L'image donnée, de soi
- Par guy sembic
- Le 02/12/2021 à 07:18
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Une certaine dimension de pensée, de langage et de production écrite ; devrait impliquer dans la vie que l’on vit au quotidien, en relation avec les gens autour de soi, qu’ils soient des proches ou des connaissances ou des amis ou même des personnes rencontrées par hasard et que l’on ne connaît pas… Devrait donc impliquer des comportements, des propos, une apparence de soi, en rapport avec cette dimension de pensée, de langage, de production écrite…
Ce qu’il est convenu d’appeler “une image de marque” n’est alors – et ne doit être rien d’autre - que cette image de soi que l’on “arbore” le plus naturellement possible - mais que l’on “arbore” cependant, sans ostentation ; une image qui “incarne” le personnage que l’on est…
Il n’en demeure pas moins, selon l’image la plus authentique de soi et de son intériorité, image que l’on fait transparaître naturellement, image en adéquation avec sa pensée, son langage… Que la part obscure en soi ne pouvant être effacée parce que réelle en tant que composante de notre personnalité, forcément, à un moment ou un autre, apparaît… Et déçoit, déconcerte, infirme, “remet en question”…
Reconnaître en la “mettant en avant” d’une manière par trop visible – par honnêteté si l’on veut- la part obscure de soi-même, je l’ai déjà dit, est une forme d’imposture… Ou une forme d’orgueil, ou de l’humilité feinte…
L’adéquation entre une dimension de pensée, de langage et d’écriture avec le comportement, le propos, n’implique pas que l’on renonce à exprimer ses colères, que l’on s’applique à – comme on dit – “sauver la face” à tout prix, que l’on évite de “se lâcher”…
Plus la dimension du personnage (dans sa pensée, son langage, ses écrits) et du “charisme” qui en découle, a du rayonnement, de la notoriété, du crédit, suscite de l’adhésion autour d’un personnage, et plus la question du comportement et de l’image donnée de soi (l’image de marque en quelque sorte) se pose et implique de l’adéquation avec la dimension dans la pensée, le langage, les écrits…
L’être humain est le seul être vivant à être en “inadéquation” entre ce qu’il montre qu’il veut être et qui est le fond dominant de sa nature ; et ses comportements en contradiction…
L’on ne verra jamais par exemple un “bon chien” ou un “bon chat” (et ayant “du caractère”), avoir un comportement aberrant, sauf en cas de déterioration importante de sa santé…
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