Retour de Mayotte 25 fev 2014

Extrait :

L'aéroport de Dzaoudzi Pamandzi ayant une piste courte, l'accélération est donc assez brutale avant le décollage (qui se fit à l'heure exacte prévue 12h 20). Très vite, en un quart d'heure l'on passe déjà à plus de 5000 m d'altitude, j'ai vu s'éloigner la partie Est de Mayotte entre les nuages bas sous un ciel ensoleillé, puis l'on atteint ensuite les neuf, dix et onze mille mètres d'altitude au dessus de l'océan Indien dont on discerne de petites rides et des taches blanches en surface d'un bleu qui “tranche” avec le bleu du ciel, et surtout, comme flottant au dessus de l'océan, toutes les formations nuageuses telles des rouleaux, des masses floconneuses éparpillées, à perte de vue... A ce moment là je ne pouvais voir le soleil tout juste au dessus de l'avion, au zénith de sa course diurne apparente d'est en ouest... Je rappelle que la troposphère (la couche d'air dans laquelle circulent les nuages et qui est notre air respirable) a une épaisseur de 17 km entre les 2 tropiques, alors qu'elle n'a que 12 km d'épaisseur en latitude médiane... Ce qui a une influence directe sur tout ce qui se passe de bas en haut d'une formation nuageuse et qui explique en zone intertropicale la brutalité et la force des pluies... A près de 12000 m d'altitude, la température de l'air varie selon la latitude entre -45 et -60 degrés, soit -45 entre les tropiques pour une température au sol d'environ 25/30 degrés C, et -60 en latitude moyenne pour une température au sol qui celle que nous connaissons selon les saisons...

Le texte intégral :  2eme copie modifiee retour de mayotte2eme copie modifiee retour de mayotte (33.15 Ko)

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire