Evènements littéraires et autres
Leur parole et leur voix...
Brel, Brassens, Ferré... Le samedi 10 janvier 2009 ou plus exactement le dimanche 11 à 1h 05 sur France 3... L'on peut dire que ce fut un évènement sur la planète de Radio France Télévision! Même si cet évènement était en réalité une commémoration.
Le 6 janvier 1969, nos trois compères réunis, c'était et cela devait devenir la photo mythique de la seconde moitié du 20ème siècle... Peut-être pas aussi mythique que les pas du premier humain sur la Lune le 21 juillet de la même année, mais mythique tout de même...
Documents, enregistrements, images d'archives... Leur parole, leur voix, leurs visages...
Les “trentenaires” et autres générations d'aujourd'hui, en particulier les nouvelles générations d'après le mur de Berlin, celles qui entrent dans le 21ème siècle, habitent dans des pavillons de quartiers de grandes villes ou dans des espaces ruraux urbanisés, regardent plutôt sur Antenne 2 le samedi soir “On est pas couchés”, le “clone” un peu relooké de “Tout le monde en parle”...
Il n'y a plus de mythes... Ce sont les modes, les engouements, les constellations de “People”, d'intellectuels branchés et de formation universitaire, qui ont supplanté les mythes...
Et de ces constellations il en explose en gerbes de toutes les couleurs dans un ciel de fête foraine bruyante et permanente.
Sur le Net et sur toutes les scènes publiques autant qu'à la télévision, éclatent désormais en faisceaux arc-en-ciel de lumière des visages peints et des silhouettes qui transent dans des déguisements étranges... Et les paroles, les voix ; sont des cris, ou des langages de ghettos, ou parfois, de la poudre à feu autorisée par les artificiers des tribunes officielles...
Les “refaiseurs de monde”, les intellectuels branchés tenant colloques, salons et cafés scènes, les chanteurs d'un été ou d'un jour... Sont en outre relayés, “tirés à la brouette”, ou devancés par toutes sortes de constellations de blogosphères ou de forum-sphères poussiérant à l'infini sur la Toile...
Le Net au début du 21ème siècle, est comparable à la naissance d'un univers, à une sorte de “big bang” : les systèmes stellaires ou planétaires n'auront leurs orbites, leurs espaces définis et leur rayonnement, que dans l'avenir... En attendant les “mythes” ne sont dans cette “ovulation” cosmique, que poussières fulgurantes éparpillées ; poussières d'une autre dimension peut-être, que la dimension d'avant ou d'après le “big bang”...
Devant le petit écran de la Télévision le samedi soir dans les pavillons de banlieue, dans les constellations de blogosphères et de forum-sphères, les “mythes” sont invisibles ou apparaissent anachroniques ou “hiéroglyphiques”, tout à fait fortuitement par “zapping-bricolage”...
Brel, Brassens, Ferré... C'était de la parole, de la voix ; et cela “prenait aux tripes”... Et l'on ne “zapping-bricolait pas”, ce qui “devait être” était ou finissait par être... la “compète” a changé de dimension. La “compète” n'est même plus tout à fait une “foire d'empoigne”. La “compète” n'a plus de règles, plus de “morale”, plus de vertu bienfaisante, plus de qualité, plus de défaut : elle est aussi insipide qu'un plat cuisiné sous cellophane dans les rayonnages d'un super marché géant... Mais elle fait encore et toujours plus courir parce que, dit-on, martèle-t-on, “ça sera mieux et moins cher et que peut-être, avec un peu de chance, tu vas gagner le yoyo!”
Les mythes ont disparu, ils ont émigré ou “chrysalidé”... Mais putain, qu'est-ce qu'il y a comme mites et termites!
Paysage littéraire Dans les librairies de l'édition indépendante, sur les sites d'édition en ligne et d'une manière générale, de tous les ouvrages qui sont publiés et diffusés (il y aurait environ 300000 manuscrits existants, sous diverses formes)... Comment les lecteurs qui achètent des livres en librairie ou lisent des livres “en ligne” peuvent-ils faire la différence entre le “grain et l'ivraie” alors que la “meule” en tournant à plein régime, produit toutes sortes de farines rendues bien souvent digestes par adjonction d'agents de synthèse, de texture et de saveur? Voici donc la question fondamentale (et essentielle) qui se pose : "Séparer le bon grain de l'ivraie"! Pour une fois je salue au passage la métaphore de Jésus dans le Nouveau Testament (comme quoi il y a aussi de la "philosophie" - et de la réalité - dans les écritures saintes - Bible, Livre de Mormon, Coran, Torah et autres)... Certes, la question de la séparation du bon grain de l'ivraie demeure discutable (elle l'a toujours été d'ailleurs)... Mais elle le reste : entière, insoluble et sans vraie réponse... D'autant plus que "Génies" et "Trouducs" sur Terra 1, se livrent une guerre éternelle, sans doute assez nombreux les uns et les autres... En définitive, c'est dans l'aléatoire que ça se décide... Et l'aléatoire n'est peut-être pas "inintelligent"... Inorganisé,oui ; provoqué, souvent... Mais "intelligent" en fait... D'une intelligence qui nous étonne toujours, et qui nous dépasse...Et se "moque" bien de la dimension "temps", de nos repères, de nos valeurs et de nos habitudes... Autrefois, je veux dire il y a au moins quelques dizaines d'années avant nous, et à plus forte raison aux 18èmes et 19èmes siècles ; c'était beaucoup plus simple! Il y avait d'un côté l'immense majorité des gens du peuple ne sachant ni lire ni écrire... Et d'un autre côté, quelques "intellectuels", généralement sinon presque toujours des gens de situation sociale privilégiée, des nobles, des personnes ayant eu une éducation par des précepteurs ou autres enseignants et professeurs de l'époque... Alors, de telles personnes ayant accompli leurs "humanités" (comme on disait à l'époque) pouvaient devenir des écrivains, des poètes, des penseurs "bien connus" et lus (évidemment par d'autres personnes ayant elles aussi reçu une éducation)... Autrement dit, "arriver" était "chose certaine"... A moins de beaucoup choquer la société de l'époque, ou d'être un penseur vraiment atypique et ouvrant des voies "étrangères"... Cela, tout ce que je viens de dire, était encore vrai durant la première moitié du 20ème siècle (une époque "bénie des dieux" à mon sens, puisque déjà, les gens du peuple savaient lire en grand nombre, mais qu'il n'y avait pas encore ces myriades d'auteurs comme aujourd'hui) La vérité, (faut-il oui ou non le déplorer mais ça c'est une autre question) c'est que nous entrons dans des temps qui n'ont plus rien à voir avec ce qui précéda... Que les valeurs, que les repères, que les opinions (quand il y en a) ont radicalement changé (plus qu'ils n'ont évolué)... Et que de nos jours, de plus en plus - et peut-être autant de mieux en mieux que de pire en pire - du fait que tout le monde a accès à la culture, que tous les jeunes d'aujourd'hui font des études, que les formations sont de plus en plus diversifiées, nombreuses et spécifiques dans autant de domaines ; et que les gens maintenant deviennent des "génies" (à leur manière) même si ce ne sont que de tout petits "génies")... La vérité oui, c'est que "le monde devient trop étroit pour autant de "génies"... C'est comme un jardin qui autrefois était assez grand pour quelques beaux légumes, mais qui est devenu trop petit parce que l'on veut de plus en plus y faire pousser de tout, sachant que dans ce "tout" il y a "beaucoup/beaucoup" de beaux légumes... avec aussi, pas mal de mauvaises herbes et de légumes à colique pullulant au milieu des beaux légumes (dont on finit même par ne plus apprécier la qualité)... ... Je ne dis pas qu'il faudrait une sorte de "philoxéra" pour "réguler" ou "régénérer" le jardin... (forcément il y aurait de déplorables et injustes dégâts)... Mais tout de même... Il faudrait qu'il "se passe kèk'chose"... Qui "remettrait les pendules à l'heure"... Il demeure cependant un autre “problème” sans doute un peu moins fondamental à priori, que celui du statut et de la reconnaissance puis de la lecture par un large public d'un écrivain... Comme je le disais plus haut, au 18ème et au 19ème siècles, à moins qu'un écrivain ne heurte pas (en choquant, en dérangeant la société), s'il était vraiment un écrivain dans la forme et dans le fond (même dans SA forme et dans SON fond) ... En principe il réussissait à se faire connaître, et donc, à se faire lire, à se faire un nom, et à avoir une postérité... Le “problème” qui demeure, qui a toujours demeuré et qui demeurera toujours, concerne donc ces écrivains moins nombreux que les autres, qui heurtent la société de leur époque, qui “innovent”, s'aventurent dans des dimensions de pensée assez différentes de ce qui habituellement est tenu pour acquis, présentable, normalement accessible au plus grand nombre (et donc jugé sûr, crédible, de qualité, de bonne réfèrence etc...) Et si de surcroît ces écrivains là se mettent à personnaliser étrangement leur langage, leur écriture, leur formulation des choses, des êtres et des évènements... Alors il leur sera d'autant plus difficile, à ces écrivains là, de vraiment se faire connaître autrement que dans quelques “petits comités” ( lesquels “petits comités” soit dit en passant, sont les plus beaux et les plus sûrs ports du monde qu'un navigateur hardi et déterminé puisse jamais avoir)... Dans les années 50 du 20ème siècle, une maison d'édition a osé l'aventure avec ces écrivains là de l'époque (qui n'étaient pas forcément tous, ces “révolutionnaires étrangetés”, du moins pas complètement dans l'esprit que je précise plus haut... Et qui d'ailleurs n'en avaient peut-être pas conscience eux-mêmes)... Il s'agissait des Editions de Minuit. L'on a vu ce que cela a donné pour quelques uns de ces écrivains (dont Jean Echenoz par exemple). Ce qu'il faudrait (sur le Net puisque l'on parle ici du Net pour les auteurs) mais aussi dans l'édition classique pour autant que l'édition classique puisse se mettre au Net plus qu'elle ne le fait présentement... Ce qu'il faudrait c'est un nouvel éditeur de minuit (qui se constituerait autour de ces “petits-comités-plus-beaux-plus-sûrs-ports-du-monde-pour-des-navigateurs-hardis-et-déterminés”. Voyez comment se forme la banquise : des cristaux se forment sur la surface de l'océan, s'accroissent, s'agglutinent, deviennent une bouillie glacée. La bouillie se congèle, des plaques de glace se rejoignent et finissent par former peu à peu la banquise qui progresse en étendue... Ainsi se constitue un “paysage littéraire” d'îles et îlots de glace sculptés par les vents et se rapprochant les uns des autres... Certes, il y entre, dans ce mouvement naturel... De l'aléatoire. Parcequ'il n'y a pas de “programmation”, pas de “dessein divin prévu à l'avance”, pas de ces “îles ou îlots de glace” plus étrangement ou plus blanc/bleu que les autres... Pas “d'ordonnateur”, peut-être une sorte de “règle” ou de loi qui devait probablement exister avant que quelque monde soit dans l'univers... Mais la banquise se forme...
... Et encore, au sujet de l'actualité littéraire ou artistique : Exit l'époque bénie des Dieux... Les milieux littéraires et artistiques suivent la même évolution que le monde des affaires, de l'argent et des constellations de privilégiés... C'est à dire que sont des milieux fermés, où l'on n'entre que de père en fils ou par cooptation. Au mieux, les écrivains et les artistes qui aujourd'hui parviennent à avoir quelque audience, sont ceux qui, à un certain moment de leur vie ou à un tournant de leur parcours le plus souvent cahotique et atypique, ont pu bénéficier d'appuis médiatiques non consensuels mais néanmoins efficaces... Quand à ceux qui sont légion, c'est à dire ceux qui ont été “tirés comme à une loterie” (une loterie comme par exemple telle ou telle émission de téléréalité ou “On est pas couchés” sur Antenne 2, ou “Star Académy” sur TF1, ce ne sont que des “météores” qui passent devant la tête des gens tels des pets odorants à souhait... (Ah que ça pue bon et oh que ça fait rêver surtout quand la fille ou le mec est beau comme un Dieu). J'ai dit que l'époque “bénie des dieux” pour les écrivains et pour les artistes, se situait dans la première moitié du 20 ème siècle et jusqu'après mai 68, disons encore un peu durant les années 70... En ce temps là si le monde de l'argent, des affaires et des constellations de privilégiés et des milieux fermés, existait déjà bel et bien ; davantage de portes s'ouvraient et un écrivain, un artiste de talent, s'il se “démenait” quelque peu ; parvenait sur scène, vendait ses livres, était reconnu, avait de l'audience... Et c'est ainsi parfois que naissait un “mythe”... Aujourd'hui, il n'en est plus de même... Plus aucune porte ne s'ouvre, et il ne sert à rien de « courir », de « frapper ou de sonner à la porte», de se démener en multipliant des présentations, des courriers ou toutes sortes d'interventions, soit personnellement soit par des intermédiaires... ... Je ne sais pas quels auteurs nos futurs jeunes descendants du 24ème ou du 25ème siècle étudieront dans les établissements scolaires... Sans doute dans les “généralités” évoquera-t-on, de la fin 20ème/début 21ème, ces “écrivains de terroir”, ou pourra-t-on lire quelques lignes concernant Marc Lévy ou Guillaume Musso par exemple... Mais je pense que l'on étudiera Jean Marie Le Clézio, Albert Camus, Aimé Césaire, Jacques Prévert... comme aujourd'hui l'on étudie des philosophes Grecs par exemple... Je pense aussi, que, bien plus encore qu'à l'époque des bergers et des paysans illettrés du Moyen Age qui racontaient dans des veillées de merveilleuses histoires... L'on fait rater de nos jours à nos futurs descendants, de vraies beautés... Par l'absurdité sciemment organisée d'un système qui, se sachant condamné, se saborde et fait se vautrer ses cochons les plus plantureux dans une soupe jamais partagée avec les autres cochons et qui pue le foutre... Les promesses, l'actualité et la réalité du Net... Ce qui sur le Net, est "fortuitement" découvert ; me paraît avoir plus d'impact, que ce qui est "présenté"... Je m'explique : Lorsqu'un auteur de site ou de blog, un écrivain publiant ses oeuvres sur le Net, diffuse de nombreuses présentations de ce qu'il produit dans des forums, sur des sites généralement visités par un large public (genre sites de rencontres, sites d'auteurs, sites de discussion ou référençant des thèmes particuliers - par exemple loisirs, culture, littérature - et qu'en outre ce même auteur de site ou de blog, se trouve bien présent dans les principaux moteurs de recherche) ; et enfin, qu'au delà de tout cela, cet auteur est aussi présent dans des univers tels que Facebook, Skyrock, etc... Et que, pour couronner le tout, il adresse périodiquement un certain nombre de mails de présentation à des bibliothèques, des médiathèques, des associations littéraires ou culturelles, voire des journalistes, des médias, des cabarets, des cafés-scènes, des théâtres, des maisons de la culture... ... Oui, lorsque l'auteur ou l'écrivain sur le Net a fait tout cela... Alors - et c'est malheureux de le dire - c'est comme s'il n'avait rien fait! Car la réalité, la vraie réalité, est celle-ci : En multipliant les présentations, autant en nombre que dans le temps, l'auteur "s'existe" lui-même, exactement de la même manière qu'un vendeur ambulant qui à tous les coins de rue, monte son étal de bijouterie fantaisie...En des lieux dits "touristiques" où existent déjà beaucoup de vendeurs comme lui, de toutes sortes de "gadgets" ou produits de consommation... Multiplier ainsi en nombre, dans le temps et dans l'espace, ses présentations ; surtout dans des univers de communication où les gens de ces univers sont avant tout préoccupés du seul devenir de ce qu'ils produisent eux-mêmes ; me paraît donc tout à fait improductif, stérile, voire inutile... Et de surcroît, ostentatoire, répétitif au point d'être lassant, voire indécent... ... Parlons aussi des bannières, des liens utiles et de ces logos sur lesquels le visiteur de votre site ou de votre blog, clique en haut de la page de présentation pour avoir accès directement s'il le souhaite à « l'univers ami » : je n'y crois pas! Afin de prendre en compte l'existence de votre site, il vous est généralement demandé de « coller » une bannière... Vous imaginez votre site ou votre blog, constellé sur sa page d'accueil, de dizaines de ces bannières? Déjà, avec les publicités et bandes annonces qui apparaissent (notamment sur les sites « hébergés » sans abonnement payant) cela devient alors ingérable! ... Par contre, ce qui, de cet auteur ou de cet écrivain, sera "fortuitement" découvert... Pourra, à mon avis, déboucher sur un "delta relationnel"... Et donc, "conduire à l'intérieur des terres"... Et pour être "fortuitement découvert", je ne vois qu'une seule possibilité, une seule "stratégie", une seule "logique" : Déjà, être présent dans tous les moteurs de recherche (tout le monde ne passe pas par yahoo ou par google)... Et dans un moteur de recherche, il y a moyen de s'y référencer soi-même : c'est une manière d'exister sans faire de publicité ni de présentation. Ensuite, être inscrit (avec un tout petit paragraphe indicateur) dans des listes de sites-répertoires dédiés à des thèmes particuliers... Enfin - et c'est sans doute là le plus important et le plus difficile - faire en sorte, par tout ce que l'on produit, de provoquer l'existence d'un grand nombre (le plus grand possible) de "mots-clefs" apparaissant dans les lignes des moteurs de recherche... Et d'avoir si possible un titre de site ou de blog qui "interpelle, intéresse ou surprend" (en trois ou quatre mots maximum)... Or pour faire exister un grand nombre de mots clefs susceptibles d'être utilisés, il n'y a pas "36 solutions" : C'est une question de vocabulaire, d'expressions, de formulations, d'images en mots, de diversité de sujets ou de thèmes développés, de prolixité de texte ou d'image, de fréquence de production et de diffusion de texte ou d'images ou de documents, d'ancienneté d'existence du site ou du blog... Autrement dit, un travail au sens de ce qu' est vraiment le travail! (il faut comme on dit "y mettre le paquet")... Comment les premiers navigateurs Européens du 15ème au 17ème siècles ont-ils découvert l'Amérique? En en faisant peu à peu le tour après avoir débarqué sur des îles, et après s'être aventurés à l'intérieur des terres de plus en plus loin... Et cela a pris environ 200 ans... ... Pour conclure je vous dirais qu'il y a encore... "Un autre problème"... Au delà de ce que je viens de dire et d'expliquer... Mais là, "c'est une autre histoire" et je préfère ne pas entrer ici dans "le vif du sujet"...
Le 44 ème président des Etats Unis d'Amérique Dans le discours d'investiture de Barack H Obama, 44ème président des Etats Unis d'Amérique, cette phrase : " Aux poings fermés qui voudront bien s'ouvrir, nous tendrons la main"... [Mardi 20 janvier 2009] En effet, une main tendue vers un poing qui s'ouvre, ce sont aussi des yeux qui, les uns en face des autres, peuvent se regarder... ... Mais l'on peut encore dire qu'un poing qui demeure fermé et fait le mouvement de s'abattre sur un visage, doit être arrêté dans son élan... Et que pire encore que le poing fermé et levé pour frapper un visage, c'est le poing négligeamment enfoncé dans la poche, ou passé derrière le dos en marchant, ou ballant le long du corps, qui fait peut-être le plus de mal... En général, avec ce poing là, ballant le long du corps, enfoncé dans la poche ou passé derrière le dos, il y a aussi un regard fuyant ou baissé vers le sol, qui n'augure d'aucune rencontre où l'on se regarderait les uns et les autres... Contrairement aux discours de la plupart des chefs d'états dans le monde, discours "fleuves" et agrémentés de formules sibyllines ; le discours de Barack H Obama, 44ème président des Etats Unis d'Amérique, n'était pas "de langue de bois"... C'était bien là un langage pour le peuple américain dans son ensemble et dans sa diversité culturelle, des mots de tous les jours que chacun pouvait comprendre aisément. Dans l'oralité dirais-je, les "monuments littéraires" aux belles et légendaires envolées lyriques passent au dessus de la réalité comme le vent sur la terre où vivent, meurent, travaillent, souffrent, chantent, rient et pleurent les hommes... Si un "passage pouvait s'ouvrir entre deux mondes", ce passage entre le monde tel qu'il est et le monde rêvé... Ce serait par un tel langage, celui d'hommes déterminés, sincères, authentiques, courageux, mains et regards tendus droit devant, et prononçant des mots comme l'on sème du grain plutôt que du verbe...
... Barack H Obama a dit aussi que l'Amérique est prête à diriger à nouveau... Et que les extrémistes du monde entier ne réussiront pas à affaiblir les Etats Unis qui les vaincront... “Diriger à nouveau”, n'est certes pas du goût de tous les peuples du monde... Des peuples qui aujourd'hui acclament Barack Obama et espèrent un monde différent, et encore moins des peuples de Russie, de Chine et des pays Arabes... Et les extrémistes du monde entier, ennemis de l'Amérique et fanatiques d'un monde “contre le monde” restent tout aussi déterminés que l'Amérique et le monde à s'imposer par la force des armes et des bombes... “Diriger à nouveau”, déclaré par Barack Obama, devrait inciter le monde entier, chaque peuple en son pays, à trouver ensemble le moyen de ne plus être dirigé par un seul pays, les Etats Unis d'Amérique, mais de peser et d'agir ensemble sur les affaires du monde y compris bien sûr, avec les Etats Unis d'Amérique qui sont une nation entre toutes dans le monde... Ce qui vaincra les extrémistes du monde entier, ne sera pas la puissance armée des Etats Unis d'Amérique, ni aucune puissance armée dans le monde... Mais l'esprit qui animera les nations du monde... L'esprit qui était celui des pères fondateurs des Etats Unis d'Amérique, celui de ces peuples isolés sur les terres inclémentes du Grand Nord, celui des hardis navigateurs qui se sont battus contre les tempêtes du Cap Horn et des mers australes, celui des peuples millénaires envahis et colonisés puis révoltés et redevenus libres, celui de ces peuples disparus dont les traces ne se sont pas cependant effacées... C'est cet esprit là qui vaincra les extrémismes, et jamais les armes ni les bombes... C'est confrontés à cet esprit là que les poings finiront par s'ouvrir et que les peuples se parleront.
La tempête du 24 janvier 2009 dans le Sud Ouest de la France C'était une tempête, pas un cyclone : ces deux évènements sont différents! Un cyclone ne se produit que dans une zone géographique d'environ 1000 à 1500 km de large autour de chaque tropique, dans chacun des deux hémisphères de la Terre. Il se forme dans l'océan Atlantique et suit une trajectoire qui le porte vers le golfe du Mexique ou vers le Sud des USA par exemple... Ou bien, depuis l'océan Indien vers les côtes d'Afrique orientale, autre exemple... Au dessus de la zone intertropicale, l'épaisseur de la troposphère est de 15 à 17 km (17 km au dessus de la bande équatoriale, 10/12 km au dessus des latitudes moyennes et 7 km au dessus des régions polaires), de telle sorte que les courants chauds chargés de vapeur d'eau au dessus de l'océan, et poussés par les alizés vers les tropiques “montent” plus haut dans une atmosphère plus “haute”, se refroidissent donc davantage, et l'air chaud de surface est alors remplacé par de l'air plus frais selon un cycle formant une “cellule”... Ce sont ces mouvements circulaires en altitude qui, par la variation de leur intensité, font naître ces très profondes dépressions appellées cyclones. Il est évident qu' après le solstice d'été, alors que l'inclinaison de l'axe de la terre parvient à son maximum (23° 27) les alizés atteignent leur plus grande envergure et leur plus grande force de propulsion des masses d'air. Néanmoins, c'est durant la période s'approchant de l'équinoxe et encore suivant l'équinoxe (celui de septembre dans l'hémisphère nord et celui de mars dans l'hémisphère sud) que se forment et sévissent les cyclones... Bien que les effets dévastateurs d'un cyclone soient identiques à ceux d'une tempête, et que cyclone et tempête aient la même structure tourbillonnante (système en enroulement autour du centre de la dépression), la tempête est un évènement différent parce que directement reliée à la circulation du grand courant d'altitude appellé Jet Stream... Une tempête se produit, dans chaque hémisphère de la Terre, entre le 30ème et le 60ème degré de latitude (environ) chaque fois qu'un violent courant d'air “descend” du Jet Stream et vient alimenter une dépression (comme quand on jette de l'essence sur un feu). Le Jet Stream est un courant d'altitude circulant d'ouest en est à une vitesse de 400/500 kmh, situé à la limite de la troposphère (environ 10 000 m en latitude moyenne). Il y a deux courants dans chaque hémisphère : un au dessus des latitudes 30/40, et un autre au dessus des latitudes 50/60... Du fait des turbulences (très irrégulières en intensité) qui se produisent entre ces courants d'air descendant du jet stream et les dépressions se succédant, il en résulte les tempêtes plus ou moins violentes... En général on demeure dans un système “normal” : simple dépression avec ses deux fronts et évoluant jusqu'à son occlusion puis sa disparition, ou dépression quelque peu alimentée par un courant venu du jet stream... La rotation de la Terre s'effectuant à une vitesse d'environ 1600 km/h, cela explique la vitesse des courants d'altitude (jet stream)... Nous ne percevons pas physiquement la rotation de la Terre (on éprouve une immobilité apparente) mais si l'on observe le mouvement apparent du soleil et donc la position du soleil dans le ciel à 1heure d'intervalle, on mesure bien la différence. Et cela est encore plus net la nuit avec la position de certaines étoiles dans la partie médiane du ciel. Les forêts, le relief, les terres et les mers (et leur répartition à la surface du globe), les courants marins, et même la nature et la composition des sols, ont une influence sur certains évènements météorologiques particuliers (précipitations, orages)... Ainsi vit la Terre avec son atmosphère depuis des millions d'années... Dans le département des Landes il y eut de 1910 à 2010, donc en cent ans, trois tempêtes vraiment dévastatrices de même type que celle du 24 janvier 2009 : en 1915 pendant la 1ère guerre mondiale, en 1999 et en 2009... Dans la tempête de 1999, c'est le Sud Gironde et le Nord des Landes qui ont été affectés bien plus que les régions situées plus au sud... Et encore d'une manière inégale puisque nous avions alors des “couloirs” de vents très violents (plus de 170 kmh). Dans la tempête de 2009 c'est la totalité du département en tous points, qui a été dévasté et les arbres sont tombés en beaucoup plus grand nombre du fait des sols gorgés d'eau (et même de gros poteaux électriques avec leur bloc de ciment au pied)... Tartas, tout comme la plupart des communes du département des Landes a beaucoup souffert... En général les habitations des gens ont peu de dégâts, sauf si un arbre est tombé contre la maison, mais tous les parcs ayant de gros arbres sont dévastés... Les dégâts sont plus importants sur les bâtiments industriels et commerciaux, les écoles, les édifices publics, les routes principales et secondaires, les voies ferrées, le réseau électrique, les lignes de téléphone et les relais de téléphonie mobile... J'ai moi-même parcouru les zones avoisinantes de Tartas où je réside, en particulier les secteurs de Rion des Landes, Lesperon, Taller, Laluque, Pontonx, Montfort, Mugron, et j'ai constaté que les dégâts sont inégaux, surtout visibles le long des routes, sur de vastes parcelles, mais que par endroits les pins ont mieux résisté, et d'ailleurs la vue d'ensemble depuis les vitres d'une voiture, de loin vers l'horizon, s'étend sur des lignes de forêt encore relativement nettes... Je crois qu'il faut attendre en vérité un diagnostic plus précis et établi sur la base d' observations et d' évaluations plus affinées... Le moral est au plus bas du fait des conséquences dramatiques prévisibles à moyen/long terme sur la vie économique, sociale, pratique ; sur le travail, les infrastructures de tourisme (campings mobil homes chalets, centres de loisirs détruits à 70 %) A titre d'exemple la route reliant Lesgor à Rion des Landes sur 7 km était obstruée par plus de 300 pins déracinés ou cassés... Et ce constat est le même sur toutes les routes du Marensin et de la Haute Lande... De plus, dans le contexte économique, financier et mondial que nous connaissons ; gérer et entretenir des stocks aussi impressionnants de bois, ou essayer de vendre du bois (celui qui est en partie récupérable) s'avère extrêmement difficile... Il y a dans les Landes deux sources principales de revenus, et donc deux “piliers” de l'économie, qui font venir et s'installer les gens au pays dans des zones rurales urbanisées (lotissements dans les villages et autour des villes) : d'une part la filière bois avec tous les emplois induits c'est à dire toutes les industries de transformation, et d'autre part le tourisme d'été (en fait plusieurs mois ou périodes) avec les locations saisonnières, les séjours en centres de loisirs et campings aménagés, et donc les commerces et l'artisanat, les animations et spectacles et vie culturelle et sportive... Vu le bilan des dégâts et destructions, tant pour l'ensemble du massif forestier que pour les infrastructures (bâtiments publics et centres de loisirs), je ne vois pas comment ni surtout avec quel argent il sera possible de “faire repartir la machine”, c'est à dire la vie des gens, la vie économique... Imaginons que par solidarité, trois cent millions d'européens donnent chacun 1 euro par mois pendant cinq ans : cela suffirait-il sachant que d'autres catastrophes et calamités et dommages de guerres sont prévisibles dans le monde? (par exemple un raz de marée de grande ampleur sur les côtes méditérranéennnes ou un séisme de forte magnitude sur la région Alpes Côte d'Azur Provence, puisque dans le fond du bassin occidental de la Méditérranée à 3000 m de profondeur, il y a une faille qui gagne en activité)... Sans doute la création et la gestion (et l'alimentation permanente) d'un fonds de soutien en prévision des conséquences des catastrophes naturelles, pourrait être envisageable... Quand on pense à tout ce qui est dépensé pour l'armement, les équipements et engins militaires, par tous les plus grands pays du monde notamment... Il y aurait de quoi subvenir largement aux dépenses occasionnées par les calamités climatiques! Pour conclure je dis qu'il demeure une réalité non négligeable : celle de la capacité des gens (du moins des plus ingénieux et des plus déterminés d'entre eux) à concevoir et à mettre en oeuvre des projets novateurs et assurant un avenir... Par exemple, dans la forêt des Landes pour un reboisement en implantant des essences, des végétaux ou des variétés de pins mieux adaptés et plus résistants ; par un plan de cultures et d'exploitation des sols visant à renforcer et à mieux qualifier ces sols ; un aménagement du littoral et des espaces de loisirs en tenant compte de la proximité et de la composition des parcelles boisées, de nouvelles industries et entreprises à implanter, des technologies et des équipements moins fragilisés par les intempéries... Les Landais, s'ils sont très durement affectés (et le manifestent) par cette situation dramatique, par ce qu'ils ont subi personnellement (toitures abîmées ou arrachées, dégâts à leurs cultures et dans leurs locaux de travail, leurs élevages, destruction partielle ou totale de leur patrimoine ou source de revenus)... Vont très vite réagir, se mobiliser, se relever, car ce sont des gens courageux, opiniâtres, inventifs, durs à la tâche, réalistes et pratiques... Je pense que d'ici cet été, en ce qui concerne les équipements et centres de vacances et de loisirs, les campings, les plages, tout le long du littoral... Que tout cela, donc, sera remis en état dans les meilleures conditions possibles.
Tempête du Sud Ouest, suite... Cette tempête n'a rien à voir avec ce que les médias (et la plupart des observateurs scientifiques et climatologues) appellent "le réchauffement climatique" (effet de serre et autres causes purement humaines)... Au moyen âge on disait "c'est une punition de Dieu"! Aujourd'hui on dit "On court à la catastrophe en ne mettant pas en place des mesures écologiques" (Grenelle de l'environnement et autres "grands traités" autour d'une table de conférence). Certes l'action humaine (occupation, gestion et exploitation des sols et des forêts, aménagement du littoral, des fleuves et rivières, industries, habitat...) peut influencer ou contribuer à une modification sensible du climat d'une région ou même d'un pays... Mais tout cela demeure de tous temps sans commune mesure avec la manière dont vit notre planète, et en particulier l'atmosphère de cette planète... La tempête qui ravagea les Landes en 1915 et détruisit les premiers gros pins (ceux plantés durant la seconde moitié du 19ème siècle) fut de même type que la tempête de janvier 2009, par exemple... L'histoire des climats depuis l'an 1000 nous apprend qu'il y eut en Europe (et donc en France même) des "petits âges glaciaires" d'une durée variable, ou au contraire, des périodes de "réchauffement général" (moyenne des températures, nombre de jours de gel par régions climatiques, etc...) ainsi que des évènements climatiques hors du commun et dévastateurs en des périodicités imprévisibles et variables... Des témoignages sous forme de récits authentiques, de descriptions d'évènements climatiques, nous viennent d'historiens Romains, Grecs ou Egyptiens... Bon nombre d'ouvrages traitant de géographie, d'histoire, d'actualités, de sciences de la vie et de la Terre, de climatologie ; sont suffisamment explicites et détaillés (en fonction bien sûr des connaissances acquises à différentes époques)... Mais les puissances médiatiques (celles d'aujourd'hui comme celles de jadis) passent sous silence la plupart de ces ouvrages... Qu'il faut aller chercher soi même dans des centres d'archives départementales, dans des bibliothèques ou dans des librairies plus ou moins spécialisées. Et pourtant, les spécialistes (scientifiques, chercheurs et géographes) du monde entier, d'aujourd'hui ; connaissent nombre de ces ouvrages, ont acquis des connaissances encore plus techniques et plus élaborées, peuvent en fonction d'observations et de mesures précises, diagnostiquer, prévoir à moyen terme, informer... Mais les médias entretiennent et alimentent par leur action, par leur rayonnement, des controverses et de l'ambiguité ; précisément dans ces conférences de style "grand public" (interprétation des données statistiques, des observations et surtout écheveau de différentes hypothèses... Sans compter les livres des uns et des autres, d'ailleurs souvent publiés à compte d'auteur, qui font état de théories diverses toutes partiellement crédibles sur certains points mais ne résistant pas à une analyse vraiment sérieuse et globale... ... Il existe bien depuis toujours quelques données universelles, cosmiques, liées aux mouvements des corps célestes, et donc des planètes, étoiles et autres astéroïdes et comètes ; au mouvement des galaxies... Par exemple notre Soleil est une étoile "stable" (mais néanmoins sujette à de légères variations ayant une influence certaine et périodique sur notre monde la Terre) Ce Soleil comme toutes les étoiles ou systèmes d'étoiles de notre galaxie, ainsi que notre galaxie elle-même, accomplit une révolution en une certaine durée de temps. Dans cette révolution, des conditions particulières dans la traversée cosmique ont une influence plus marquée sur l'activité du soleil, influence dont les effets se superposent sur une activité déjà existante... D'où les périodes dites de "glaciation" (de cent mille à vingt mille années terrestres de durée moyenne, qui sont les "grandes glaciations"). Les "petits âges glaciaires" sont les périodes où l'activité solaire diminue légèrement, ou bien des périodes où le soleil subit l'influence de conditions liées à sa position dans l'espace de sa révolution... Enfin il y a aussi une autre donnée qu'il ne faut pas négliger en dépit de sa faible incidence réelle : la variation de l'angle formé par l'axe de la Terre dans sa rotation (cycle des saisons). Actuellement l'angle est de 23° 27' mais cet angle varie de 3° en une période de 41000 ans. De telle sorte que l'inclinaison de la Terre est comprise entre 22 et 25° dans le cycle de 41000 ans... Ce qui signifie que le cercle polaire, pouvant être situé à la latitude 65 ou 68 au lieu des 66,33 actuels ; cela peut avoir tout de même une influence sur le climat général des régions polaires... (6 mois de jour avec un soleil plus haut ou moins haut, de un degré et demi à l'heure méridienne)... ... En conclusion je dirais que ce qui est cosmique "se fout un peu -et même beaucoup-" de nos élucubrations et de notre existence... Et que sans doute, les végétaux et les animaux (et tous êtres vivants d'ailleurs) ont "intégré" dans leur métabolisme, dans leur mode de vie, toutes ces données cosmiques, universelles et naturelles, ce qui leur permet de s'adapter, d'évoluer, de se reproduire... D'espèces différentes en espèces différentes se succédant, disparaissant ou apparaissant...
Selon de nombreux témoignages de personnes et de journalistes ou d'intervenants sur les lieux affectés par cette tempête, 60 % de la forêt de pins est à terre, du littoral sur 250 km jusqu'à l'intérieur du pays sur 100 km...
Là où j'habite, les câbles électriques et téléphoniques sont souterrains et plus ou moins reliés directement à des points centraux de distribution de telle sorte que je n'ai eu ainsi que mes voisins, que 3h d'interruption de courant électrique durant le temps de la tempête, et une douzaine d'heures la journée et soirée de samedi d'interruption de téléphone internet... Mais le réseau de téléphonie mobile est très perturbé du fait de la destruction de 80% des antennes relais. Et il y a d'autres interruptions prévisibles sur les lignes téléphoniques et sur internet orange dans les jours qui viennent, du fait que les centraux et relais sont encore alimentés par des groupes électrogènes qui doivent être réapprovisionnés en carburant après refroidissement du moteur... Les toits des maisons à 4 côtés ont mieux résisté que les toits à 2 côtés, les dégradations sont inégales d'une habitation à l'autre mais sont cependant assez nombreuses.
C'est la filière bois et tous les emplois induits, les industries de transformation, les papeteries, les artisanats, et par suite toute la vie économique du pays, et donc la construction, l'urbanisation, l'immobilier... Qui, déjà très affectés par la crise économique actuelle, vont être durement et durablement perturbés et à terme risquer de disparaître...
Déjà première conséquence immédiate : durant 3 à 6 ans environ, 60% de la forêt n'étant que fûts éclatés, jeunes pins cassés à mi hauteur, gros pins 1m diamètre 60 ans d'âge à terre et déracinés, le tout enchevêtré sur des milliers d'hectares... Il n'y aura d'autre activité que celle consistant en travaux de déblaiement, de bûcheronnage, et de stockage de tout ce bois dont une grande partie est inutilisable pour l'industrie.
Ce qui veut dire que, dans les cinq ans à venir, la quasi totalité de l'activité exercée en forêt détruite et à terre, n'aura strictement aucune rentabilité (il faut avant de replanter ; nettoyer, déblayer et cela avec de gros engins qui consomment de l'énergie, et des moyens humains et techniques considérables...)
La poudrière du monde... Des élections haute tension
Dans LE MONDE, du 4 février 2009 :
Un parti ultranationaliste israélien perce dans les sondages...
A moins d'une semaine du scrutin du 10 février 2009, “Israel notre maison” (Israel Beitenou) pourrait devenir la 3ème formation de l'état Juif...
Avigdor Lieberman, cet ultranationaliste est, par ses accents racistes, ses positions radicales et son franc parler, une sorte de nouveau “tsar”... “Bulldozer de la droite israélienne”.
Cette information me fait “froid dans le dos”...
Cela signifierait dans les mois qui vont suivre : une politique encore plus guerrière avec des actions plus “radicales”et par conséquent, une réaction plus vive des pays Arabes, de l'Iran en particulier... Et peut-être je le crains, de la part de la communauté Européenne et des Etats Unis d'Amérique, si ces actions “radicales” étaient entreprises (avec tous les dommages collatéraux, destructions et victimes civiles)... des “prises de position” plus nettement affirmées sinon engagées, des alliances en fonction d'intérêts économiques et stratégiques... Tout cela menant à un conflit généralisé dans cette partie du monde qui est le Moyen Orient.
Il va “jeter de l'essence sur le feu” cet Avigdor Lieberman et son parti d'extrême droite!
Je me souviens de ce qui un jour fut dit de ce que représentait l'état d'Israel. En voici la teneur (à peu près) :
Israel serait le bastion avancé, la forteresse, le verrou protecteur de la civilisation occidentale contre le risque d'invasion des forces islamistes déterminées à combattre la civilisation occidentale.
Outre ces forces et ces puissances islamistes, j'ai aussi dans l'idée que des pays tels que la Chine et la Russie pourraient bien “faire bloc” d'une certaine manière... En effet, les intérêts stratégiques et économiques de ces pays (Iran, Chine et Russie pour l'essentiel) ainsi que leurs perspectives de développement, la place à laquelle ils aspirent sur la planète en tant que puissances ayant un rôle important à jouer, tout cela s'oppose au “monde occidental” que constitue l'Europe et les Etats Unis d'Amérique... Quoiqu'il y ait quelques divergences déjà existantes et pouvant se renforcer entre l'Union Européenne et les Etats Unis...
En fait de “bastion avancé” ou de “verrou protecteur”, je crois plutôt qu'Israel est une poudrière!
A mon avis (mais c'est une simple réflexion ou intuition de ma part) il y aurait eu deux “grandes (et graves) erreurs” de faites :
-Ne pas avoir reconnu en tant qu'interlocuteur autour d'une table de négociation avec les plus grandes puissances mondiales, le Hamas, qui est assurément en dépit de sa position dure vis à vis d'Israel, une force gouvernementale, politique et élue.
-Avoir surestimé, médiatisé, accrédité et renforcé dans les opinions publiques et auprès des gouvernements du monde entier (et en particulier dans les pays occidentaux) l'idée selon laquelle le président Iranien et son gouvernement souhaitent se doter d'un arsenal nucléaire...
Bien sûr le président Iranien a déclaré qu'il voudrait voir disparaître Israel! Mais prendrait-il le risque avec son gouvernement, de mettre sa menace à exécution sachant les conséquences qu'un tel acte pourrait avoir sur son pays? Et quel pays d'ailleurs, possédant une force de frappe nucléaire d'une certaine importance, prendrait en pleine connaissance de cause, la responsabilité d'être à l'origine d'une réaction en chaîne généralisée dans une région du monde ou même dans le monde entier?
L'Inde et le Pakistan, pays ennemis, ont tous deux déjà un arsenal nucléaire...
Je crois que l'objectif principal du président Iranien et de son gouvernement consiste en premier lieu à faire de leur pays une puissance industrielle, économique, politique, technologique et commerciale de premier plan, au même titre que d'autres grands pays développés...
Aux Etats Unis d'Amérique, il n'y a pas un seul discours de personnalité politique ou du président lui-même, dans lequel le nom de Dieu ne soit pas prononcé au moins 10 fois en 30 minutes!
Pourquoi alors en Iran, n'invoquerait-on pas de la même manière dans les discours officiels le nom d'Allah?
A chaque peuple, à chaque pays, sa religion, son Dieu, ses ambitions, ses aspirations, ses révolutions, son destin, sa culture, ses “accidents de l'histoire”, son vécu, ses origines, sa diversité, sa place dans le monde, son droit à l'existence !
J'aurais préféré, dans la perspective de ces prochaines élections Israéliennes le 10 février prochain, que ce soit Tzipi Livni et son groupe parlementaire qui soient “bien placés dans les sondages”... plutôt que ces “durs des durs” de la droite dure!
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