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Fripouille, mon premier Minou...
Né le mardi 20 Août 1974, décédé le lundi 8 septembre 1980. Il était un matou "entier" c'est à dire non castré... Mais d'une grande fidélité cependant! Dans les Vosges, il me suivait en promenade à travers champs, bois et chemins de forêt, comme un petit chien trottinant derrière moi...
Youki, mon gros toutou, un bouvier des Flandres, né le 10 octobre 1985, décédé le 9 avril 1997... Très "cabochard", pas du genre à laisser tourner autour d'un guéridon garni d'un service à thé en porcelaine dans un salon... Mais très gentil, très franc, et "bon gardien"!
Toutite, petite chienne Vosgienne agée de 16 ans en 1976... Elle était la fidèle compagne de ma belle mère, avait vécu à la campagne avant de finir ses jours dans le logement de fonction très vétuste d'une école Vosgienne... Fripouille, mon matou, est mort accidentellement en coursant Toutite depuis un grenier : il a glissé sur le lino du palier situé en haut à la sortie du grenier, est passé entre deux barres d'escalier, tombant sept mètres plus bas sur le carrelage... Au lieu de retomber sur ses pattes, il s'est éclaté la rate en chutant violemment de côté...
Toutite et Tinou, tous deux juchés sur ce fauteuil de jardin : ils s'entendaient très bien, et se contentaient l'un comme l'autre, d'un très modeste casse croûte ( une petite boîte de pâté de jambon à 1f, 50 qui durait en plusieurs tartines sur trois jours)... Même que des fois, ils léchaient le pâté et "boudaient" le pain! Tinou était le chien d'Irène, ma femme... (Moi j'arrivais avec Fripouille, mon minou)...
Toutite est décédée le 7 avril 1981, Tinou le 5 janvier 1985... Ils sont enterrés, avec Fripouille et Youki, dans le jardin (en friche) derrière la maison des Vosges... Y'a un piquet blanc pour signaler l'emplacement...
Petits modelages, février 2009 : la grande figurine blanche a été modelée dans une pâte qui, en durcissant à l'air, s'est craquelée. Les deux autres figurines plus petites ont été réalisées dans une pâte de meilleure qualité et sont donc plus fines... La figurine couleur de terre a été modelée dans de l'argile qui durcit à l'air, mais j'ai du insérer entre les parties de la figurine, à l'intérieur, des bouts d'allumette : on voit le "vide" entre le socle et le buste...
UNE VUE SUR L'ATLAS TELLIEN
C'est la vue que j'avais depuis la “loggia” au 9 ème étage du bâtiment R cité Montpensier à Blida... En 1961.
Tout en bas sont les autres HLM à quatre étages et à coursives, avec l'escalier extérieur. Un peu plus loin, la cité (une sorte de village) des familles de militaires avec de petites maisons entourées de jardins. Puis la ville au pied de la montagne (l'Atlas Tellien)... À l'époque (en 1961) Blida n'avait que 70 000 habitants...
J'habitais donc avec mes parents dans le bâtiment R au dernier étage, un appartement de 3 pièces (le numéro 57). Derrière, côté Blida et l'Atlas, la loggia. Et devant, la coursive (balcon commun aux 6 appartements de l'étage) donnant sur la plaine de la Mitidja, et au loin les collines du sahel et les hauteurs d'Alger (située à 52 km)... Dans les collines du Sahel sur la gauche par rapport à Alger, vers la plage de Zéralda, l'on apercevait une petite “échancrure” en forme de triangle avec le bleu de la Méditerranée... Et plus à gauche encore, les Monts de Cherchell...
En décembre au moment du solstice d'hiver, depuis la loggia je voyais le soleil se coucher (à ma droite) et se lever (à ma gauche)... Mais au solstice d'été, il fallait se rendre sur la coursive, devant, pour voir se lever et se coucher le soleil...
L'hiver, il y avait de la neige sur les hauteurs de l'Atlas, à Chréa, un village où l'on allait en ballade par une route étroite de 18 km en convoi militaire aller retour passer la journée en famille et avec des amis, le dimanche... En mai 1960 lors d'une semaine de très mauvais temps sur le nord de l'Algérie, il y avait eu de la neige à Chréa, et des martinets venaient mourir sur la coursive de l'immeuble, ou sur la loggia... J'ai vu de la neige à Blida, autour de nos HLM, le 4 janvier 1960 : elle a tenu assez longtemps pour quelques “batailles rangées” et bonhommes de neige...
En juin quand depuis plus de trois jours soufflait le sirocco, l'on en avait pour 9 jours... Le ciel était blanc brillant, et la chaleur coupante, et du sable fin comme de la poussière s'inflitrait partout jusque dans le frigo.
Le lundi 11 septembre 1961 il y eut un tremblement de terre à 4 heures de l'après midi... La coursive au 9ème étage, “balançait” d'avant en arrière d'environ un mètre, et des cloisons se fissuraient dans l'appartement.
... Voir (ou revoir) : VISAGES, épisodes sur l'Algérie de 1959 à 1962...
Commentaires
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