidentalisée consumériste »… On ne fait pas de dictée !

     

     

     

     

  • "Dérouler le fil" ...

    … Dans cette certitude qui se fonde et s’entretient en soi, de détenir la vérité absolue au sujet de telle ou telle chose à laquelle on pense et que souvent l’on ne manque pas d’exprimer haut et fort ; il entre une certaine forme d’arrogance ou de fierté qui se manifeste par le fait de vouloir imposer son point de vue en sublimant de surcroît ce point de vue, et en pensant que l’autre serait dans l’incapacité de comprendre, faisant ainsi allusion au manque supposé de réflexion et d’ouverture d’esprit, de l’autre…

     

    Si une vérité devait vraiment apparaître en s’esquissant à plus vrai dire qu’en se dessinant à traits nets ; cela ne pourrait être que comme lorsque l’on déroule peu à peu le fil d’une bobine centimètre par centimètre, en s’efforçant de défaire les nœuds successifs très nombreux tout au long du fil déroulé sans que le fil se rompe.

     

    Ainsi faudrait-il pouvoir dérouler le fil le plus loin possible, jusqu’au plus près de son extrémité, ce serait alors comme un filet d’eau (un ru) se dispersant en filets encore plus étroits et imprécis dans leur cours ; de telle sorte que la source même, dissimulée – et peut-être multiple – le long de la paroi rocheuse recouverte de végétation, ne pourrait être identifiée ou localisée.

     

  • "Si c'était à refaire" ...

    … Ne pas savoir ce que je suis venu faire dans cette vie, du 9 janvier 1948 jusqu’au jour de mon « envol dans les étoiles »… Me préoccupe parfois sans toutefois me désespérer…

    Je « fais confiance » (si je puis dire) à celles et ceux de mes semblables qui, de leur vivant en même temps que moi, « savent » (façon de parler) ce que je suis venu faire dans cette vie parmi eux, qui « a pu leur paraître utile » …

    Selon « ce qui est le cas », « si c’était à refaire » « je sauterai à pieds joints dans le même bain » quitte à retrouver dans ce même bain, les mêmes incertitudes et les mêmes inconforts »…

     

  • Exister dans ce que l'on pense

    « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est une autre chose »

     

    [ Kierkegaard ]

     

     

    … Ce monde de polémique-pilori, de l’aversion et de l’oubli, de réactionnaires, d’obscurantistes, de coalisés de toutes les phobies, et où l’invective se substitue au questionnement, est cependant celui en lequel en même temps, au nom d’un illimitisme du tout permis, au nom d’une liberté sans aucune barrière, au nom d’une ouverture à l’autre qui s’apparente davantage à de l’acceptation, à de la démission et à de l’ abdication , plutôt qu’à cette tolérance que prônait Voltaire au « siècle des lumières »… Est un monde où se multiplient, s’affrontent et se déploient les « émissaires » d’une parole sublimée, contrefaite et brandie telle un insigne de ralliement à un ordre « convenable » ou « de mode »…

     

    Il n’en demeure pas moins, intemporellement, depuis les premiers « grands penseurs » de l’antiquité Grecque et Romaine, que « penser » se fonde sur de l’interrogation et sur de la conscience aiguë de ce qui est ; et que « exister dans ce qu’on pense » ne peut se fonder que sur ce qui, exprimé, se traduit en agissement et en comportement – autrement dit en exemple donné – sans pour autant s’imposer ni être sublimé…

     

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    … Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • L'insoumission

    … L’insoumission est totalement incompatible avec l’exercice du pouvoir, et cela quelque soit ce pouvoir – en place ou en devenir…

    Tout ce que peuvent faire des insoumis c’est d’établir déjà entre eux, de la relation, sachant bien que la relation est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées, de projets et de réalisations, mais aussi d’opposition… Et si possible bien que cela soit difficile, d’établir de la relation (qui également est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées et de réalisations, et d’opposition) avec des gens qui eux, ne sont pas des insoumis, voire sont des gens de l’Ordre dont certains de ces gens détenant du pouvoir…

    Mais des insoumis ne peuvent par eux-mêmes exercer quelque pouvoir que ce soit, l’insoumission se définissant par le fait de n’être d’aucun ordre établi…

    Ainsi dans l’insoumission, c’est le principe de relation – avec ses « règles » naturelles et universelles, qui se substitue à tout ordre établi…

     

     

  • Littérature dangereuse

    … « Si on n’a pas de littérature dangereuse, on n’a pas de littérature du tout » [Douglas Kennedy]

     

    … De littérature… Ou de caricature, ou de réalisation artistique, dangereuse…

     

    À plus vrai dire, aucune littérature, aucune caricature, aucune réalisation artistique, n’est dangereuse…

    Il n’y a que des littératures, des caricatures, des réalisations artistiques… Dérangeantes, incomprises, zappées ou passées sous silence, violemment critiquées, censurées… Ou parfois « autorisées » parce que considérées « valeurs marchandes » …

    Ce qui rend la littérature, la caricature, la réalisation artistique, dangereuse, c’est ce que l’on en fait au nom d’une idéologie ou d’un odre d’idée étant le fait de celui, de celles, de ceux qui en font l’exégèse dans un dessein de dominance et d’ostentation agressive…

     

     

  • Extrémismes et ordres établis

    … Tous les extrémismes, les radicalismes, les fondamentalismes, les intégrismes… Se valent. Il n’y a pas d’ « extrémisme d’ultra droite », il n’y a pas d’« extrémisme d’ultra gauche », il n’y a que des extrémismes « tout court » qui, tous, se rejoignent dans la même contestation violente, dans le même « projet » d’élimination d’un ordre établi non accepté, ou d’un ordre ou de plusieurs ordres en place et en vigueur à abattre…

     

    Tous les extrémismes sont quasiment tous, communautaristes, religieux, affiliés à des mouvances, à des groupes de personnes, à des influences exerçant des pressions et des dominations, avec leurs tendances, leurs mots d’ordre, leurs idées… Et tous assujettissent, rendent les gens dépendants…

    Plus ils se diversifient et se multiplient, et plus ils se réclament, les uns et les autres, d’un « esprit de vérité » et d’une soit-disante liberté de pensée, en somme, d’une « pensée individualisée (mais qui rejoint la pensée du groupe, de la communauté)… Et en ce sens, aucun extrémisme ne peut se prévaloir de défendre, de promouvoir, de porter en avant, la pensée individuelle ou personnelle…

     

    Tous les extrémismes sont des dictatures, ont tous des meneurs, des « gourous », des « messies », des chefs… Et des bannières, des mots d’ordre, des marques…

    Tous les extrémismes sont des systèmes de pensée, des mondes clos, des « machines à broyer les gens » (tout comme d’ailleurs les ordres établis avec leur morale, leur police, leurs dirigeants, leurs dominants – possédants, leurs clientèles)…

     

    Le résistant commun, l’opposant commun à tous les extrémismes, à tous les ordres et désordres établis… C’est l’intelligence dans la relation humaine… La relation humaine dans toute sa complexité, dans toute sa diversité de milliards de personnes et de situations autant communes que singulières…

     

     

  • Sincérité

    … « Dans un monde où tout est faux, où tout n’est qu’apparence, mensonge, trahison, rien n’est plus précieux qu’une âme sincère »…

     

    Toute personne en ce monde, qui offre à ses semblables, à ses proches comme à toutes ses connaissances autour d’elle, et même à des inconnus ou à des gens n’ayant été qu’une seule fois rencontrés… Cette sincérité, totale, absolue, indéfectible, permanente, bien que parfois dérangeante ou qui étonne et que cette personne porte en elle-même comme l’on porte en soi les organes et les tissus de notre corps… Est assurément le don le plus précieux, le plus beau cadeau que cette personne offre à ses semblables … Et c’est plus beau, encore, que de voler comme un oiseau, que de gagner une grosse somme d’argent, que d’être un personnage influent, connu et suivi…

     

    Il faut le savoir parce que c’est vrai, vrai universellement et intemporellement, de nos jours si difficiles, si incertains, si troublés, si chaotiques dans ce monde de violences et d’individualismes forcenés, tout comme par le passé… Cette sincérité totale, permanente, indéfectible et absolue, de quelques uns et unes de ci de là de par le monde… Ça existe et ce n’est pas, comme l’on pourrait le croire, « si rare que cela »…

     

     

  • Réalité des êtres, des choses et des faits

    … De ce dont on témoigne, de ce que l’on observe, de ce que l’on raconte, dans le langage et dans le ton dont on use, apparaît ou transparaît ce que l’on en dit de bien ou de mal, en une vision « moralisante », engagée ou partisane, qui s’articule, se fonde, sur ce que l’on croit…

    C’est la raison pour laquelle tant de visions se font ; tant d’images sont produites, arrangées, contrefaites , présentées « en trompe l’œil », dont les contenus sont accentués, décolorés, déformés…

     

    C’est la réalité même des êtres, des choses et des faits , telle qu’elle est, constituée de tout ce qui la compose sans qu’elle soit accentuée, décolorée, déformée, contrefaite, arrangée… Qui devrait être la seule « morale » …

    Ce qui est loin d’être le cas dans le monde où nous vivons… Et qui n’a jamais, d’ailleurs, été le cas…

     

     

  • Les émotions

    … Comme le disait Louis Ferdinand Céline [ alias Louis Ferdinand Destouches ], « c’est l’émotion qui compte, qui est la base de la vie »…

    En effet ce sont nos émotions – en face du beau comme en face du laid – qui nous inspirent, qui sont la « matière première » de nos pensées, en tant qu’écrivain, artiste, créateur ; en tant qu’homme ou femme que nous sommes, tels que nous sommes fait de tout le contenu qui est en nous et ne ressemble à aucun autre contenu, lié à tout ce que contient ce qui est hors de nous et nous atteint, se porte à notre connaissance, et fait trace en nous…

    Mais… Lorsque l’émotion – en face du beau comme en face du laid, en face de ce qui nous est montré en étant arrangé – est suscitée, dictée par l’ordre de l’opinion publique, par les ordres sociaux, politiques, économiques, marchands, clientélistes, l’ordre des réseaux sociaux, l’ordre du monde et des modes… Alors l’émotion fait de nous, davantage des individus que des personnes humaines…

    L’individu démultiplié, à partir de trois et jusqu’à cent, mille, un million, dix millions… Applaudit, relaye, gronde, suit, rit, pleure, tout cela en une houle qui roule, déferle, individualise, assemble mais ne relie pas, ne réunit pas…

     

     

  • Jugement ou morale dans le propos

    … Le jugement ou la morale ne sont pas, ne doivent pas être, dans le propos, dans le dit ou l’écrit, de ce que l’on raconte, mais dans le fait même, tel que ce fait est observé, ce fait dont il est témoigné dans sa réalité, dans son authenticité… Encore faut-il que la teneur du propos ou que l’image produite de ce qui a été observé, ne soit pas un propos ou une image « arrangé »…

    En ce sens, le poète, le penseur, le chroniqueur, le témoin de son temps, en son for intérieur convaincu de la « vérité de sa vision des choses », et qui, par mouvement naturel en lui, « arrange » dans le sens où il souhaite être compris… Est un imposteur… Un imposteur qui souvent s’ignore…

     

  • L'air du temps

    … L’air du temps, celui d’aujourd’hui, depuis le commencement du siècle présent, n’est plus empli de la préoccupation de l’avenir, de la raison, de la justice, de l’universel, de la liberté… De ces valeurs qui nous viennent de notre histoire enracinée de pensée grecque…

    Dans le règne désormais, qui s’étend à toute la planète, de la marchandisation des biens, des services et pour ainsi dire de la vie humaine et animale ; des technosciences et des opinions publiques changeantes qui s’invitent via internet au vu et au su de tout le monde… Disparaît l’humain, remplacé par la machine… Ou – dans mon « jargon »- « l’ humanuscule » (une sorte de nouveau consommateur-client-abonné-profilé »)…

    Retrouver – si l’on peut encore y parvenir – la conscience éclairée de notre Histoire, mais sans nostalgie de ce qui fut, n’est plus et ne sera plus ; sans repentir de ce qu’ont fait nos prédécesseurs et qu’aujourd’hui nous réprouvons, mais aussi sans oubli parce que ce qui a été fait ne peut être « rayé de la carte de l’Histoire »… C’est en quelque sorte, peut-être pas « refonder ou repenser le monde » mais « porter un regard ouvert sur ce monde dans lequel nous entrons, qui n’est plus le même et qui néanmoins, sera toujours fait d’humains…


     

  • Traces sur les pistes pierreuses

    … L’enfer des temps de guerre, les jours et les saisons qui passent avec leurs entr’actes d’enfer, traversant l’histoire du monde et des hommes…

    Le dérisoire envol des étoiles montantes, la chute des gloires, les fractures de la vie…

    Le pourquoi des enfants dont l’innocence est blessée, heurtée de tout ce qui la meurtrit et la contraint à disparaître…

    Les prières muettes, les silences et les indifférences…

    Toutes les rues où la vie court emplie de cris, de haines, d’étalages de tout ce qui se montre, s’existe, se vend et s’achète, s’échange ou se vole…

    Sont des traces que laissent sur les pistes pierreuses et creusées d’ornières d’un désert infini, ces petites créatures parmi tant d’autres que sont les hommes et les femmes d’ici et d’ailleurs, toutes d’une seule et unique fois mais aussi d’une « éternité provisoire »…

    Le paysage n’est pas, cependant, un désert absolu…

    Les arbres, les fleurs, l’eau claire du puits ou du ruisseau ou de la source, l’homme ou la femme qui t’accueille… Ne sont pas que des rêves…


     

  • La laideur est ordinaire, la beauté est unique

    … Si j’étais un extraterrestre humanoïde ayant un temps séjourné sur la Terre et vu vivre et s’activer les humains, je n’évoquerai dans l’histoire que je raconterai, revenu sur ma planète d’origine, ni les milliardaires ni les lobbies ni les religions ni les grands han de heurts dans les familles dans les débats publics et sur les réseaux sociaux et internet ni les guerres ni les magazines de mode ni tout ce qui défait les paysages et épuise la terre…


     

    J’évoquerai l’alternance des saisons, la venue des feuilles et des fleurs au printemps, la punaise rayée, la cétoine dorée, le ciel étoilé de la nuit, les nuages rouges de la galaxie d’Andromède, observés par les astrophysiciens, les œuvres de littérature, de musique, de peinture, de poésie, les dessins des enfants des écoles accrochés au mur de la classe…


     

    J’évoquerai la moitié du monde faite de toute la beauté du monde et de quelques belles personnes de ce monde…


     

    Et, tout en la sachant pour l’avoir vue, je ne parlerai pas de la moitié du monde faite de toute la laideur du monde et de quelques mauvaises personnes…


     

    La laideur est ordinaire et d’une désolante banalité dans tous ses aspects différents les uns des autres, la beauté est unique en chaque être et chose qui la porte en propre…


     

    Mais je ne suis pas cet extraterrestre et, comme beaucoup de mes semblables ne se résolvant pas au silence et plus témoins que crieurs ; humain que je suis, je ne puis occulter la laideur et la violence… Même si c’est la beauté du monde que je retiens en vérité au fond de ma pensée…


     

  • Les jours mal rouis

    … Ce sont ces jours qui filent, ordinaires et sans événements notables, dont on ne situe jamais le moment où dans l’année ces événements se sont produits, jours qui, durant le temps de notre vie sont les plus nombreux ; où ce qui les a fait être ce qu’ils furent s’est étiré en instants confondus, aucun de ces instants n’ayant été isolé des autres et encore moins dans le souvenir fixé…

    À vrai dire ces jours qui ont filé, ordinaires et sans événements dont on se souvient, n’ont pas été rouis…

    Est-ce à dire que si, comme des fibres végétales, les moments dont ces jours ont été faits ont pu être retenus entre les doigts de la mémoire ; ces jours qui ont filé ont été « bien rouis » ?

    En somme, les jours « bien rouis » sont les jours heureux, où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours a été dissoute…

    Les jours « mal rouis » sont les jours malheureux où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours n’a pas été dissoute…

    Les jours « inrouis » sont des jours qui ont « raté d’être heureux » …


     

  • Sage, révolté et poète

    … « Accepter ce qui vient est la tâche des sages ; rejeter ce qui ne va pas est la mission des révoltés ; dire la violence, la paix, le sang, le miel, les défaites et la folie est le métier des poètes »…

    [ Karim Akouche ]


     

    … Accepter, mais dans la reconnaissance de ce qui est sans y être soumis et en même temps comme dans la réalisation d’un tableau où entrent toutes les composantes de la réalité du monde et des rêves de millions d’hommes et de femmes ; et rejeter ce qui ne va pas mais par des comportements, des choix, des agissements, de la parole et de l’écrit, et de l’exemple donné, plutôt que par des armes et par de la violence ; et dire, oui, la folie, le sang, le miel, les défaites et la violence comme le font les poètes mais dans un langage qui engage et se fait moteur plus qu’il ne séduit…

    Être en même temps et indissolublement sage, révolté et poète, c’est peut-être bien là, cette « mission » qui incombe autant à chacun en ce monde qu’aux artistes et aux écrivains qui sont à la fois des sages, des révoltés et des poètes… Ça serait peut-être ça, la « nouveauté » …


     

  • Louise Michel

    Louise michel 1

    … « Une Grande Dame »… Née le 29 mai 1830 et morte le 9 janvier 1905… Qui figure dans mon Panthéon de personnages emblématiques… Avec Élysée Reclus et quelques autres… « Grands et vrais anarchistes »…


     

  • Poussière

    … Dans un ciel déchiré par les dieux, poudroie toute une poussière d’humanité.

    Les dieux envoient du feu dans les nuages, la poussière d’humanité calamine les nuages.

    Mais la poussière est tout de même traversée de lumière… D’une lumière qui n’est pas celle des dieux…


     

  • Existence

    Exister

    S’exister

    Être existé

    Exister c’est être comme la fleur qui devient cerise sur la branche du cerisier, et c’est aussi respirer, embrasser, aller aux cabinets…

    S’exister c’est quand tu te mets une boule rouge sur le nez et que tu fais un numéro de clown sur la place publique en face de cinquante spectateurs, et c’est aussi quand tu postes sur Instagram ou sur Facebook une vidéo-story dans laquelle tu es le personnage central … Ou encore, quand tu te fais chroniqueur ou poète en ligne… Mais soit dit en passant est-ce que chroniqueur ou poète en ligne te fera autant de « likes » qu’une vidéo-story sur Instagram ou sur Facebook ?…

    Être existé c’est être comme l’écolier dont le dessin a été accroché au mur de la classe par la maîtresse…

    Mais en vérité

    Exister et – ou – s’exister sans être existé, c’est ce qui arrive à beaucoup d’entre nous…

    S’il te plaît, ne m’apprivoise pas, apprends moi les choses la vie les étoiles les bêtes et les gens, sans me présenter sur ces scènes qui sont comme des cerceaux enflammés à travers lesquels passent des chiens savants…

    S’il te plaît existe- moi…


     

  • L'avenir de l'Humanité ?

    … Si l’avenir de l’humanité dépend de notre intelligence collective, alors comment une intelligence collective peut-elle s’édifier si dominent des intelligences individualistes essentiellement préoccupées d’un présent dans lequel s’exercent ces intelligences qui sont déconnectées du passé de l’humanité, qui ont la prétention de savoir de quoi demain sera fait, et qui gèrent le présent « dans un grand han de heurts » et en un dédale de galeries marchandes ?


     

  • L'espérance

    … L’on définit habituellement l’espérance comme si elle était l’attente de la clarté naissante du jour qui va poindre…

    Mais le jour qui vient n’amène pas forcément la clarté faisant disparaître l’obscurité.

    La réalité et la beauté de l’espérance procèdent de la force qui anime l’espérance, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer… Ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant.

    L’espérance la plus belle, c’est celle qui procède d’une force en soi qui anime notre regard et rend voyants nos yeux, alors même que l’obscurité dans sa pesanteur persiste ou que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…


     

  • L'histoire de tant de vies

    Cœurs froissés

    Fleurs glacées

    Zappes incessantes

    Tambourinements vociférations et invectives

    Fulgurances jutées au feutre noir

    Sur des consignes de sécurité d’ascenseur

    Sur des pans de murs

    Éveils poisseux dans ces humeurs de soi que l’on se sent

    Éveils dégringolés de rêves qui ont luminé haleté de visages imaginés

    Nuits sans étoiles

    Aubes crépitantes de pluie froide

    C’est l’histoire qui se fait de tant de vies

    Engloutissant d’ improbables purgatoires


     

  • Visages et sourires cassés

    Visage casse

    Visages et sourires cassés

    … Dans un grand « han » de heurts, les morceaux éparpillés des visages et des sourires cassés, se rejoindront…


     

  • Le passé

    … Si le passé n’a pas d’avenir parce qu’il ne peut jamais redevenir ce qu’il fut  - mais être seulement souvenir – il a tout de même des racines…

    Si couper ou arracher les racines – ou les ignorer - c’est se défaire de ce qui relie le présent et le passé ; hisser les racines afin de les faire surgir dans le terreau du présent, c’est rendre le présent, par l’envahissement des racines extraites, plus difficilement supportable qu’il peut l’être lorsque nous n’adhérons pas au présent que nous vivons…

    Dans le présent que nous vivons et auquel nous n’adhérons pas, nous voyons ce présent comme un arbre n’ayant qu’un tronc que nourrit une sève ne venant plus des profondeurs de la terre mais de ce qui entoure à proximité, le pied de l’arbre…

    Et parce que les branches de l’arbre nous paraissent atrophiées, ne s’élevant plus en hauteur, et que le tronc de l’arbre nous semble creux, nous extrayons des racines qui ne sont plus ce qu’elles ont été, raccourcies et surtout déformées par la vue que l’on s’est faite des racines…

    L’erreur consiste à se défaire de ce qui, du passé, nous relie au présent – ou à l’ignorer…

    L’erreur consiste aussi à déformer le passé par la vue que l’on s’en fait…


     


     

  • La morale, l'ordre moral

    … « Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière » [ Jacques Prévert ]

    Mais quand la morale trop s’emmêle, mâtinée de religion, nous régente, nous étouffe, nous tient en ordre sur la route ; ce sont les pharisiens qui nous cavalent au train, du côté qu’ils sont, les pharisiens, du fric et des ordres…

    Mais lorsque s’impose par la contestatation violente, par des mouvements de révolte, ou encore - ce qui est plus souvent le cas- par ce que l’on pourrait définir comme étant du « réformisme conciliant et démissionnaire ; l’amoralité (refus de toute morale) ainsi que l’immoralité (refus de la morale commune), produisent de nouveaux pharisiens, de nouveaux ordres, qui, sous couvert de régulation de l’amoralité et de l’immoralité, « nous prennent bien profond par le derrière » !

     

     

  • S'enfilent les mots

    Des mots blancs

    Des mots bleus

    Mais pas des mots rose bonbon

    Contre les mots noirs et gris

    Dans un vocabulaire, dans une grammaire et dans un langage

    Qui ne sont pas ceux des académies ni ceux des modes ni ceux qui, invités sur les plateaux de télévision s’écoutent, ou sur les grands murs où tout le monde va, se lisent et s’écrivent…

    Tracer des diagonales qui ne sont pas en droite ligne

    Où se posent en enfilade les mots tels des lèvres brûlantes qui atteignent sans pour autant embrasser…

     

     

  • Œuvres en ultra-sons et en phéromones

    … Nos braves et gentils toutous de famille, de dame ou de monsieur âgé seul, petits ou gros, de race ou pas de race, du magnifique berger allemand au petit corniaud à poils ras et bout de queue en bouchon agité… Tous nos chers toutous sans oublier les toutous errants et les toutous cagneux qui font les poubelles…

     

    Ne se « bouffent pas le cul mais se transmettent leurs civilités » lorsqu’ils se rencontrent…

     

    Mais nous humains lorsque nous nous rencontrons, habituellement ou « faisant connaissance », on se serre la main, entre homme et femme on se fait la bise, et si c’est la première rencontre, on dit à l’autre « je suis capricorne, je suis poissons, je suis bélier », et l’autre répond « je suis vierge, je suis scorpion, je suis lion »…

     

    Et durant le temps d’un tour de notre planète la Terre autour du soleil, il se réalise bien plus, à vrai dire beaucoup plus… D’œuvres en ultra sons de chauve souris, d’œuvres en phéromones de fourmis, que d’œuvres en langange humain…

     

     

  • Fourneau refroidi

    … Sans braises encore incandescentes au matin, dans le fourneau refroidi, le feu ne reprend pas…

    Mais au dehors, ces bois, ces champs, ces chemins, ce grand ciel, ce vent, ce soleil, ces défilés de nuages… Qui invitent à s’éloigner du fourneau refroidi… Et de cette flamme qui, aux matins où les braises étaient ardentes, s’élevait, éclairant autour d’elle plus d’images de visages que de visages…

     

     

  • Saucisterre

    Saucisse terre

    … Il faut reconnaître que les Musulmans ne se font pas une telle représentation de la Terre – en forme de saucisse au lieu d’un ballon – à moins que cette « saucisterre » soit de bœuf ou de poulet !

     

  • Le mot du jour

    … Si les baleines et les cachalots pouvaient parler, nous dire « c’est assez » ils ne pourraient pas le dire sur des réseaux sociaux… Sauf peut-être par ondes vocales de telle sorte que lors de la COP 23 du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023 à Dubaï, les participants à cette conférence sur le climat, la Terre, les espèces en voie de disparition et les océans , verraient apparaître sur leurs smartphones ce tweet : « C’est assez », de Miranda…

     

     

  • La "chienne du monde", implacable et aveugle justicière

    « Ce qu’il y a de réconfortant dans le cancer, c’est qu’un imbécile peut attraper une tumeur maligne » [ Pierre Desproges ]

     

    … Et, d’une manière générale, ce qui, en quelque sorte peut nous « venger » des agressions subies, perpétrées par des gens dont nous ne voyons pas le visage, et dans des situations où il nous est impossible de nous défendre, de réagir… C’est que, probablement un jour ou l’autre ces gens qui nous ont agressé verront par exemple leur toiture emportée par une tornade, leurs vacances gâchées dans l’incendie du camping où ils séjourneront, leur médecin leur annoncer la présence en quelque endroit de leur organisme, d’un cancer agressif…

     

    Un imbécile, c’est par exemple un automobiliste impatient, hargneux, arrogant, qui, dans un rond point, klaxonne rageusement un autre automobiliste hésitant sur la sortie à prendre… Et d’une manière générale, toute personne qui a un comportement d’incivilité ou agressif en un lieu public où il dégrade des installations utilitaires…

    Il me paraît « heureux » que la « chienne du monde », cette implacable et aveugle justicière porteuse de maux et de désagréments, un jour ou l’autre, morde cet imbécile…

     

     

  • Diversité dans la condition humaine

    … Dans la diversité de la condition humaine de chacun, plus encore que la différence de condition d’existence au quotidien qu’il peut y avoir entre les riches et les pauvres, il y a la différence de condition d’existence au quotidien, liée à l’état de santé de chacun…

    Nombreux sont ceux et celles dont l’état de santé est si déterioré, que presque aucune activité ne leur est possible, et cela même en dépit des progrès technologiques, médicaux…

    Entre autres différences de condition d’existence au quotidien, il y a celles liées à l’âge – que ce soit à 25/30 ans, à 50 ans, à 80 ans - ; celles liées à l’environnement social, familial, en lequel chacun se trouve, celles liées à l’éducation et aux formations que chacun a reçu ou non, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte ; celles encore, liées à tout ce qui peut être acquit par chacun selon ses capacités cognitives, ses facultés naturelles, son activité, son travail…

    Et, il faut bien le dire aussi, une autre condition : celle de la chance que l’on a ou pas, à tel ou tel moment de sa vie.

    Qu’est-ce que la chance si ce n’est une opportunité de rencontre et d’introduction dans un milieu favorable, entre autres événements heureux et inattendus pouvant survenir dans la vie de quelqu’un ?

    La condition de chacun, lorsqu’elle est celle de qui peut s’activer, travailler, réaliser quoi que ce soit selon ses facultés, et donc être « heureuse » (à plus vrai dire « acceptablement heureuse »), n’évolue jamais en « beaucoup mieux » (selon ce dont on rêve), sans un minimum de chance, sans un minimum de conditions et événements et rencontres survenant et ayant des conséquences heureuses et durables…

     

     

  • Ces unités Wagner

    Wagner

    … Ces unités Wagner, de combattants dans l’armée russe, me désolent, à plus vrai dire m’horrifient ; je les assimile à ce que furent les SS, les commandos de la mort, de la seconde guerre mondiale…

    Faut-il, lorsque certains d’entre eux lors d’un engagement sur le front de guerre en Ukraine, sont capturés, appliquer à leur égard, les lois de la guerre ?

    « Pas de quartier ! » donc pas de prisonniers pour ces Wagner pris ou blessés !

    Si nous étions envahis par une espèce extraterrestre très agressive, nos lois de la guerre telles qu’elles ont été définies par 196 pays, ne pourraient pas être appliquées à l’égard des envahisseurs extraterrestres !

    Ces Wagner, tout comme les SS, n’ont que faire des lois de la guerre !

    Wagner = SS !

     

     

  • Sur le Grand Mur

    … Nos détracteurs bien souvent, ne sont pas des détracteurs au sens de ce que doit vraiment être un détracteur c’est à dire un interlocuteur critique ; mais des emmerdeurs ou des aboyeurs…

    Merci à toutes celles, à tous ceux d’entre vous, de tous lieux, de toutes conditions, qui, sur ce « grand mur » qu’est Facebook, contribuent à leur manière, à donner au débat (à tout débat), plus de sens, plus de pensée réfléchie, plus d’humanité, et postent des textes, des images, qui suscitent du questionnement, qui appellent à réflexion…

    Merci également à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui sont des interlocuteurs critiques, donc de vrais détracteurs…

    L’on ne peut pas empêcher les emmerdeurs et les aboyeurs de s’exprimer (liberté d’expression)… Mais l’on peut, les « tagueurs de paysages » et les « montreurs de beauté » , les penseurs et les poètes que nombre d’entre nous sont, en prenant davantage de place sur le « mur », battre à la course les emmerdeurs et les aboyeurs…

     

  • J'espère ...

    … En cette année 2023, mais à vrai dire je le pensais aussi en 2022 et avant, et je le penserai d’ailleurs jusqu’à la fin de mes jours…

     

    J’espère qu’il y aura sur cette terre, du temps qu’il me reste à vivre et encore pour longtemps après que je sois « parti dans les étoiles »…

     

    Assez de gens pour, en promenade le long d’un chemin, remettre un bousier sur ses pattes…

     

    Se baisser pour éviter de déchirer une toile d’araignée dans un passage étroit…

     

    Pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai à un minou errant…

     

    Pour saisir entre ses doigts une salamandre se mouvant au milieu d’une route et la déposer au bord, là où elle ne risque plus de se faire écraser…

     

    Pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire…

     

    Pour exprimer de son regard ou de son sourire – encore mieux les deux à la fois – toute l’attention que l’on porte sur des personnes inconnues que l’on croise dans un lieu public (soit dit en passant plus personne ou presque ne regarde personne dans les lieux publics très fréquentés, dans les trains, dans les tramways, dans les bus)…

     

     

  • Fautes d'orthographe et fautes d'humanité

    … « Je préfèrerai toujours les gens qui s’expriment en faisant des fautes d’orthographe à ceux qui les jugent en faisant des fautes d’humanité » [ Claude Semal ]


     

    … Le problème aujourd’hui c’est que de plus en plus de gens qui font des fautes d’orthographe en s’exprimant par écrit – ainsi que des fautes de langage – sont aussi des gens qui font des fautes d’humanité… Et que les fautes d’humanité du plus grand nombre, emplissant l’espace de communication – tant au bistrot du coin qu’autour de la table familiale ou qu’entre connaissances au quotidien, ou encore sur les réseaux sociaux du Net – ne font jamais l’objet d’une aussi grande et générale « bronca » de tous, que celle, de « bronca », qui s’exerce contre quelques intellectuels dédaigneux imbus de leur personne (ou supposés tel)… Dont certains de ces intellectuels d’ailleurs, font, outre des fautes d’humanité, aussi, des fautes d’orthographe et de langage…


     

  • JE réussis ou NOUS réussissons ?

    … Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…

     

    Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…

     

    Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…

     

    Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…

     

     

  • Ultra droite, l'horreur !

    … Lorsque j’entends parler d’actions violentes ou d’attentats menés par des groupes « d’ultra droite » je suis tellement saisi d’horreur, furieux et révolté, qu’il me vient cette pensée selon laquelle « ces gens là » ne peuvent être assimilés à des humains, ni considérés comme des humains, mais plutôt tels des extraterrestres extrêmement agressifs, qu’il faudrait absolument éliminer, détruire coûte que coûte !

     

     

  • L'ordre naturel des choses

    ... Pour ce qui est d'une relation fondée sur des liens forts, ayant été brutalement interrompue par la disparition de l'un des acteurs de la relation ; il y a cet "ordre naturel des choses" qui, lorsque succède une nouvelle relation appelée à se fonder sur des liens forts ; implique que ce qui fut et en esprit demeure, s'inscrive dans une dimension différente... Comme dans une composition de peinture en un tableau où rien de l'arrière plan ne disparaît, mais où apparaît ce qui est introduit dans la composition, et donc, dans "l'ordre naturel des choses", change la perspective (c'est cela, la dimension différente : le changement de perspective)...

    L' "ordre naturel des choses" parfois, vu par les autres, par les témoins les plus proches comme des moins proches ; peut être mal perçu (en fonction de sensibilité, de vécu, de culture en soi -des uns et des autres )... Mais il s'impose parce que précisément, il est naturel, incontournable, inhérent aux lois de la vie, et implique que, de notre part à chacun de nous, l'on doive l'accepter...

     

  • L'Art est gagnant mais peu le savent

    Alexandre Soljenitsine :

     

    « … La littérature avec le langage protège l’âme d’une nation… Dans le combat contre le mensonge, l’art a toujours gagné et il gagnera toujours. »

     

    … Mais qu’est-ce que l’âme d’une nation si cette nation appauvrit, réduit et pervertit son langage ?

    Et qu’est-ce que l’Art si l’Art se fait lard ?

     

     

  • Le rapport de force

    … Le vrai rapport de force, c'est le mur des peuples non pas en armes, mais debout partout ; debout les yeux droit devant et jamais baissés, bras croisés et attendant qu'au centre même du cercle infernal, baissent les bras de ceux qui tiennent les fusils et les coffre-forts, s’attribuent les dividendes d'actions, tiennent les promesses mensongères et décident de ce que doit être l’ordre du monde.

    L’attente, debout, immobile, les bras croisés, des peuples formant un mur compact, résistant et inébranlable, sera une attente longue durant laquelle les dominants et les décideurs dresseront contre le mur, leurs échafaudages ; le long du mur leurs étals de marchandises et leurs aires de jeux … Mais devront finalement se résoudre à ce que le mur des peuples leur imposera : un ordre du monde fondé sur le principe de la relation naturelle entre les êtres et les choses, et donc, non plus essentiellement fondé sur la prédation, sur la domination, sur la possession comme il l’est depuis le début des civilisations et sociétés humaines…

     

     

  • Comprendre, répondre ...

    … Comprendre ce qui est exprimé nécessite de l’attention dans l’écoute et cela d’autant plus que ce qui est lu lorsque c’est écrit, a plus de dix lignes ou plus de trois phrases…

    Mais lire avec l’intention de répondre sans se soucier de comprendre, et brièvement, à « l’emporte pièce », est davantage « dans l’air du temps »…

    Le plus rapide étant de ne considérer qu’un petit bout de phrase – à la limite la phrase entière si elle ne prend que la longueur d’une ligne – et de réagir en réponse par l’émoticône correspondant à l’humeur du moment…

    Mais il y a encore plus rapide : évacuer ce qui défile sous les yeux, ayant pour seule intention , comme en réponse à un ensemble d’échos désaccordés, ce que l’on veut montrer qui ne répond à rien …

     

     

  • Un jour ...

    Un jour

    … Dans des cimetières où parfois j’entre et où, parcourant les allées, je m’arrête toujours demeurant un moment devant l’une ou l’autre de ces tombes sans nom qui sont comme des livres de pierre dont la couverture a été malmenée par le temps, j’imagine l’histoire que peut raconter le livre de pierre, n’ayant jamais su quel visage fut celui du personnage dont le livre parle, ni su ce que fut, le temps d’une traversée de temps, ce personnage…

    À défaut de ce que l’on a su – ou de ce que l’on a cru savoir – de qui que ce soit, aussi proche fut- il ; il y a, durant la traversée, et après la traversée, ce que l’on ima gine …

     

     

  • Ah, dans l'temps ! ...

    … L’on peut avoir la nostalgie du passé – pour celui ou celle, aujourd’hui encore assez âgé pour travailler, notamment en tant que salarié- en regard de ce monde actuel dans lequel on vit « où tout part en Javel » ; la nostalgie oui, ou le regret de « ce qui n’est plus, et à jamais perdu » … Cela peut se comprendre, on peut compatir…

     

    Mais… Occulter la dureté des temps anciens, pour des millions de gens dans notre pays, notamment quand il y avait du travail pour tout le monde (MAIS 44 h ou 48h par semaine), quand il n’y avait pas de machine à laver et que les chiottes se trouvaient au fond du jardin, et qu’on ne mangeait du poulet que le dimanche… Ce n’est « pas très honnête » !

     

     

  • Internet vecteur du pire et du meilleur

    … Dans les rapports humains à tous niveaux et de toutes dimensions de relation, la stupidité est écoutée, l’intelligence ignorée et l’éducation n’est plus à la mode… En général…

    Dans ces mêmes rapports humains notamment par la communication et par la diffusion de ce qui est exprimé ou montré sur internet et sur les réseaux sociaux, c’est encore pire que dans le réel de l’actualité au quotidien ; la stupidité est applaudie – à plus vrai dire « likée », l’intelligence « zappée » et l’éducation brocardée…

     

    Mais, si internet se fait vecteur de stupidité et de crispations, et cela à grande vitesse de diffusion et de lieu en lieu, de relai en relai… Internet peut-être aussi vecteur de résistance à la domination de la stupidité, de l’inintelligence et de l’éducation dévoyée ; ainsi que de changements dans les rapports humains… Mais sans doute pas cependant avec la même vitesse de diffusion que la stupidité et que les crispations…

    La résistance existe mais elle est atomisée, dispersée, et encore écrasée sous le poids de la stupidité, de l’innintelligence, des crispations, des obscurantismes…

     

  • Journal intime

    Journal

    … Avant, les gens tenaient un journal intime sans se demander si cela pouvait avoir une portée, sans se poser la question de savoir qui cela allait intéresser… Ils écrivaient pour eux, peut-être pour des proches, pour « quand leurs enfants ou petits – enfants les liraient »…

    Aujourd’hui, ils se mettent en scène et en spectacle bien plus par image que par écrit, sans se poser la question de savoir comment et par quoi plutôt que par qui, ils sont observés…

    Ils sont en fait, beaucoup plus observés, que lus ou vus… Observés par des « entités épiantes »…

     

  • Le scoop du du jour à la mode du monde actuel

    … Il se trouve qu’à mon sens, 90 % des « scoops du jour » sur les réseaux sociaux, n’en sont pas le moins du monde ! (Autant dire de banalités, de cocoricos et d’effets d’image et de verbe) …

    Mais par bonheur dans ce « grand Han de Heurts » qu’est devenu la communication instantanée immédiatement accessible et visible ; la page générale de Facebook liée à ma page personnelle, lorsque je la fais défiler, « dimensionne » si je puis dire, « un peu différemment » les « scoops du jour » dans la mesure où ce qui est produit et se succède tout au long de la page, actualisé d’heure en heure, retient mon attention…

     

  • Pensée du jour, vendredi 28 octobre

    … Être athée – à mon sens – ce n’est pas forcément ne pas croire en Dieu mais plus exactement – toujours à mon sens - « ne pas croire au Dieu des religions »…

    J’ai toujours pensé que la Science (connaissance de la vie, de la Terre et de l’Univers) « pouvait être compatible avec la croyance en Dieu » … (Mais c’est là, une question difficile et qui porte à interrogation)… Je le crois encore plus à mesure d’une acquisition de connaissances après recherches et découvertes, qui augmente et nous rapproche de la réalité de nos origines, une réalité qui nous échappe encore – et dont nous ne finirons pas de nous rapprocher…

    C’est vrai, qu’avec un « modèle » (celui de la Genèse de la Bible, celui du Coran ou de la Torah) « c’est bien plus simple » ! … Mais… Que d’interprétations, que de lectures, dans un sens ou dans un autre qui « arrange » !

     

  • Le territoire des sots

    … Le Garde des Sots, un peu moins sot que le commun de sots, mais encore assez sot, ne laissa point les Intelligents, entrer dans le territoire des sots…

    Alors les Intelligents forcèrent la porte d’entrée du territoire des sots et tentèrent de rendre moins sots, quelques uns de tous ces sots empapaoutés dans leur sottise…

    Mais les Intelligents, dont les discours ne convainquaient point, ne parvinrent point à rendre les sots, moins sots…

    Les Intelligents ne sont-ils pas, à leur façon, parfois des sots ? Le pire étant lorsque les Intelligensots sont patentés…

     

     

  • Qatarfoot mon ennemour

    Foot qatar

    … Je ne soutiens pas les Bleus pour cette coupe du monde de football et je souhaite à tous les supporters, d’où qu’ils viennent, envisageant de se rendre au Qatar, d’avoir les pires difficultés d’embarquement, aux aéroports internationaux, avec des retards, des grèves, des « chancelled » affichés sur les tableaux de départ…

     

  • Amour heureux

    Il n’y a pas d’amour heureux ?

    Si, il y a des amours heureux…

    Mais ce sont des instants d’amour.

    Rien que des instants d’amour…

    L’amour heureux n’existe pas, qui dure plus que des instants d’amour…

     

    S’il n’y a pas d’amour heureux

    Il n’y a jamais, vraiment jamais…

    D’ennemour heureux

    Surtout des ennemours qui ressemblent à s’y méprendre

    À l’amour

     

  • La dérision

    … La dérision est un défi au malheur, à la mort, à tout ce qui nous pourrit la vie qui vient du dedans de la bulle en laquelle on est enfermé, qui vient aussi de tout l’en dehors de la bulle…

    La dérision interpelle le sacré et tout autant, le pas sacré…

    Le « dérangement » que cause la dérision n’est en fait, autre que cette sorte d’étonnement qu’il suscite en renversant des barrières bien que l’on ne puisse passer, l’entrée nous étant interdite…

    La dérision c’est une forme de résistance à la chienne du monde, et même, plus encore que de la résistance, une forme de terrorisme.

    La dérision c’est les mots contre les maux, et quand les mots ne viennent pas, c’est le regard porté sur ce qui se voit, qui vitrifie les maux…

    La dérision enfin, poussée dans ses derniers retranchements, c’est l’autodérision lucide et délibérée, qui tord les bâtons ferrés des assaillants avant même que ces bâtons soient levés pour frapper…

     

     

  • Les fossoyeurs de la civilisation

    Standardisation

    … Le collectivisme totalitaire normalisé et l’individualisme libertaire débridé sont les fossoyeurs de la civilisation.

     

     

  • Le réalisme dans la relation

    … Toute relation de quelque nature qu’elle soit, et en particulier les moins heureuses, les plus difficiles, les plus incertaines, les plus aléatoires, les plus occasionnelles et donc les moins durables; devrait être appréhendée et vécue dans le réalisme, indépendamment de ce que la relation implique d’émotion, de sentiment, de réaction épidermique, de supposé, de colporté par la rumeur, de jugement porté à propos de ce qui s’observe, de ce qui paraît…

    Le réalisme implique de reconnaître, d’accepter l’autre tel qu’il est, tel qu’il paraît « à première vue », puis tel qu’il se découvre au-delà de l’apparence…

    Mais reconnaître, accepter, ne veut pas dire adopter ni « être d’accord » ni faire acte de complaisance…

     

  • Douleurs et interrogations

    … Les grandes douleurs, les plus durables, les plus profondes ; sont celles liées à la disparition d’êtres que nous avons aimés, vraiment aimés et dont la fréquentation après leur rencontre nous a impacté…

    Ces douleurs là demeurent le plus souvent inexprimées, se vivent dans le silence et sont donc invisibles aux yeux, aux regards des autres…

    Il en est de même de ces grandes interrogations qui nous viennent parfois, à certains moments de notre vie, relatives au sens que nous donnons à notre existence, au sens de nos aspirations, à ce que nous aurions voulu vivre ou connaître mais à côté duquel nous sommes passés… Tout cela aussi se vit dans le silence et n’est pas – ou peu – exprimé…

    L’écriture, l’art, peuvent être des voies possibles d’expression -d’une grande douleur, de quelques grandes interrogations… Mais dans un contexte de situation particulière vécue (situation partagée si cela est) et de réflexion, et pas en premier plan dominant du tableau car dans l’écriture et dans l’art, le « monde intérieur en soi » lorsqu’il porte une grande douleur, demeure aussi un monde intérieur en soi empli de ce qui lui est extérieur…

     

     

  • Les romans historiques

    … Avec des princes, des ducs, des rois, des intrigues de cour, des châteaux, des belles demeures, de grands domaines et des chasses à courre… « ça va cinq minutes » !

    Dans les romans historiques il faut du peuple, des scènes de la vie au quotidien de l’époque, des révoltes de paysans, des personnages qui ne sont pas loin s’en faut, tous, des aristocrates, des seigneurs, des rois et des princes !

    Ah, il y aussi les cathédrales, les grandes abbayes, les prieurés, les couvents, les évêques et les papes (dans le monde chrétien)… Et les mosquées, les minarets, les sultans, les vizirs, les émirs, les harems (dans le monde musulman)… « ça va cinq minutes ça aussi, bordel ! »

     

     

  • Un billet aller sans retour

    … Ta vie entière tu la passes en croyant ce que tu crois…

    Et en quittant cette vie durant laquelle tu n’as cru que ce que tu croyais, tu entres dans la mort… Ou dans le même inconnu que celui qui été de ton vivant, mais éternel ; et avec tout ce à quoi tu as cru de ton vivant…

    Tu ne sauras donc jamais ce à quoi tu n’as pas cru et qui fut autour de toi – et en particulier ce qui fut, vu par les autres, à ton sujet…

    Cependant, si, passant ta vie en croyant ce que tu crois, mais en mettant à côté de ce que tu crois, ce que tu cherches à savoir et que tu apprends (même seulement en partie), et si dans la recherche tu mets de la réflexion, de l’observation, de l’analyse, du discernement, du réalisme et quelque espérance raisonnable avec juste ce qu’il faut d’optimisme… Alors, de ton vivant tu sauras « un peu » et tu réaliseras que c’est différent de ce que tu crois…

    Mais… Quittant cette vie, ce qui a été différent de ce à quoi tu as cru et que tu as pu connaître, apprendre, tu le laisses tel un bagage sur le quai d’une gare d’où part un train dans lequel tu montes avec un billet aller sans retour…

     

     

  • Si j'étais un pays ...

    … Si j’étais un pays, mon drapeau serait noir blanc rouge… Le noir de la liberté, le blanc de l’immaculé, le rouge de la vie…

    Mais comme disait Léo Ferré à propos du drapeau noir de l’anarchie : « c’est encore un drapeau »…

    Et derrière un drapeau avancent les suiveurs qui eux, ne sont jamais libres, jamais immaculés, ni autrement rouges que par la colère, par le sang que parfois ils versent dans les combats qu’ils mènent, par les émotions qui leur cramoisissent la face…

    … Si j’étais un pays, je serai le pays de toute la Terre, sans religions, sans drapeau, sans mythes, sans palais, sans églises, sans impostures, sans riches ni pauvres, sans pendus ni décapités… Et sans sommets, sans G7 ou G20…

     

     

  • Être muet ...

    … Ou n’avoir ni les paroles ni le son de sa voix pour s’exprimer, mais seulement ses yeux, son visage et ses mains pour parler, et ainsi, mettre toute sa pensée, tout son esprit, lisibles dans son regard, sur son visage, ou par ses gestes… Ce serait, comme sorti d’un chapeau par un prestidigitateur, la magie du regard sans la magie des mots.

    Ne sort en vérité du chapeau, que ce que le spectateur veut apercevoir.

    En somme, nous sommes tous chacun à notre manière, magiciens, mais sans vraie magie, autant dire des imposteurs… Sauf peut-être en ces quelques rares instants de notre vie et selon ce qui nous a relié à l’autre à un tel moment particulier et unique, où nous avons alors pu être au plus vrai de nous-mêmes…

    Mais il y a cette incapacité du plus vrai de nous-mêmes – ou du meilleur peut-être ? - à changer la vie que nous vivons, et à impacter l’autre, cet autre fut-il un proche, un ami…

    Et, si l’immense « livre de toi » pouvait être lu par l’autre dans tes yeux et sur ton visage, ce livre serait un mythe…

    Est-ce qu’un mythe c’est mieux que de l’imposture ?

     

     

  • Évolution de la société

    … L’évolution d’une société dans toutes ses diverses et inégales composantes, se mesure en observant quels sont, individuellement dans chacune des composantes sociales, ceux et celles qui édifient leurs opinions sur des réflexions personnelles.

    Il semble qu’à la fin du premier quart du 21ème siècle, en France, en Europe, et partout dans le monde, de moins en moins nombreux sont ceux et celles qui édifient leurs opinions sur des réflexions personnelles, et qui autour d’eux s’ils le peuvent, font part de leurs réflexions, les exposent, les diffusent…

    En revanche très nombreux, « désespérement trop nombreux » dirais-je ; sont ceux et celles qui édifient leurs opinions sur le groupe social, sur le milieu social, sur la profession ou l’activité dans laquelle ils font partie, sur le journal, sur la radio, sur la télévision, sur les réseaux sociaux dont ils sont membres, tout cela leur suffisant pour orienter leurs idées et alimenter les discours…

     

     

  • Musique sans écriture, littérature sans grammaire

    … Lorsque les hommes (les hommes et les femmes) chacun d’entre eux isolé et séparé des autres, ou rassemblés entre eux, ne se sentent nulle part et en quoi que ce soit, responsables ; l’anarchie est partout…

    Mais à vrai dire, de quelle anarchie s’agit-il sinon d’une anarchie faite de désordre, s’apparentant à une musique sans écriture (portée, signes, notes) ou à une littérature sans grammaire…

    Avec la responsabilité, celle de chacun liée à celle de tous, c’est l’écriture pour la musique , c’est la grammaire pour la littérature, qui donnent, à la musique et à la littérature… Et, par extension, à la société toute entière en chacune de ses composantes, sa liberté…

     

     

  • Tout ce qui est exprimé, ou ne l'est pas ...

    … Tout ce qui est exprimé, par la voix, par l’écrit ou de quelque manière que ce soit, peut être investi, ou découvert…

    Les nouvelles technologies de la communication avec l’internet, les algorithmes, les centres de données de stockage, les moteurs de recherche… N’ont pas établi de situation nouvelle par rapport à ce qui a toujours existé, en matière d’investigation et de recherche…

    La différence entre de nos jours et jadis, réside dans la rapidité du mouvement d’investigation et de recherche ainsi que dans une accessibilité plus opérante et plus aisée , aux données enregistrées…

    En revanche, tout ce qui n’est pas exprimé ni par la voix ni par l’écrit ni de quelque manière que ce soit, ne peut être investi, ne peut être découvert… Et là non plus, les nouvelles technologies de la communication avec tous leurs appareils sans cesse plus performants, n’établissent et n’établiront jamais de situation nouvelle par rapport à ce qu’il a toujours été possible de ne point exprimer…

    Exprimer implique l’acceptation du risque qu’il y a, d’investissement ou de découverte de ce que l’on dit et écrit ou communique de quelque manière que ce soit…

    L’acceptation du risque, et aussi l’acceptation de la confrontation, de la réponse, de la réaction ; et encore l’acceptation des conséquences de ce que l’on exprime, de la portée de ce que l’on exprime lorsque cette portée n’est pas celle attendue ou espérée…

     

    … Mais il y a aussi la possibilité de travestir, de déguiser, d’habiller, de donner une forme représentative, imagée, à ce que l’on exprime, notamment et surtout par l’écriture et par le dessin… Et qui peut, en quelque sorte, « bluffer » - si l’on peut dire – les détecteurs, les algorithmes, les logiciels, dont tout le fonctionnement et toute l’intelligence artificielle se construisent sur la base d’ « éléments briques » précis et répertoriés…

    De même, jadis, lorsque toutes ces nouvelles technologies investigatrices n’existaient pas, les détecteurs « à visage humain » et au service des dominants et des puissants, pouvaient être « bluffés », par la possibilité qu’il y avait à travestir, à habiller, à donner une forme représentative, imagée, à ce que l’on exprimait alors…

    Ainsi la possibilité de travestir réduit-elle le risque de l’investissement, le risque des conséquences fâcheuses – de ce que l’on exprime dans une formulation imagée – et en même temps, modifie en la nuançant, la portée de ce que l’on exprime…

     

     

  • Un chemin

    … Peut – on encore ouvrir un chemin dans n’importe quel désordre du monde ? …

    Pour autant que l’on ait pu, avant aujourd’hui, ouvrir un chemin dans des désordres à la fois différents et semblables à ceux d’aujourd’hui ? …

    Oui, des chemins ont été ouverts…

    Et il s’en ouvre encore.

    Oui, ces chemins sont suivis par plus de gens que l’on ne le croit…

    Mais les désordres sont toujours là et se sont multipliés, amplifiés, et ont mis la Terre la tête à l’envers…

    La Terre, un drôle de bonhomme…

    Et, dans la chevelure de lumière enroulée comme une écharpe autour d’un amas d’étoiles, c’est le seul drôle de bonhomme, cette Terre…

     

  • Cacophonie

    … Les puissances médiatiques, presse et audiovisuel, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, et répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles rocheuses proches ou lointaines, les rires, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements… Et toutes les voix du monde…

    Quelle cacophonie !

     

     

  • Ver et verre

    Ver et verre

    … Dans ce petit paragraphe comportant deux phrases : « un ver de terre monte sur un verre d’eau posé sur la table » et « En jouant, l’enfant bouge la table... » les « deux » qui sont l’un le ver et l’autre le verre ne peuvent être « fondus » en un seul substantif mis au pluriel ; il faut écrire : « En jouant, l’enfant bouge la table, et le ver, et le verre tombent ensemble » (en partant du principe que le ver demeure rampant sur la paroi extérieure du verre, sinon, le ver se détache du verre , et le ver et le verre ne tombent pas ensemble, parce que le verre est plus lourd que le ver (surtout si le ver est petit et court)…

     

     

  • Signature

    … Ta signature la plus sûre, n’est pas celle que tu inscris au bas d’un texte ou d’un dessin, représentant ton prénom et nom, mais c’est celle qui transparaît d’un bout à l’autre de ce que tu écris ou dessines…

     

  • Quelques réflexions sur l'anarchie

    -La véritable anarchie ne peut admettre la violence. L'idée anarchiste est la négation de la violence. Et le pouvoir et la violence, ça ne fait qu'un“ ( Elsa Morante)

    -L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre. (Elysée Reclus)

    -L'anarchie, c'est la victoire de l'esprit sur la certitude. (Georges Henein)

    -L'anarchisme est d'abord une éthique. (Henri Cartier-Bresson)


     

  • La pensée du jour

    Si la rue chie

    Imprécations et violences

    L’ogre du Kremlin défèque

    Propagande et mensonges

     

  • La "Novlangue"

    … Cette «novlangue » qui prédomine dans le langage et dans l’écrit, et qui même ferait l’objet à l’école, d’une certaine complaisance ; cette « novlangue » simplificatrice, réductrice, effaceuse ou niveleuse de nuances ; et qui modifie les règles de l’orthographe et de la grammaire française ; cette « novlangue » qui devient le langage des comédiens au cinéma et au théâtre, des journalistes dans leurs articles et dans leurs entretiens en tant qu’invités lors d’émissions de télévision… Cette « novlangue » me hérisse et m’incite à lui opposer parfois mon « vocabulaire » que certes je ne souhaite point voir « porter aux nues », mais qui sort tout droit des « entrailles de mon âme »… (rire)…

     

    Ainsi

    Donc

    Alors

    Tout à coup

    Soudainement

    En conclusion

    Si je comprends bien

    De ce fait

    Ce qui fait que

    En conséquence

    Conséquemment

     

    … Tout cela remplacé par « Du coup » …

     

     

  • Les âmes sincères

    Ame sincere 2

    … La sincérité d’autant plus qu’elle est empreinte d’authenticité, de singularité et d’absence d’adhésion aux orthodoxies du monde – du temps présent aussi bien que celles, immuables, de tous les temps – dérange, parce qu’elle n’accepte pas l’apparence « décor de façade », qu’elle recherche dans un travail auquel elle se livre, ce « vrai » si difficilement accessible, approchable, si dénaturé par une orthodoxie autant arrangeante que dominante…

    Lorsqu’elle s’exprime – en général elle ne manque pas de le faire à sa manière – la sincérité est perçue tel un intrus, un « ovni » dans un ciel brouillé de « nuages référents » ; elle n’est que très peu écoutée lorsqu’elle fait entendre sa voix ou qu’elle se lit, écrite qu’elle est…

    Il lui est nécessaire à la sincérité, d’être celle d’une âme forte – belle si possible mais telle un tableau comportant néanmoins quelques défauts – sinon elle se laisse à la longue, subvertir par les orthodoxies des apparences, des mensonges, des illusions, des modes, des « bonnes causes » ; abandonnant ainsi une partie de son énergie et de son intelligence « créatrices d’atmosphère » (de relation humaine)…

     

  • Le Mal pour les Nuls en une seule image

    Le mal pour les nuls

    … Chaque fois que je vois un char Z en feu, j’exulte !

     

    Le Z est désormais l’égal en horreur de la croix gammée.

     

     

  • Accessibilité

    Societe

    … En fait, nous vivons dans une société où, sur le dessus du tabouret, peuvent être posées une, deux ou trois briques empilées, ceci afin que le garçon ou la fille puisse réussir à atteindre l’étagère supportant les livres, en équilibre instable et donc, au risque de trébucher et de tomber…

    Mais parfois, le tabouret est d’une hauteur étudiée et d’un format standardisé, laissant supposer qu’il permettra au garçon ou à la fille d’atteindre les livres… Il faut alors aussi supposer que le plancher soutenant le tabouret, ne soit pas constitué de bandes de carton…

     

  • L'économie mondialisée pour les Nuls

    … En fonction de l’actualité deux ans de covid guerre en Ukraine et ses conséquences ( pénuries matières premières alimentaires céréales et autres, circuits approvisionnements impactés par hausse coût des transports aériens maritimes et routiers, désorganisation filières et changements modifications habitudes de consommation – et baisse de la dite consommation- du « terrien moyen »)…

     

    Les riches seront toujours les mêmes riches partout dans le monde, mais les riches seront désormais moins riches.

    Les pauvres seront toujours les mêmes pauvres partout dans le monde, mais les pauvres seront désormais encore plus pauvres en particulier les plus pauvres d’entre les pauvres.

     

  • Liberté de non expression

    … La liberté de non expression à toutes les époques de l’Histoire et en particulier dans l’actualité présente du monde sous les pires dictatures ainsi que dans le contexte délétère d’une démocratie qui se délite et se pervertit… Ne peut être réglementée, interdite, quand bien même une technologie investigatrice cherche à la capter…

    La liberté de non expression, informelle, non visible ; dans le silence, dans le non dit – mais dans ce qui est partagé par beaucoup de personnes – se diffuse, et a peut-être davantage de pouvoir que la liberté d’expression… Et en ce sens, elle devient une force de résistance pouvant abattre une dictature… Et aussi ce qui pervertit une démocratie…

     

     

  • Interventionnisme

    … Je ne puis accepter d’entendre dire ou de voir écrit : «  Ce n’est pas à la France ni aux états de l’Union Européenne de dire au peuple russe ce qu’il doit faire de Putin’ ; le peuple russe doit décider par lui-même » …

    Je regrette mais dans cette affaire d’agression de l’Ukraine par la Russie, et du système Poutinien, il faut vraiment le dire parce que c’est la vérité : nous Français, nous Européens, sommes concernés ; ce n’est point là une question qui n’intéresse QUE le peuple russe mais aussi les autres peuples (ceux de l’Europe)… Et en ce sens, nous avons notre mot à dire – qui n’a rien à voir avec « quelque leçon de morale que ce soit » c’est une question de pure et de vraie logique défensive commune non seulement au peuple russe mais aux peuples Européens dont la France…

    Ce que l’on appelle (parfois avec juste raison) « interventionnisme » dans le cas du système Poutinien et de l’agression de l’Ukraine, est ici une nécessité…

     

  • Réflexion sur la majorité

    … Une vision du monde et de la société, autoritaire, non démocratique et restrictive de libertés ; tant qu’elle ne devient pas majoritaire dans un pays, dans un peuple, l’on peut au nom de la liberté d’expression et de choix, lui permettre de se manifester sur la scène publique, de diffuser sa politique et sa pensée par toutes les voies qui portent cette politique, c’est à dire, des ouvrages en publication, des articles de journaux, des paroles et des écrits…

    Cependant, et là est toute la difficulté, tout en donnant et en organisant la liberté d’expression et de choix, en même temps prendre en compte cette nécessité qu’il y a, à empêcher cette vision du monde et de la société, autoritaire, non démocratique et restrictive de libertés, de devenir majoritaire dans un pays, dans un peuple… Car une telle majorité est nuisible à l’évolution d’une société, d’une civilisation… Et ne doit donc jamais, devenir majorité…

     

     

  • Une question de lecture

    … En fait, « tout est une question de lecture » (de lecture de l’actualité présente diffusée et exposée dans des débats, ou de l’Histoire (réalité des faits et des situations, des événements) ; une question également de lecture en général de chaque situation évoquée, analysée, pensée ; de chaque fait, de chaque réalité…

    Une lecture, toute lecture – dans un sens ou dans un autre – n’est qu’une lecture… Et en ce sens, une lecture a ses limites…

    Le problème est de parvenir à une liberté et à une indépendance de pensée qui soit, cette liberté, cette indépendance de pensée, affranchie, totalement affranchie de quelque lecture que l’on fasse de l’Histoire, de l’actualité, des événements, des situations…

    Ainsi la lecture « par les médias » (par ce que l’on voit en images, par ce que l’on lit, par ce que l’on écoute ou entend) ; la lecture « dans le regard de qui fait faire cette lecture autour de lui en tant que communiquant » est forcément une « lecture influente » qui conditionne, qui engage, qui fonde une opinion, une vision…

    La vraie liberté, la vraie indépendance de pensée, n’existe au mieux, qu’approchée au plus près possible… Et en ce sens, pour autant qu’elle soit reçue en soi comme une nécessité, elle est un moteur d’espérance dans l’idée qu’un jour (que nous ne verrons sans doute pas de notre vivant) la société sera différente de ce qu’elle est depuis des milliers d’années – sans être forcément meilleure » …

     

     

  • Réflexion sur la violence

    … Il est toujours « plus facile » de se positionner contre la violence, lorsque l’on est seulement « observateur » de la violence (pour autant que cette violence cependant, ne soit pas dimensionnée dans l’horreur et dans la barbarie)…

    En tant qu’observateur seulement, et pour autant que l’on parvienne à s’affranchir de l’émotion, de son propre ressenti… L’on n’est pas directement ou personnellement concerné…

    L’Ukraine, pour un Européen (un Français, un Allemand, un Néerlandais…) ce n’est pas le Vietnam, ce n’est pas la Syrie… C’est « à nos portes » et donc on se sent « plus concerné »…

    En tant que poète, homme d’écriture et de réflexion et « engagé  dans une dimension d’humanité » - si je puis user de cette expression là – je suis contre la violence, contre la haine…

    Mais la poésie, l’écriture, l’art en général, la pensée, la réflexion, la philosophie… Tout cela se situe dans un domaine qui est différent de celui d’un théâtre de guerre dont les images nous parviennent par la télévision, par la presse, par la radio, par des reportages de correspondants de guerre sur place…

    Alors, ce qui se passe près de chez nous, qui nous est rapporté, d’une certaine manière nous concerne et modifie nos « assises » (ou notre positionnement) par rapport à la violence, à ce qu’implique la violence (violence qu’en temps normal, habituel, de « culture personnelle » l’on condamne)…

     

     

    … Pour que de telles verrues, aussi horribles, telles que par exemple entre autres, la verrue Putin’, la verrue Bachar – al – Hassad… prennent corps, forme et pestilence sanguinolente sur un bras, sur une jambe, sur une joue, au coin d’un œil… Il faut que les tissus (épithéliaux ou autres) puissent se faire les « terrains » propices au développement de ces verrues…

    Lorsque la verrue s’installe et envahit le tissu autour d’elle, il faut alors non seulement (et absolument) extraire la verrue en l’arrachant ; mais aussi nettoyer c’est à dire creuser, détruire tout le tissu autour de la verrue… Au risque – hélas – d’atteindre des tissus sains (D’où la nécessité d’une « chirurgie » la plus habile possible dans la sélection de la zone à détruire)…

     

  • La mémoire

    … La mémoire, la vraie mémoire, celle qui non seulement retient mais analyse, compare, explique, incite à réflexion ; puis se fait outil dans l’exercice de la communication et de la transmission d’un savoir… Perd la plus grande part de sa portée, de son efficience, de son pouvoir… Si elle se ferme au présent et cela d’autant plus que la mémoire et que le souvenir vivent en nous dans un en soi hostile au monde présent…

     

     

  • La littérature, les inventions

    … La littérature avec ses plus belles pages et dans son ensemble, de chaque pays du monde, a tout juste le pouvoir – souvent limité – d’exercer une influence sur les comportements humains dans leur vie quotidienne (le Verbe qui se fait moteur)…

    Mais la littérature n’aura jamais le même pouvoir que l’invention, que les inventions qui modifient l’existence quotidienne en l’allégeant durablement.

    Ainsi ce qui importe le plus, c’est si l’on ira chercher de l’eau à une source ou si l’eau nous parviendra d’un robinet dans la cuisine de notre habitation.

    Ainsi l’invention de la roue a bien davantage changé la vie des peuples anciens, que les grandes œuvres de la littérature…

    Les inventions impactent les peuples dans leur vie quotidienne, quoique très inégalement selon les pays, les régions du monde…

    La littérature a – peut-être – elle, le pouvoir – certes limité – d’impacter les peuples « un peu moins inégalement »…

     

     

  • Refuser l'oubli

    … Refuser l’oubli, c’est à dire « prendre en soi » dans une vision élargie au-delà de ce qui fait notre vie présente, au-delà de notre perception du monde actuel, au-delà de nos préoccupations dans le quotidien qui est le nôtre, tout cela dans une pensée entièrement conditionnée aux valeurs, à la culture du présent… Et en quelque sorte, se sentir appartenir aux époques, à toutes les époques qui ont précédé notre existence, nés que nous sommes en 1948, 1960 ou 2005… Et en même temps se sentir appartenir à notre époque, celle des jours que nous vivons…

    Refuser l’oubli en invitant le passé, ce qui a été et ne peut être effacé, et encore moins nié ; à prendre place sur la scène où nous sommes des acteurs… C’est n’être le contemporain de personne, tout en étant un contemporain intemporel, et donc le contemporain de ceux qui ont été et ne sont plus… Et peut-être aussi le contemporain de ceux qui après nous, viendront et vivront…

    En somme, refuser l’oubli, c’est prendre le risque de l’isolement, parce que de toute évidence dans le monde où l’on vit aujourd’hui, connecté, instantanéïsé, consumérisé, ce monde présent que je compare à un arbre réduit à un tronc, sans racines et sans branches ; l’on s’y sent, dans ce monde, « souvent un peu seul au milieu de ses semblables » qui eux, pour bon nombre d’entre eux, ont accepté l’oubli, ont même invité l’oubli dans leur vie…

     

  • Poutinisme et Djihadisme

    … Le poutinisme et le djihadisme sont les plus grands dangers pour le monde.

    Il n’est pas exclu que le poutinisme dans la mesure où cela l’arrange, fasse du djihadisme son allié occasionnel.

    D’ailleurs, en ce sens, le poutinisme a été précédé par l’erdoganisme.

     

     

  • Le poutinisme c'est le nazisme

    … Je veux continuer à vivre dans un pays où je peux dire sur les réseaux sociaux que Poutine est un assassin, que ses policiers et ses forces de l’ordre sont des nazis ; sans risquer 15 ans de prison ou de camp en goulag…

    À l’âge que j’ai 74 ans, 15 ans de goulag j’en ressortirais pas vivant…

    Honte à ceux et celles qui, en France et dans l’Union Européenne (il y en a c’est sûr) qui « minimisent » cette terrible et réelle réalité étant celle de « l’Hitlérisme version 21ème siècle  du Poutinisme et de ses séides, de ses états majors, de sa Gestapo, de sa police politique » !

    Mais je précise « qui minimisent parce qu’ils n’ont pas encore pris conscience du danger pour nos démocraties et pour nos libertés, que représente le Poutinisme » !

    Cela dit, vraiment honte à ceux et celles qui minimisent par quelque sorte de « complaisance tacite » !

     

     

  • La colère, réaction humaine et naturelle

    … Si un être humain peut faire de sa vie ce qu’il veut, il doit en même temps et tant que sa vie durera, veiller à ne pas pourrir la vie des autres, la vie de ses proches, la vie de ses amis et connaissances, et même dirais-je… La vie, non seulement de personnes qu’il ne connaît pas, mais aussi, la vie de personnes avec lesquelles il est en désaccord et en opposition d’idées, de sensibilité, de culture, de religion, de mode de vie…

    La colère, et tout ce qui nous sépare de l’autre, des autres, pouvant être exprimé, ne doit pas pour autant, alors même que la colère nous y incite, nous induire à pourrir la vie des autres…

    La colère ainsi que la violence qui peut l’accompagner, est une réaction humaine, naturelle… Mais pourrir délibérément et en un temps long, la vie des autres, cela, seul l’Humain peut le faire – et d’ailleurs il s’y emploie de diverses façons…

     

     

     

  • Question et réponse

    … Si comprendre la question posée ne garantit pas forcément qu'une réponse à cette question soit celle attendue, il n'en demeure pas moins que comprendre la question posée est absolument essentiel dans la relation humaine.

    Cela dit, pourquoi autant de gens ne cessent de poser des questions que l'onne comprend pas ?

     

  • Le Verbe

    … Les pensées qui nous viennent, les sujets et thèmes d'actualité que l'on développe, toutes ces réflexions auxquelles on se livre, et tout cela avec les mots dont on use, de la manière dont on l'exprime... Quand bien même cela procède de la meilleure volonté, du plus sincère en soi, du plus juste, du plus convaincant, du plus pertinent et avec toute la portée autour de soi qui s'ensuit...

    Tout cela ne vaut rien, absolument plus rien du tout, si cela ne s'accompagne pas d'effet réel, d'actes, de comportements, de manière d'être, de gestes, de regards, d'attitudes, de fidélité indéfectible et d'adéquation avec ce que l'on exprime, écrit, publie, dont on se réclame et que l'on porte en avant au devant de soi.

    Le Verbe c'est le moteur, c'est le carburant qui met le moteur en marche, c'est toute la mécanique dont est faite le moteur dans chacune de ses pièces ou éléments reliés et interagissant ensemble.

    Qu'est-ce que le Verbe sans le faire et sans l'être ? Sinon du vent, sinon de l'illusoire, et, il faut bien le dire, de la supercherie, de la « poudre jetée dans les yeux »...

     

  • La vérité ou ce qui s'en approche

    La vérité ou ce qui s'en approche...

    ... Est fanatique celui qui a la certitude d'être dans la vérité et qui s'enferme dans la certitude qu'il a d'être dans la vérité. 
    Mais quand bien même l'on est soi-même - par clairvoyance, par une juste réflexion, par recherche du vrai et du juste - souvent dans la vérité sans s'enfermer dans cette vérité ; il devient "fatiguant" ... Et même "désespérant", d'être souvent dans la vérité... Contre la réalité du monde, des gens, des comportements ; parce que la réalité de tout ce qui se fait et se dit autour de soi, est en général très éloignée d'une vérité ne pouvant au mieux qu'être approchée au plus près...
    Il est "bien connu" qu'assez souvent, la vérité - ou ce qui s'en approche - dérange...

  • Penser par soi-même

    Penser par soi-même 

    ...Selon Noam Chomsky,l'éducation devrait avoir pour principe fondamental de faire penser les gens par eux-mêmes...Et j'ajoute pour ma part,que penser par soi-même devrait impliquer aussi,de penser au delà et indépendamment de sa propre pensée...Ce qui,il faut dire,est beaucoup plus difficile...
    Autrement dit,se préparer à une remise en question de sa pensée et à  s'en libérer. 

     

  • La grosse poubelle

    la grosse poubelle


    ...C'est une énorme poubelle,verte ou jaune peu importe,contenant des masques usagés,des seringues,de vieux pass sanitaires et des flacons de vaccin vide...Avec laquelle j'image la carte de voeux 2022,carte vierge de tout mot et de tout propos...Que j'adresse à "la compagnie" et à la "pas compagnie"...
    Et l'un de mes voeux les plus chers,c'est qu'omicron pourrisse le Mundial ďe Foot du Qatar en 2022...

  • Réflexion sur la violence exercée contre l’acteur d’un propos ou d’un comportement inacceptable

    … En tant que passage obligé ou en tant qu’étape seulement, quoiqu’en disent ses détracteurs les plus inconditionnels habités de philosophie, de morale – ou de religion ; aussi peu approuvable qu’elle soit, la violence qui est une incarnation du mal, notamment lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, dans la répétition, dans l’habitude ; elle est pour ainsi dire une nécessité, elle est justifiable, dans l’immédiat en face de l’inacceptable.

    En quelque sorte, la violence lorsqu’elle se manifeste et explose, dans un élan naturel et spontané, et s’oppose instantanément à ce qu’il y a d’inacceptable et de révoltant, met à terre et rend incapable de se relever, l’acteur de l’inacceptable ; elle évite à l’amertume de s’installer, et à se résoudre au désir d’une vengeance à venir ; et elle « libère » si l’on peut dire, de ce « bouillonnement intérieur » qui fait mal en soi…

    Car lorsque s’installent durablement l’amertume, et le désir de vengeance, ainsi que le ressentiment jusqu’à la haine ; la violence demeure larvée, elle mine…

    Quoi qu’il en soit, la violence, larvée ou spontanée, est quasiment toujours « contre productive ». Au « mieux » - si l’on peut dire – exercée dans l’immédiat, elle « arrête » - en mettant l’auteur de l’agression, dans l’incapacité de réagir… Mais elle incite d’autres personnes, à recourir à une violence pouvant devenir un « modèle de relation » en chaque situation conflictuelle… (Ce qui est donc « contre productif »)…

    Mais que d’hypocrisies, que de discours, que de morale, que de philosophie, que de propos et d’écrits, de la part de ceux et de celles qui réprouvent la violence… Et que de condamnations pour « apologie de la violence », alors que la violence est tellement violence, qu’elle « s’apologie» par elle même !

    Et qu’elle demeure en réalité, inhérente à la nature humaine, à notre propre nature en particulier et cela, même si on la désapprouve, même si on la dénonce… Parce qu’il y a un décalage entre ce que l’on porte en soit, de culture, de pensée, d’une part ; et la réalité qui nous rattrape, notamment dans une situation sensible et conflictuelle…

     

  • L'indécence du monde

    Croisiere

    Canot migrants

    … En deux images, toute l’indécence du monde résumée dans cette différence entre l’une et l’autre ... 

     

  • L'image donnée, de soi

    … Une certaine dimension de pensée, de langage et de production écrite ; devrait impliquer dans la vie que l’on vit au quotidien, en relation avec les gens autour de soi, qu’ils soient des proches ou des connaissances ou des amis ou même des personnes rencontrées par hasard et que l’on ne connaît pas… Devrait donc impliquer des comportements, des propos, une apparence de soi, en rapport avec cette dimension de pensée, de langage, de production écrite…

    Ce qu’il est convenu d’appeler “une image de marque” n’est alors – et ne doit être rien d’autre - que cette image de soi que l’on “arbore” le plus naturellement possible - mais que l’on “arbore” cependant, sans ostentation ; une image qui “incarne” le personnage que l’on est…

    Il n’en demeure pas moins, selon l’image la plus authentique de soi et de son intériorité, image que l’on fait transparaître naturellement, image en adéquation avec sa pensée, son langage… Que la part obscure en soi ne pouvant être effacée parce que réelle en tant que composante de notre personnalité, forcément, à un moment ou un autre, apparaît… Et déçoit, déconcerte, infirme, “remet en question”…

    Reconnaître en la “mettant en avant” d’une manière par trop visible – par honnêteté si l’on veut- la part obscure de soi-même, je l’ai déjà dit, est une forme d’imposture… Ou une forme d’orgueil, ou de l’humilité feinte…

    L’adéquation entre une dimension de pensée, de langage et d’écriture avec le comportement, le propos, n’implique pas que l’on renonce à exprimer ses colères, que l’on s’applique à – comme on dit – “sauver la face” à tout prix, que l’on évite de “se lâcher”…

    Plus la dimension du personnage (dans sa pensée, son langage, ses écrits) et du “charisme” qui en découle, a du rayonnement, de la notoriété, du crédit, suscite de l’adhésion autour d’un personnage, et plus la question du comportement et de l’image donnée de soi (l’image de marque en quelque sorte) se pose et implique de l’adéquation avec la dimension dans la pensée, le langage, les écrits…

    L’être humain est le seul être vivant à être en “inadéquation” entre ce qu’il montre qu’il veut être et qui est le fond dominant de sa nature ; et ses comportements en contradiction…

    L’on ne verra jamais par exemple un “bon chien” ou un “bon chat” (et ayant “du caractère”), avoir un comportement aberrant, sauf en cas de déterioration importante de sa santé…

     

     

  • Le mur

    … Tout au long de cet interminable mur – je pense au “mur de Facebook”- recouvert d’inscriptions ; circule la foule des gens pressés, mais dans la foule quelques uns de ces gens, se l’imaginent d’airain, ce mur…

    Cependant personne ne se cogne la tête contre le mur.

    Le mur n’est pas d’airain.

    Le mur n’a pas d’oreilles.

    Le mur est un espace dans lequel s’inscrivent des voix et apparaissent des visages.

    Le mur, s’il est un espace, est aussi un livre.

    Le livre du monde, le livre des gens.

    Le mur – ou l’espace – est empli de ce qui est brandi, par l’image, par les mots, contre les humains.

    Mais le mur -ou l’espace – n’en demeure pas moins traversable.

    Mais qui connaît, qui voit, de l’autre côté du mur ?