"Tristes sires" les prévisionnistes du climat !
- Par guy sembic
- Le 04/12/2024 à 08:25
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… Certains prévisionnistes, scientifiques, projectionnistes – ou « futuristes » - de l’évolution du climat et des conséquences de cette évolution climatique sur nos paysages en France, nous décrivent une France méridionale – ou d’en dessous de la Loire – de paysages semblables à ceux du sud de l’Espagne, avec des garrigues, des étendues rocailleuses, arides, une végétation rabougrie… Dans les années 2080-2090…
Et dans la partie Nord de la France, pousserait de la vigne et les paysages autour de Paris, de Lille, de Metz, seraient semblables aux paysages méditérranéens actuels… Dans les années 2080-2090…
Mais comment et par quelle aberration et erreur manifeste – et absence même de logique et d’intelligence – tous ces « scientifiques » prévisionnistes, projectionnistes, « futuristes »… Peuvent-ils nous annoncer comme si « ça coulait de source », que la France du Sud deviendrait aride, désolée, sans arbres, sans vignoble ; et que la France du Nord deviendrait « méditéranéenne »… En 2090…
Alors que d’ici là, depuis toutes les inondations, les pluies torrentielles, l’humidité ambiante combinée à la chaleur, les nappes phréatiques qui débordent, les sols, les terres gorgées d’eau… Qui, à présent, depuis 2024 se succèdent après chaque épisode de canicule en été, ou de grande douceur en hiver, les paysages de France en vérité, vont devenir plutôt semblables à des jungles tropiquo-équatoriales, dans les années 2080-2090 …
Nous avons certes connu, entre 2016 et 2023 (jusqu’à octobre 2023) en France notamment dans les régions Lorraine, Centre, Aquitaine, Sud Est Méditérranéen et Languedoc Roussillon, plusieurs années consécutives d’insuffisance en quantité et en fréquence de précipitations, ce qui avait fait baisser le niveau des nappes phréatiques…
Mais depuis octobre 2023, sans discontinuer pour ainsi dire, les années précédentes de sècheresse ont été non seulement effacées en l’espace d’un an mais remplacées dans le même temps bref d’un an, par un très important excédent de précipitations pluvieuses qui a noyé les terres, les champs, les prés… À tel point que, dès que revient un jour de pluie quelque part en France, les cours d’eau se mettent à déborder parce que les sols étant saturés, il n’y a plus d’infiltration…
La probabilité qui se dessine durant les cinquante ou cent prochaines années, c’est celle d’une alternance d’années déficitaires en précipitations (de l’ordre de 3 à 5 ans) et d’années très humides avec de fortes précipitations fréquentes (de l’ordre de 2, 3, 5 ans) et avec à chaque nouvelle période pluvieuse une resaturation des sols en eau…
Ou même peut-être des périodes de pluies intenses plus longues que les périodes sèches…
Dans ces conditions, on voit mal comment la France du Sud pourrait devenir aride, sèche, désolée, de paysages à végétation rabougrie !
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