Dociles et rebelles
- Par guy sembic
- Le 14/06/2014 à 07:29
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Il y a en gros -si l'on se résout à cette simplification entre deux types généraux de caractère ou de personalité- les rebelles et les dociles...
Les "dociles" ne sont jamais forcément tous, des obéïssants, des silencieux, des indifférents, des "laissant faire", et il arrive même que l'on les confonde ou que l'on les assimile à des rebelles parce qu'ils agissent, répondent, interviennent... Mais ils ne sont jamais des rebelles...
Les "rebelles" ne sont jamais forcément, des trouble-fête, des contestataires violents et déterminés et systématiques, des "qui ne laissent pas faire", des résistants engagés et agissant, et il arrive même que l'on les confonde ou que l'on les assimile à des "dociles" (mais des dociles cependant, avec le poil hérissé)... Mais ils ne sont jamais des dociles...
C'est "dans son intériorité", dans son intériorité propre et unique, que l'on est un "docile" ou un "rebelle"...
C'est dans son intériorité que l'on "se coule dans le moule", que, par exemple on se laisse porter dans le courant de la société de consommation de masse en matière d'alimentation, d'habillement, de loisir, de culture, de mode de vie... un peu de la même manière que l'on accepterait "parce qu'il le faut bien" une piqûre dans les fesses (surtout si l'infirmière est douce et gentille et jolie de surcroît)...
C'est dans son intériorité que l'on "ne se coule pas dans le moule", que par exemple on refuse chaque fois que l'on le peut, de se laisser couler dans le courant de la société de consommation de masse ; que l'on ne baisse pas le pantalon pour la piqûre dans les fesses...
Si le rebelle ne peut agir directement faute en général de moyens appropriés, il lui reste son intériorité qui elle, est inaltérable, et lui "colle à la peau" comme sa signature au bas d'une lettre, comme son écriture quand il écrit avec un crayon...
Certes, l'extérieur -autrement dit l'environnement- agit sur l'intériorité... Mais pas au point de faire de l'intériorité une mer à jamais gelée...
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