Temps, et moment ou instant
- Par guy sembic
- Le 03/03/2023 à 07:40
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… Certes, ce que l’on voit – à l’œil nu ou au télescope- de la galaxie d’Andromède (M31) située à 2,55 millions d’années lumière de distance ( en kilomètres cela représente cent milliards de fois la distance Terre – Soleil ), « date » de 2,55 millions d’années, temps que met la lumière produite par cette galaxie « voisine » de la nôtre la Voie Lactée, à nous parvenir…
D’une planète semblable à la Terre autour d’une étoile comme notre soleil, de cette galaxie, s’il y a une vie intelligente de type humanoïde, il en est de même pour un observateur de notre galaxie dont la lumière produite met 2,55 milllions d’années à parvenir à cet observateur…
Mais se pose la question du moment ou de l’instant qui est en quelque sorte un « lieu du temps » et qui lui, est un même « lieu de temps » entre deux lieux très éloignés…
Ainsi sur la Terre, entre deux participants à un jeu vidéo, l’un à Clermond Ferrand en France, et l’autre à Christchurch en Nouvelle Zélande (environ 20 000 km séparant ces ceux villes), ce que voit ce que fait l’autre sur l’écran de son ordinateur, lui parvient « datant » de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde » alors que l’un et l’autre interagissent ensemble exactement au même moment…
Quelque soit la distance (en milliards de milliards de kilomètres ou en nano-millimètres) si la lumière prend du temps pour rendre visible ce qui se passe en tel lieu éloigné de tant de milliards de kilomètres ou de nano-millimètre ; l’instant (ou le moment) où se passe quelque chose en ce lieu, est le même que celui où se passe quelque chose de différent ou de similaire en un autre lieu très éloigné.
L’on peut donc imaginer, sur une planète dans la galaxie d’Andromède, un « humanoïde » (ou une forme de vie intelligente) et un Humain de la Terre, réalisant l’un et l’autre au même instant ou moment, quelque chose (de différent évidemment)…
Ainsi le temps qui s’écoule, mesuré en années – lumière entre un lieu dans l’espace, que ce soit une galaxie, ou le soleil, ou la lune, et la Terre, qu’il soit par exemple de 4 années – lumière entre Proxima du Centaure et la Terre, ou d’une galaxie très éloignée de 13 milliards d’années – lumière et la Terre, ou encore sur la Terre entre Clermond – Ferrand et Christchurch, de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde… Le temps qui s’écoule est une réalité… Mais un moment ou un instant précis, où se passe tel événement ou fait, l’un en tel lieu, l’autre en un lieu différent, est une autre réalité…
Dans l’Histoire de notre planète depuis son origine, l’on compte en milliards, en millions d’années en se fondant sur la durée d’une révolution de notre planète autour du soleil.
Ainsi, à l’ère de l’Australopithèque il y a 4 millions d’années, le moment où un éclat de pierre fut travaillé par un australopithèque, est éloigné de 4 millions d’années du moment où un humain actuel en 2023, débouche une bouteille de vin lors d’un repas… Les deux moments ne peuvent être simultanés, c’est là aussi une autre réalité…
Sur Terre l’on mesure le temps selon des unités perceptibles : un an (révolution de la Terre autour du soleil 365 fois la révolution en 24h de la Terre sur elle-même -un jour) puis en subdivisions heures minutes secondes… Et dans l’espace proche (le système solaire), l’on mesure encore le temps selon ces unités perceptibles par exemple pour se rendre sur la planète Mars, il faut entre 200 et 350 jours terrestres de 24h…
Dans l’espace lointain hors du système solaire, à l’intérieur de notre galaxie et au-delà, l’on mesure le temps pour des déplacements que l’on imagine d’un lieu à un autre (de notre planète à une planète située quelque part dans notre galaxie ou dans une autre galaxie) en nombre d’années de 365 jours terrestres qu’il faudrait, en se véhiculant à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, pour effectuer « un aller simple »…
Que penser, alors, d’une éventuelle communication pouvant s’établir entre deux civilisations sur deux planètes éloignées, distantes l’une de l’autre de par exemple, 2 millions d’années-lumière ? Les représentants de l’une, percevant un signal datant de 2 millions d’années-lumière – et parvenant à voir l’autre (ce qui se passe sur l’autre) datant de 2 millions d’années-lumière ?
Que penser, imaginant dans quelques siècles ou dans 1000 ans une « confédération de représentants de planètes habitées » (les unes dans notre galaxie, les autres en d’autres galaxies) réunie en sommet en un endroit d’une « planète siège » ; ces « gens » ayant parcouru dans l’espace des distances considérables de l’ordre de plusieurs années lumière en « aller simple » afin de se rencontrer ? … Dans la dépendance à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, considérée scientifiquement à l’heure actuelle comme indépassable ?
Il doit forcément – et naturellement – exister « quelque chose » d’encore non découvert, qui nous est inaccessible et invisible, qui serait une réponse à cette question des distances dans l’espace, des déplacements dans l’espace, de la communication entre plusieurs civilisations séparées par de grandes distances…
La « clé » est peut-être dans cette réalité qu’il y a entre deux moments ou instants se produisant simultanément l’un en tel lieu, l’autre en un autre lieu, et où intervient une sorte de « mécanique, géométrie et physique » de l’espace – et de la matière ( encore inconnue)…
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