Réflexion sur la violence
- Par guy sembic
- Le 14/03/2022 à 08:12
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il est toujours « plus facile » de se positionner contre la violence, lorsque l’on est seulement « observateur » de la violence (pour autant que cette violence cependant, ne soit pas dimensionnée dans l’horreur et dans la barbarie)…
En tant qu’observateur seulement, et pour autant que l’on parvienne à s’affranchir de l’émotion, de son propre ressenti… L’on n’est pas directement ou personnellement concerné…
L’Ukraine, pour un Européen (un Français, un Allemand, un Néerlandais…) ce n’est pas le Vietnam, ce n’est pas la Syrie… C’est « à nos portes » et donc on se sent « plus concerné »…
En tant que poète, homme d’écriture et de réflexion et « engagé dans une dimension d’humanité » - si je puis user de cette expression là – je suis contre la violence, contre la haine…
Mais la poésie, l’écriture, l’art en général, la pensée, la réflexion, la philosophie… Tout cela se situe dans un domaine qui est différent de celui d’un théâtre de guerre dont les images nous parviennent par la télévision, par la presse, par la radio, par des reportages de correspondants de guerre sur place…
Alors, ce qui se passe près de chez nous, qui nous est rapporté, d’une certaine manière nous concerne et modifie nos « assises » (ou notre positionnement) par rapport à la violence, à ce qu’implique la violence (violence qu’en temps normal, habituel, de « culture personnelle » l’on condamne)…
… Pour que de telles verrues, aussi horribles, telles que par exemple entre autres, la verrue Putin’, la verrue Bachar – al – Hassad… prennent corps, forme et pestilence sanguinolente sur un bras, sur une jambe, sur une joue, au coin d’un œil… Il faut que les tissus (épithéliaux ou autres) puissent se faire les « terrains » propices au développement de ces verrues…
Lorsque la verrue s’installe et envahit le tissu autour d’elle, il faut alors non seulement (et absolument) extraire la verrue en l’arrachant ; mais aussi nettoyer c’est à dire creuser, détruire tout le tissu autour de la verrue… Au risque – hélas – d’atteindre des tissus sains (D’où la nécessité d’une « chirurgie » la plus habile possible dans la sélection de la zone à détruire)…
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